C’est donc décidé, apparemment il n’y a pas de soucis pour obtenir une prolongation de 90 jours, nous resterons donc au Brésil pour cette deuxième partie de voyage et allons essayer d’en faire le tour. Nous, qui avons toujours dit que pour connaître la Corse il fallait au moins six mois en camping-car, nous nous doutons bien que cela sera un tour superficiel. Nous allons tout de même essayer de voir le maximum, ce pays étant tellement grand.
Nous quittons Ponta Pora par la route MS164 en direction de Campo Grande......
.... puis la MS384 en direction Bela vista. Au Brésil il y a pas mal de radars automatiques dans les villes, installés sur des portiques pour fonctionner dans les deux sens. Ils sont signalés et il y en a même qui flashe à 30 km/h.
Belle route bordée de grandes fazendas jusqu’à Antonio joão. Ensuite toujours des fazendas mais la route, n’est qu’une succession d’emplâtre de bitume. Nous ne pourrons pas arriver à Jardim avant la nuit et il est presque 19h00 lorsque nous nous arrêtons sur le parking d’une station essence à Bela Vista. Il y a près de 40° dans le camping-car. La nuit va être dure.
Lundi 30 octobre 2017
A 6h00 tout le monde debout. Il fait toujours très chaud, 30° dans le camping-car. Nous avons hâte de rouler les vitres ouvertes afin de nous rafraîchir. Nous continuons notre route, BR-060, Jardim et nous bifurquons sur la BR-267 en direction de Porto Murtinho. Deux très belles routes que Tranquiloubilou avale allègrement.
Notre première destination se trouve à 25 kms de Jardim, sur la gauche, 2 kms de tôle ondulée et nous arrivons à Buraco das Araras. (Cliquer pour le lien vers les explications).
Lui, il monte la garde et annonce l'arrivée des visiteurs.
Buraco das araras (Brésil en camping-car)
Une heure de promenade, avec un guide non francophone, à travers la forêt. Rassurez-vous, un chemin bien dégagé et des miradors afin d’observer le show des perroquets ara qui nichent dans ces falaises. 120 spécimens seraient présents sur le site.
Entre les deux miradors nous rencontrons ce joli Udu do Coroa azul. De nombreuse guêpes énormes, noires, mais elles ne tournent pas autour de nous comme celles que nous avons en Europe. En tout cas pour l’instant nous ne l’avons pas remarqué.
Jolie et agréable promenade sans aucun danger, même s’il y a dans ce parc, mygales et boas, mais nous n’avons rien vu de tout cela. Nous n’avons d’ailleurs vu que deux espèces d’oiseaux sur les neuf présentes dans ce parc, dont deux sont des nocturnes.
Il est à peine 11h00 quand nous quittons le parc et reprenons la Br-267 en direction de Porto Murtinho. Quelques kilomètres et nous prenons la MS-178 en direction de Bonito, notre prochain bivouac.
Tiens des nandous !
Celui-là, je ne sais pas. (merci aux spécialistes pour vos commentaires).
La route est plus que correcte mais n’est pas terminée. 10kms de piste suivis de quelques kms de route pourrie et nous arrivons à Bonito. Quelques courses et nous allons déjeuner dans un restaurant .......
.....avant de rallier le camping Rio Formoso.
Il fait encore très chaud et la baignade dans le petit trou d’eau formé par le Rio Formoso au bout du camping est la bienvenue. Pas facile d’y rester, le courant est important et c’est plein de rocher.
Bel ancêtre, comme neuf.
Nous décidons d’aller voir ce qui se passe au Balnéario municipal juste à côté du camping. Bonito est très touristique. La ville n’a rien de fracassant mais ses environs sont truffés de sites permettant de nombreuses activités sportives, raft, rappel, canyoning et la nature y est très belle. Tous ces sites sont situés dans des fazendas et sont donc tarifés par les innombrables agences de voyage présentes à Bonito.
Pour accéder au Balnéario il faut donc prendre les billets à l’agence en face l’entrée du parc. A bien regarder il semblerait que seuls les touristes paient car de nombreuses personnes entrent sans aucun contrôle. Le ciel est bien noir et le tonnerre commence à gronder. Nous remettons la baignade à demain. L’orage passe sans une goutte d’eau mais la température perd une dizaine de degrés, ce qui n’est pas un mal.
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