Mardi 09 mai 2017
C’est à 10h30 et sous une petite pluie fine que nous quittons le camping. Lorsque nous sortons de Salta, comme la dernière fois nous empruntons la « Ruta nacionale 9 » direction nord-est, il ne pleut plus. Cela a duré juste le temps de mouiller les rues poussiéreuses. A l’embranchement avec la Ruta 34 nous piquons plein sud direction San Miguel de Tucuman.
La route est correcte sans plus et permet de tenir 100 km/h. Le ciel est toujours gris.
De grosses bouillées de marguerites jaunes tapissent les bas-côtés. Il y a comme chez nous un grand nombre de dégénérés du bulbe qui font n’importe quoi dès qu’ils sont derrière un volant.
Nous nous arrêtons à Rosario de la Frontera pour déjeuner. Nous avons traversé de la forêt, essentiellement. Nous passons San Miguel de Tucuman.
Equipage complet vu très souvent en Amérique du sud.
Après San Miguel, la nationale 9 est entourée d’exploitations agricoles, de champs de canne à sucre, d’haciendas et l’on commence à apercevoir de gros élevages bovins.
Nous voulions nous arrêter sur un camping à Thermas de Rio Hondo. De nombreux bassins nous attendaient mais il fait trop gris et cela n’incite pas vraiment à la baignade. On peut encore rouler une bonne heure, nous filons vers Santiago del Estéro. Nous nous installons sur le camping-municipal à la tombée de la nuit. 469 kms aujourd’hui. Comme nous avons mis plus d’une demie-heure pour traverser la ville nous aurions pu continuer jusqu’à Loretto et nous rapprocher de Cordoba.
Mercredi 10 mai 2017
Les nuits sont bien meilleures depuis que nous ne sommes plus en altitude. Nous refaisons des nuits complètes sans se réveiller et sommes bien moins fatigués. A 8 heures, on lève l’ancre.
Le ciel est aujourd’hui encore, tout gris. A Santiago del Estéro, comme dans beaucoup d’autres villes d’Argentine, certainement, toutes les activités sont concentrées et tout près du camping se trouvent toutes les activités sportives. Un parc impressionnant au bord du fleuve, centre équestre, stades, piscines, terrain de foot-ball, parc pour le 3ème age, zoo etc……
Enormément de 2 roues et il faut faire extrêmement attention car ils surgissent de partout et la majorité passe sur la droite du camion.
Qu’est-ce que cela peut bien être ?
Du coton !!!! Des champs de coton immenses. Puis des étendues gigantesques de Maïs. Des cultures à perte de vue. Nous avons l’impression de retrouver la Beauce. Non c’est plus joli que la Beauce car ici on voit encore des arbres autour des champs.
L’arrivée sur Cordoba est longue car beaucoup d’agglomération à partir de 50 kms avant la ville.
Nous avons bien failli y passer, nous ne sommes pas habitués au passages à niveaux non gardés. Heureusement que le conducteur du train a klaxonné, sinon pas de retour en France !!!
Nous en faisons le tour par l’autopista. Ce n’est pas très beau à voir, des champs d’ordures. Nous nous rendons chez Gibert cars, un fabricant de camping-car argentin. Nous cherchons désespérément des leds pour remplacer celles qui ont rendu l’âme dans Tranquiloubilou. Nous espérons qu’ils vont nous donner une adresse dans Cordoba.
Et c’est effectivement ce qu’ils font. Nous filons ensuite dans un super marché français et c’est une fois de plus à la nuit tombée que nous nous installons sur le camping-municipal de Cordoba. Nous sommes seuls. Le camping se trouve dans la réserve du Parque nacional San Martin à 13 kms du centre-ville. Nous irons visiter Cordoba en taxi.
Dominique nous concocte un petit Pisco.
Jeudi 11 mai 2017
Un vrai temps d’automne, le ciel est gris et une petite pluie fine s’abat sur le camping.
Il y a ici des installations fantastiques mais non entretenues. C’est dans un état lamentable. L’éclairage du camping est constamment allumé. Dans les sanitaires l’eau coule en permanence à certains robinets. On se demande vraiment pourquoi des gens saccagent systématiquement ce qui est mis à leur disposition gratuitement. Il y a ici deux terrains de foot-ball, piscine, des dizaines de barbecues, terrain de basket, aires de jeux pour les enfants etc……
Le gardien du parc nous appelle un taxi et nous patientons dans le petit visitor’s center ; Un petit bâtiment où est expliquée toute la faune de la région de Cordoba, cela fait peur; serpent corail, crotale, yarara, mygale, scorpion et autres petites bestioles du même acabit.
Il ne devait pas être bien loin, nous avons à peine attendu 5 minutes et il nous dépose en plein centre-ville, 13 kms. Impossible, à Cordoba, de changer les bolivianos qu’il nous reste...........
..........nous commençons donc note visite de la ville par la Merced
La plazza San Martin
La cathédrale
La Manzana jésuitica classée au patrimoine mondial par l’Unesco. Les visites guidées sont en Anglais ou en Espagnol, nous n’y allons donc pas.
Tout ce quartier est piétonnier, ce qui est bien agréable. Il y a un monde fou mais ce sont essentiellement des gens qui travaillent, des étudiants. On n’a pas l’impression qu’il y ait beaucoup de touristes. Nous devons être les 2 seuls fous à avoir fait 1500 kms de détour pour aller visiter Cordoba. Même si c’est une très belle ville, cela n’en valait pas la peine. Nous avons du mal à trouver un restaurant pour déjeuner. Des fast-food, il n’y a pas de problème, il y en a partout.
Une quantité de taxi impressionnante à faire rêver tous les parisiens....
L’après-midi la pluie est de retour. Nous arpentons tout le quartier que nous a indiqué le réceptionniste de chez Gibert cars. Il n' y a que des magasins d’appareillages électriques, luminaires et composants électroniques mais impossible de trouver les leds pour le camping-car. Nous reprenons un taxi qui nous dépose au camping à la nuit tombante en nous ayant fait traverser tout un quartier de bidon-ville. C’est effrayant.
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