Dimanche 17 décembre 2017
Nous quittons le camping à 8h00 et pourvu que la BR101 soit comme cela tout le long du trajet. Tranquiloubilou file 90/100 tandis que Dominique se bat avec les moustiques.
Il y a des vues superbes mais toujours aussi difficile de stationner pour prendre des photos.
Nous menons bon train jusqu’ à Ubatuba.
C’est à partir de là que cela se corse. Des kms de ville avec des "gendarmes couchés" tous les 100 à 200 m. Si ce ne sont pas des gendarmes couchés ce sont des radars automatiques avec la vitesse limitée à 40 km/h. Une plage immense, des immeubles, un monde fou. Tout ce que l’on aime. Nous continuons rapidement notre route.
Rapidement, façon de parler. Les côtes et les descentes sont monstrueuses surtout entre Toque Toque et Camburi. Ce camion poubelle vient de me doubler dans la côte alors que j'ai bien cru que Tranquiloubilou n'arriverait pas au bout.
Nous nous arrêtons à 13h30, après 5h30 de route et 217 kms, au petit « camping la luna » à Morada da Praia. Là aussi ils sont fous. Rs 45/pers et la piscine est réservé aux chalets. Je lui montre les prix indiqués sur Ioverlander l’an dernier et lui fait remarquer que cela fait 50% d’augmentation. Comme nous allons déjeuner au restaurant nous obtenons Rs30/pers. et nous pouvons utiliser la piscine. Il faut tout négocier ici. En ce qui concerne le repas ce n’est pas mal non plus. Nous commandons, en bon français, un steak frite-salade en précisant bien, "uniquement la salade verte" et en insistant bien « malpasado, le steak ».
No problème !
Il n’y a jamais de problème mais, si ce qu’il nous apporte est saignant, qu’est ce que cela doit être quand c’est trop cuit! C’est trop cuit mais la viande à bon goût, elle est nappée d’oignons (et oui moi je mets encore le i), les frites sont bonnes et la salade verte est évidemment accompagnée de tomate, de concombre, de maïs et de betterave rouge. Arrive ensuite un plat de haricots, un plat de purée, un plat de riz et 2 œufs sur le plat. Enfin le plat qui est annoncé pour 2 est en fait pour 4. C’était très bon et nous avons mangé pour €13,00 à deux, boisson comprise.
Après-midi dans la petite piscine très rafraîchissante, la température est de 35°.
Lundi 18 décembre 2017
Il n’est pas 8h00 quand nous reprenons la route sous un ciel gris. La route est bonne et cette partie est relativement plate. Bertioga et la BR101 fait le tour de Santos en 4 et 6 voies. Ce matin au moins nous pouvons rouler et il est 10h30 lorsque nous prenons un petit café où nous aurions dû être hier soir, à, la jonction de la BR101 et de la BR116. On voit que l’on est dans une région plus riche ici, l’expresso a pris 1.50 RS.
La Br116 nous emmène en 4 à 6 voie jusqu’à 850 m d’altitude au niveau de Curitiba, en traversant des paysages superbes. Dommage qu’il n’y ait toujours pas de soleil. La particularité de cette route est que les voies contraires se trouvent très loin sur la gauche. On ne les aperçoit que de temps en temps et cela crée une drôle d'impression.
La descente sur Joinville est impressionnante et la pluie reprend.
Nous arrivons en fin d'après-midi à Penha......
Nous nous arrêtons, pour la nuit, dans un petit camping à Praia do Poa.
Un petit tour sur la plage, mais vite fait car la température a nettement baissé.
Mardi 19 décembre 2017
Toujours ce ciel gris. Pas le moindre rayon de soleil.
Nous récupérons la BR101. 6 voies très roulantes et la pluie se met à tomber. Sur 100 kms les villes se succèdent, immeubles, usines, commerces, on a un peu l’impression d’être en Italie sur l’autoroute entre Novare et Brescia, surtout que maintenant il y a aussi du brouillard. Nous laissons de côté l’île Santa Catarina où nous aurions dû passer quelques jours en mars prochain.
Nous arrivons à Laguna peu avant midi. Nous allons à l'embouchure de la laguna San Antonio. D'un côté la "praia les Molhès" et les surfeurs................
........... de l'autre, la "Praia Los Botos" et les pêcheurs.
