Mardi 21 mars 2017
Il reste 157 kms et il faut monter à 4800 m.
Paso de Jama (Chili en camping-car)
Les paysages sont toujours aussi magnifiques.
C’est dans la dernière côte avant le col, il reste un petit km, que Tranquiloubilou fait encore des siennes; Quelle misère!!!! Rétrogradage surement trop brusque et manque d'oxygène contribuent à l'échauffement moteur. Nous voilà sur le bord de la route à attendre que cela refroidisse. Nous nous voyons là pendant des heures. Le liquide de refroidissement déborde par le vase d’expansion. Mais c’est sans compter sur la gentillesse d’un routier argentin qui vient à notre rescousse. Il commence par me dire de mettre le moteur en marche et de maintenir une légère accélération constante afin que le moteur puisse refroidir. Le voilà parti dans un cours de mécanique. C’est amusant nous avons l’impression de comprendre l’espagnol. En tout cas le mano de température descend à vue d’œil. On refait le niveau de liquide de refroidissement. Notre mécano sauveur dit que nous pouvons repartir sans nous inquiéter. Après l’avoir remercié, c’est dans un grand nuage de fumée que Tranquiloubilou reprend sa progression. Il a quand même fallu que j'enclenche le pont arrière pour l’aider à démarrer.
C’est avec un ouf de soulagement que nous passons le premier col à 4800m.
Paso de Jama (Chili en camping-car)
La route descend sur un plateau à 4600 m et Tranquiloubilou reprend 90/100 dans les lignes droites comme s’il ne s’était rien passé. Le deuxième passage à 4800 m se fait sans problème de chauffe mais il faut dire que cela monte plus progressivement que pour le premier passage. Les paysages sont fantastiques.
Paso de Jama (Chili en camping-car)
Il faut maintenant amorcer la descente. 45 kms pour passer de 4800 à 2600. Nous nous arrêtons à mi-parcours pour déjeuner, afin de laisser reposer les freins, car même si c’est frein moteur au maximum cela sent un peu le chaud.
Paso de Jama (Chili en camping-car)
Le plus dur sont les 20 derniers kms en ligne droite où l’on a l’impression de descendre un mur. Deuxième, première constamment afin de retenir les 4 tonnes de Tranquiloubilou.
Nous arrivons à San Pédro vers 16h00 sans avoir été gênés par l’altitude. Nous prenons des granules de coca toutes les 4 heures depuis 2 jours et avons bu des infusions avant et pendant la montée. Effets réels ou psychologiques ? En tout cas nous n’avons ressenti aucun mal de tête ou autre.
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