Mardi 07 février 2017
L’art et la manière de dépenser 40€ pour rien.
Nous quittons le camping vers 8h30. Nous sommes au nord-ouest de Mendoza et nous devons nous rendre au sud-ouest. Il fait un temps superbe. Mendoza doit être une ville agréable. Toutes les rues et même les grandes artères sont à l’ombre. Il y a des arbres partout et beaucoup de parcs. 1 heure à travers la ville pour arriver au garage Ivéco. Après maintes palabres avec le réceptionniste (il voulait que j’aille chez Fiat), celui-ci finit par m’accompagner à l’atelier. Le chef d’atelier se glisse sous Tranquiloubilou. Moi aussi. L’arbre de roue et le réservoir d’eau usée sont bien recouverts d’huile, comme si cela avait été projeté, mais il n’y a pas d’huile sur le pont. Il vérifie le niveau. Il est bon. Il enlève toute traces d’huile au nettoyeur haute pression et me demande d’aller nous promener avec le véhicule aujourd’hui, de repasser demain matin pour vérification. Nous promener ne nous dit rien, le camping est à 21 kms cela en fera 42 aller-retour, nous retournons donc au camping où nous avons wifi et piscine.
Un petit bain après le repas, plusieurs l’après-midi. La journée se passe entre lecture et piscine en écoutant une radio française, ce qui nous permet de voir que c’est toujours le même bordel chez nous.
Et vers 18 heures, devinez ! Voici la grosse sauterelle verte. Cornélia et Werner arrive de Rivadavia.
Nous finissons la soirée ensemble autour d’une coupe de pétillant argentin.
Mercredi 08 février 2017
Le temps est toujours au beau fixe. A 9 heures nous sommes chez Iveco. Ils ont deux réceptionnistes et il ne leur faut qu’1 heure 15 pour enregistrer 4 camions. On rêve ! Enfin c’est donc à 10h15 que le réceptionniste vu hier me conduit à l’atelier. Le chef d’atelier n’est pas là et un jeune mécano file sous le camion. Aucune trace d’huile. Coût 40€ pour rien mais je suis rassuré. Le réceptionniste me dit que lorsque la vidange a été faite il a certainement été mis trop d’huile et qu’elle s’est évacuée par un reniflard. Nous quittons le garage à 11 heures et nous filons au Jumbo pour faire quelques courses. Quand nous en sortons il est plus de midi. Pas question de partir à cette heure-là, nous retournons au camping. L’après-midi, je commande les billets d’avion sur Internet pour notre voyage en France en juillet et piscine. Je passe aussi un petit mail chez Dangel pour avoir leur avis.
Jeudi 09 février 2017
Réponse de Dangel, c'est tout à fait possible car il y a en haut du pont un tout petit trou de mise à l'air par lequel l'huile en surplus peut s'échapper.
Ce matin, le temps est plutôt maussade. Nous quittons le camping peu avant 10h et nous récupérons le RP52 dans la banlieue nord de Mendoza. Nous nous arrêtons dans une pharmacie et là aussi tout comme à Tigré, des grilles du sol au plafond séparent les vendeurs des acheteurs. Très rassurant.
La route du général San Martin, 45 kms de plaques de bétons en plus ou moins bon état nous permettent de rejoindre le centre des visiteurs de la réserve nationale de Villavicencio. La montagne est déjà recouverte par les nuages et nous n’avons pas encore attaquer le col. Que faire ? La météo n’annonce pas de beau temps avant après-demain. Nous décidons de monter, on verra bien.
Très rapidement nous sommes dans les nuages à 2000 m et ensuite dans un brouillard à couper au couteau. Il n’y a plus qu’à espérer que l’on passe au-dessus des nuages.
Gagné à 2700m le soleil brille.
La purée de pois que nous venons de traverser.
Cette R19 était 10 m devant nous et j’avais un mal fou à distinguer ces feux rouges.
La route du général San Martin, Argentine en camping-car
Nous avons loupé les vues sur la vallée à la montée, dommage mais nous n’avons quand même pas tout perdu.
Nous nous arrêtons pour déjeuner sur le bord de la piste avec un soleil magnifique.
A Uspallata, nous nous installons sur le camping. Il est gratuit car il n’y a pas d’eau chaude, c’est du moins ce que nous dit la gardienne. Ce qu’elle ne nous dit pas c’est que tout est dans un état lamentable alors que l’emplacement est superbe. Il y a même une piscine mais pas en service. Nous on s’en moque, la seule chose dont nous avons besoin, c’est vider la cassette demain matin et faire le plein d’eau. Par contre nous sommes en sécurité dans ce parc clos et en plus la police municipale fait des rondes. Que demander de plus ?
Vendredi 10 février 2017.
Nous quittons Uspallata, il n’est pas 9h. A marquer d’une croix banche. Il fait un temps superbe mais la météo annonce de la pluie. Nous prenons la ruta7 en direction du Chili. La route est belle et très vite nous trouvons des paysages de toute beauté. Peu avant Pénitentès la belle route goudronnée est remplacée par des plaques de bétons en plus ou moins bonne état.
Penitentès, Argentine en camping-car
Nous nous arrêtons à Penitentès pour une pause-café et surtout se changer car le short et tee-shirt ne sont plus adéquat.
Arrêt au Puente del Incas, monument historique. L’hôtel thermal construit au début du 20eme siècle a été détruit par une avalanche en 1965. Il n’a pas été reconstruit.
Parque Provincial Aconcagua, Argentine en camping-car
Nous allons ensuite au Parque Provincial Aconcagua ou nous faisons de suite le « Circuito Laguna de Horcones », car il est annoncé de la pluie cet après-midi.
La balade est très agréable mais de l’Aconcagua, nous ne voyons que cela.
Il ne reste que 4012 mètres à parcourir pour arriver en haut.
Pour nous, notre petit tour a duré 1 heure et nous restons sur le parking pour déjeuner.
Nous reprenons ensuite la route vers Las Cuevas, dernière ville, si on peut appeler cela une ville, avant la frontière. Nous voulons aller voir le Cristo Retendor. Malheureusement il n’y a des bus que le week-end et je ne veux pas monter là-haut avec le camping-car. 8 kms de ripio pour passer de 3200 à 4200m. Un argentin, au camping de Mendoza, m’a dit qu’il était monté avec son master sans problème mais je ne veux pas prendre le risque. Tranquiloubilou nous a déjà créé assez de problèmes comme cela. Tant pis nous n’irons pas car nous voulons passer la frontière demain matin de bonne heure. Il nous faut rester sur place, nous avons encore de l’alimentation à terminer avant le passage au Chili.
Samedi 11 février 2017.
Dormir à 3200m pour être au plus près de la frontière, c’est bien mais ce matin il y a 8° dans le camping-car. L’occasion pour nous de tester le kit altitude. ¼ d’heure de chauffe et la température atteint les 20°. Cela fonctionne correctement et cela c’est une bonne chose. A 6h00 nous sommes prêts à partir. Nous attendons le lever du jour pour démarrer.
Le péage pour le tunnel est juste après Las Cuévas et celui-ci ne doit pas dépasser 3 kms.
Nous arrivons au poste frontière commun Argentino/Chilien à 7H00 et il y a déjà la queue. Le week-end dernier il fallait 6h30 pour passer. A 8h00, les points de passages supplémentaires sont ouverts et à 8h30 nous sommes officiellement entrés au Chili.
Retour accueil Santiago du Chili Tranquiloubilou aux Amériques
Uruguay - Argentine - Chili - Bolivie - Paraguay - Brésil
Commenter cet article