Samedi 30 mars 2024
14° ce matin et le ciel voilé. Mohamed est là à 10h30 comme prévu.
Nous partons visiter le Ksar Oudaghir....
... la visite démarre par le minaret octogonal.
La visite continue dans le Ksar toujours en cours de restauration.
Des plafonds en bois de palmier ou de laurier rose.
Il est évident que sans guide, il y a de quoi se perdre.
Il y a 8 mosquées dans ce Ksar.
Le maçon fabrique les briques qui lui servent à la restauration de la cour de cette mosquée.
La visite débouche sur une autre palmeraie....
.... avec un autre système de distribution d'eau. C'est normalement le stockage de l'eau qui vient de la montagne mais c'est totalement à sec.
Nous partons ensuite vers le Ksar Elmaiz...
Plafond en bois de laurier rose ou de palmier.
Mohamed nous accompagne ensuite chez un producteur de dattes qu’il fait ouvrir car il est encore fermé. Les dattes ne nous conviennent pas, nous achetons quelques gâteaux afin que ce commerçant n’ait pas ouvert plus tôt, pendant le ramadan, pour rien. Nous allons ensuite chez un autre producteur de dattes, dont nous faisons également ouvrir le magasin. Cette fois, ce ne sera pas pour rien car nous trouvons notre bonheur. Nous achetons 2 kg de dattes. Il faut dire que Dominique et moi-même avions l'impression, depuis notre jeunesse, de ne pas aimer ce fruit. Mohamed nous ayant convaincus d'en gouter la veille, finalement nous avons trouvé ça très bon.
Il est maintenant temps de prendre congé de Mohamed et au risque de déplaire à tous ceux qui disent « faîtes attention de ne pas surpayer, cela va faire augmenter les prix », nous lui donnons le double de ce qu’il demande pour la visite tellement cela nous semblait dérisoire ; Il a passé 6h30 avec nous et sans lui nous n’aurions pas vu le quart de ce qu’il nous a montré et expliqué.
C’est passé 14h30 que nous quittons Figuig. Direction Tinghir. Le ciel est toujours chargé de poussière.
Sur la route de Bouarfa (Maroc en camping-car)
De nombreux camps de nomades. Les tentes dépassent à peine du sol. Nous voyons un enfant qui pouvait avoir 2 ou 3 ans sortir d'une tente et l'on s'aperçoit que ces tentes sont à peine plus hautes que cet enfant. Un adulte y est obligatoirement à genoux ou couché.
Mohamed nous expliquait que les nomades se rapprochaient de plus en plus des villes à cause du manque d'eau.
La nappe de sable a été nettoyée et c’est tant mieux, un obstacle de moins.
Nous arrivons peu avant 17h00 à l’hôtel Clim Oriental qui affiche sur P4N une aire de camping-car. Piscine inutilisable, pas de vidange au sol, et 100 Mad pour passer la nuit. Disons qu’il faut ne pas pouvoir faire autrement. Dans notre cas le mieux aurait été de quitter Figuig le matin et faire étape à Boudnib ou à Madkhal Meski.
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