Dimanche 24 mars 2019
Le vent est tombé, la température est nettement meilleure, mais il bruine. Le ciel est tout gris et la météo annonce une semaine mitigée. J’aurai dû rester dans le sud plus longtemps. Moi, qui espérait voir la côte méditerranéenne sous le soleil !
Je quitte donc Al Hoceima sous une petite pluie fine intermittente. Dès que j’arrive sur la nationale 16, j’ai du mal à tenir Tranquiloubilou, les roues avant, sur cette route usée et mouillée avec des côtes épouvantables, ont tendance à décrocher. J’ai un peu l’impression d’être sur du verglas.
C’est quand même malheureux de traverser les montagnes du Rif sans soleil.
Jour de souk. comme partout au Maroc, un vrai bazar pour traverser la ville.
P5205 à droite qui est maintenant goudronnée jusqu’au petit port de Cala Iris.
Pour rejoindre le camping, 1.5 km de piste et vu la tronche des côtes, pour Tranquiloubilou il est préférable de passer en 4X4.
La vue, du camping-car, de mon emplacement au camping ‘’les amis de Cala Iris’’
Je retrouve un couple que j’avais déjà vu à Tafraoute, ils sont à pieds. Ils sont venus voir s’ils pouvaient accéder avec leur véhicule, mais ce n’est pas possible. Ils sont avec un Fiat double essieu tractant une remorque porte voiture, et ils me confirment qu’ils ont eu le même problème que moi en rejoignant la nationale 16. Ils ont même eu de grosses difficultés pour remonter la côte afin de sortir de Al Hoceima. Cela me rassure, tranquiloubilou n’a donc pas de problème mécanique. Les pentes sont vraiment monstrueuses et je n’ai jamais vu aucune indication des pourcentages nulle part au Maroc. Vous me direz que cela ne changera pas le problème.
Petit port de Méditerranée, on doit pouvoir manger des sardines. Je repars, mais cette fois, à pieds en longeant la plage jusqu’au village. Un petit restaurant avec des tables et des chaises plus que douteuses. On me sert d’abord une assiette de salade marocaine, une assiette de frites et une assiette de poissons, 6 sardines et 3 autres poissons. Tout cela pour une personne. Inutile de dire que je n’ai pas tout mangé.
Compte tenu du temps il n’y a pas grand-chose à faire, alors en début d’après-midi je retourne au camping-car.
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