Je ne voulais pas quitter le Brésil sans avoir assisté à quelque chose d’assez exceptionnel. Il y a ici une méthode de pêche assez spéciale. Les pêcheurs attendent sur la plage l’arrivée de dauphins avant de rentrer dans l’eau munis de filets. Les dauphins poussent le poisson. Le spectacle est incroyable.
Il est passé 14h30 après un déjeuner sur le pouce lorsque nous quittons Laguna.
Toujours la BR101 en 6 et 4 voies. Elle est toujours aussi roulante et Tranquiloubilou dépasse même plusieurs fois 110 km/h. Woohh, doucement les chevaux !!! Sentiraient-ils l’écurie ?
Nous stationnons pour la nuit dans un Rv park à Tramandai. Je vais faire un petit tour au bord du lac pour voir les Kind-surfeur mais le vent est glacial et je retourne vite au camping-car. Et oui nous sommes au brésil et après-demain c’est l’été.
Mercredi 20 décembre 2017
Nous quittons le camping de bonne heure toujours sous un ciel gris. La Rsc 101 est très belle et si elle est comme cela jusqu’au bout nous devrions pouvoir faire les 580 kms prévus pour aujourd’hui. Il reste 630 bornes pour arriver à la frontière.
Le Brésil aussi cède à la mode des éoliennes. Il y en a des champs énormes . Arrêt à Capivari do sul pour faire les pleins, alimentation et surtout gasoil, les stations étant plus rares sur cette route. Nous souhaitons rejoindre Chui par cette lande de terre entre l’océan et les laguna afin d’éviter la BR116 chargée de camion et qui n’est plus qu’en 2 voies entre Porto Alègre et la frontière. Cette ville semble récente, tout semble neuf dans cette ville, les bâtiments, les routes. Le super marché est nickel chrome.
Tranquiloubilou file 100/110 sur environ 150 kms..........
.........et d’un seul coup la route ressemble plus à un champ de mine après le passage d’une division de panzer. Des Portions de route avec des trous dans lesquels on pourrait loger un poulailler complet. Ensuite le goudron est récent mais on a l’impression qu’ils se sont évertués à goudronner le fond des trous au lieu de les reboucher.
Grande plaine de culture et d’élevage, beaucoup de pins, paysage landais. Cette région est très propre, on ne voit aucun détritus sur le bord des routes, aucune carcasse de voiture ou de camion et on se demande si l’on est toujours au Brésil. Pas un radar, pas un gendarme couché sur 300 kms, c’est la première fois que l’on voit cela.
Nous arrivons à Sao José de Norte où nous pouvons déjeuner tranquillement avant l’arrivée du ferry.
Il est pratiquement 16h00 lorsque nous débarquons à Rio Grande. Il reste 260 kms jusqu'à la frontière, si la route est bonne c'est jouable, nous serons à proximité de l'Uruguay.
BR471, de grandes lignes droites très roulantes mais les radars automatiques et les gendarmes couchés sont de retour. La petite route qui mène sur 17 kms à la plage de Hermenegildo est maintenant goudronnée et nous nous installons au camping Pachuca peu avant 19h00.
Jeudi 21 décembre 2017
Ciel toujours gris.
Nous quittons ce petit village sympa et à 9h00 nous sommes au poste frontière côté brésilien. Nous sommes seuls mais ce n’est pas pour cela que nous passons vite. Pour l’immigration cela se passe en 2 minutes mais pour sortir le véhicule il faut attendre une personne de la recette fédérale et cela met un temps certain. Un petit tour dans un bureau de change pour nous débarrasser de nos réals et de nos dollars et à 10h00 nous sommes au poste Uruguayen. Le douanier est super sympa et le contact en espagnol est nettement plus facile. C’est incroyable cette sensation de nous sentir plus libre. Le Gps indique 9h10, nous avons récupéré une heure.
Nous quittons le Brésil et ses routes dont aucune n'est totalement plate et lisse, ses radars automatiques et ses gendarmes couchés. Je regrette bien de ne pas les avoir comptabilisés. Souhaitons que cela ne devienne pas comme cela chez nous. Ces radars automatiques nous en avons vu des centaines, plus de la moitié ne fonctionne pas mais lorsque l'on s'en aperçoit il est trop tard et le but est atteint, tout le monde a ralenti et très souvent pour rien.
Retour accueil Noël à Atlantida Tranquiloubilou aux Amériques