Dimanche 29 janvier 2017
Un joyeux anniversaire à notre petite Coleen qui fête ces 12 ans aujourd’hui.
Ce matin nous nous rendons aux thermes de Copahué. Erreur ! Je pensais que c’était juste des bassins d’eau chaude et que l’on pouvait s’y baigner sans problème. Or à Copahé ce sont des bassins pour des traitements médicaux. Les gens sont badigeonnés d’une espèce de boue et se trempent dans ces bassins. Il y a bien un bassin, laguna verde, ou apparemment on pourrait aller mais franchement cela ne nous tente pas du tout, cela ressemble plus à un bouillon de culture qu’à de l’eau. Nous descendons à Caviahué où nous stationnons à l’aire de récréation pour déjeuner. Il y a déjà de nombreux argentins qui font le barbecue et étrangement ici tout est calme. Pas de sono à fond comme dans beaucoup d’endroit le dimanche.
Après déjeuner nous croisons Eric et Monique, Les Boulégons. J’espérais bien les rencontrer. Je suis leur blog depuis leur premier voyage en Amérique du sud. Ils devaient partir en Octobre dernier pour l’Asie mais certains pays n’ont pas donné leur accord pour le camping-car et de ce fait ils sont revenus en Amérique du sud. Ils ont débarqué très peu de temps après nous.
Nous discutons un bon moment puis nous reprenons la route. Deux choix : direction le nord 130 kms de piste ou le sud puis le nord 230 kms de route. Devinez!
Nous choisissons la deuxième solution.
Nous nous stationnons au camping de Las Lajas, malheureusement pour rien car il n’y a pas de wifi. Camping avec des sanitaires récents et très bien entretenus. Nous y retrouvons Serge, cycliste ardéchois rencontré à Los Laureles au Chili qui remonte avec son ami argentin, Diego jusqu’au Panama en vélo. Nous les invitons à prendre l’apéritif et nous dînons ensemble. Dominique a préparé un bon petit repas.
Lundi 30 janvier 2017
Il fait déjà chaud à 8h du matin. Nos cyclistes partent vers Zapala pour prendre un bus qui doit les conduire à Salta. Plus de piste pour l’instant je fais donc un nettoyage des panneaux solaires avant de partir. Le débit d’eau est tellement peu important que nous partons sans faire le plein.
Las Lajas-Chos Malal, la Ruta40 se promène sur un plateau, entre 700 et 1200m d’altitude sur 157 kms. Des paysages superbes malheureusement gâchés par les brumes de chaleur.
Pas dix voitures , et un seul camion, cela fout un peut le trac, si l'on pense à une panne éventuelle.
Nous nous arrêtons à Chos Malal pour déjeuner. Impossible de faire le plein d’eau, celle-ci est coupée tous les après-midi et impossible de retirer de l’argent avec nos cartes Visa et Mastercard, le pied quoi ! Nous trouvons une rue à l’ombre pour déjeuner car la chaleur est accablante.
Nous reprenons la Ruta40 vers 14h et nous embarquons un jeune couple d’auto-stoppeur. Elle est de Cordoba, il est Brésilien. Inutile de vous dire que la conversation n’a pas été longue. Chos Malal-Barancas 125 km avec un col à 1500m. Toujours des paysages grandioses mais toujours ces brumes de chaleur et les photos ne reflètent pas du tout ce que nous avons vu. Nous arrivons à Barancas vers 16h30. Nous ne voulons pas aller plus loin ce soir car la Ruta 40 est en ripio sur 70 kms, d’après l’office de tourisme de Chos Malal. Nous sommes obligés d’aller dans un camping, nous n’avons pas réussi à faire notre plein d’eau.
L’hôtel El Domuyo accepte les camping-cars. L’endroit est calme, abrité du vent et du soleil. Nous pouvons y faire le plein d’eau mais il vaut mieux ne pas avoir besoin des douches et des toilettes ; ce qui est heureusement notre cas. Je vais faire un tour à la Policia pour avoir confirmation de l’état de la ruta40. Ripio 80 kms bueno.
Mardi 31 janvier 2017
Nous quittons le camping à 8h30 afin de ne pas avoir trop de chaleur sur la piste ; et je m’en doutais un peu, Martina et Henrique, notre jeune couple argentino-brésilien est au bord de la route. Nous les embarquons.
Au bout de quelques kms cela sent le caoutchouc brûlé. Je descends faire le tour du camion mais apparemment rien d'anormal.
Nous repartons.
Ruta 40, Argentine en camping-car
Ruta40, cette route mythique qui traverse l’argentine sud-Est – Nord-ouest n’est pas totalement goudronnée. Nous avions déjà eu 72 kms de ripio entre Très lagos et Gobernador Grégorès nous en aurons 80 entre Barancas et Malargué.
220kms, 50kms de belle route puis 100 kms de piste, en réalité, plus ou moins roulante, 20 à 50 km/h, entrecoupée de petits morceaux de bitume. Ripio avec tôle ondulée plus ou moins prononcée, pierres, terre, tout y est, mais les paysages, de création volcanique sont fabuleux.
Le Rio Grande (rien à voir avec son homologue mexico-américain).
Puis 70 kms goudronnés. Le tout sur un plateau en moyenne à 1500m avec un col à près de 2000m. En France si l’on monte à 2000m on est assuré d’avoir un ravin d’un côté ; Ici ce qu’il y a d’amusant c’est que c’est plat de chaque côté de la piste. La descente du col nous amène sur un immense plateau à 1400 m d’altitude environ, recouvert par la brume de chaleur. Nous arrivons à Malargüe à 13h. Nous déposons nos auto-stoppeurs car nous restons ici, il nous faut remplir le réfrigérateur et les magasins n’ouvrent qu’à 17h. Banque, repas à l’ombre puis un petit arrêt chez un glacier pour le dessert et c’est 17h00. Les journées passent vite.
Après le super marché, nous allons nous installer au camping de Malargüe.
Devinez qui nous retrouvons là-bas ? Regardez bien au fond. Oui, c’est bien la grosse sauterelle verte. Nous ne nous attendions pas à la rattraper. Tout comme nous, Werner et Cornélia ont passés quelques jours dans un garage. La Carretera Austral a eu raison du train avant du Mercédès. Remplacement des rotules et des pneus. Nous passons la soirée ensemble autour d’une bonne bouteille de blanc.
Mercredi 01 février 2017
Journée intendance.
L’orage d’hier soir, sans pluie, a quand même rafraîchit l’atmosphère, heureusement car nous avons décidé de passer la journée au camping pour faire un grand ménage à l’intérieur du camping-car et un lavage complet. Avec ce que nous avons enlevé de poussière, Tranquiloubilou a dû perdre 10 kg.
Nous venons de le changer de place et j’ai vraiment l’impression qu’il tourne mieux. N’importe quoi ! Mais j’ai toujours eu cette impression à chaque fois que je nettoyais un de nos véhicules.
Il n’est pas beau après son grand nettoyage ?
L'après-midi je vais faire un petit tour sous le camion afin de voir s'il n'y a rien d'anormal et là je découvre d'ou venait l'odeur de caoutchouc brûlé. Je dis "venait" car toute la suite du voyage, hier, nous n'avons rien sentit. Le pneu arrière gauche frotte contre l'amortisseur. D'où peut venir ce problème, qu'il va encore falloir solutionner avant de repartir.
Retour accueil Canyon de Atuel Tranquiloubilou aux Amériques
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