Jeudi 02 février 2017
Il nous faut avant de partir solutionner ce problème de frottement du pneu arrière gauche sur l’amortisseur. Il fait encore un temps superbe et la journée s’annonce chaude.
Mardi, en arrivant à Malargüe, j’avais repéré un garage marqué, Fiat, Scania, Mercédès. Nous y allons donc directement et le Dario (le patron) comprend tout de suite ce que je lui dis. Je dois faire des progrès. Un mécano se met immédiatement au boulot et supprime les protections supérieures des amortisseurs. D’après le Dario, cela ne pose pas de problème, j’espère qu’il dit vrai. Pendant notre attente au garage, nous voyons arriver Erick et Monique. Il nous ont vu garés sur le côté avec une roue en moins, ils ont cru que Tranquiloubilou avait une nouvelle fois crevé.
Il est maintenant midi. Trop tard pour partir vers le canyon del Atuel. Nous allons nous installer pour déjeuner devant le glacier où nous étions avant-hier. Il y a un peu d’ombre et surtout nous pouvons nous connecter au wifi du glacier, ce qui nous permet de contacter la famille et de mettre mon blog à jour.
En fin d’après-midi nous retournons au camping pour la nuit et nous y retrouvons Erick et Monique.
Dominique prépare un petit apéro. Nous discutons évidemment voyage mais aussi famille. Très agréable. Nous sommes vraiment contents de vous avoir rencontrés.
Vendredi 03 février 2017
Nous quittons le camping à 9h30 et reprenons la Ruta40, plein nord. Nous traversons une immense plaine, cultivée au début puis on retrouve cet horrible paysage de pampa. Peut-on parler de plaine à 1500m d’altitude? En tout cas c’est plat, la route est belle et l’on roule à 100km/h sans aucun problème. A l’entrée de El Sosnéado, un gendarme appuyé contre un arbre, sans même se déplacer nous crie:
- Are you francès ?
- Oui
- good, bon voyage
en tendant le pouce vers le haut.
Nationale 144 direction San Rafael. La ruta40 continue vers le nord mais en piste. Nous passons devant la salinas de diamante. Nous hésitons un instant mais nous n’y allons pas, c’est une exploitation de sel comme une autre. Nous irons au Salar d’Uyuni et aux salines de Maras, ce sera certainement plus grandiose. Rp 180 direction El Nihuil.
Nous nous arrêtons au bord du lac quelques instants. Le mécano m’avait dit de vérifier le serrage des roues arrière, après une centaine de kms.
Canyon de Atuel, Argentine en camping-car
Nous repartons cette fois-ci pour le canyon del Atuel. Rp 173 piste roulante au départ, comme beaucoup. Plusieurs lacets permettent de descendre rapidement dans le canyon au niveau de la première usine hydro-électrique.
Nous nous arrêtons déjeuner près de la première retenue d’eau. Il y en a trois dans le canyon avec trois usines hydro-électriques. La piste est très fréquentée, de nombreuses voitures et bus.
Canyon de Atuel, Argentine en camping-car
Canyon de Atuel, Argentine en camping-car
Il nous reste 37 kms pour arriver à notre bivouac du soir et à la vitesse à laquelle nous progressons, les arrêts photo sont nombreux, il ne faut pas trop tarder. Les couleurs des roches sont superbes, vert, jaune, orange. Après la 3ème usine il faut remonter tout ce que nous avons descendu. Nous arrivons au-dessus du lac « réservoir vallée grande ». C’est splendide. Après le lac, la route est goudronnée. Nous sommes à 9 kms de notre bivouac. Un monde fou sur cette route mais les campings sont loin d'être bondés. Nous passons devant un camping avec wifi, nous nous y arrêtons mais nous fuyons lorsque l'on nous annonce le prix, Ars500 la nuit. Nous avons tout ce qu’il faut, 30 euro juste pour le wifi cela serait de la folie ! Si encore il y avait une piscine mais même pas.
Nous arrivons au bivouac trouvé sur Ioverlander. Il est vrai que l’endroit est très chouette, au bord du rio Atuel, sous les arbres avec des barbecues, il s’agit d’un ancien camping.
Ce que Ioverlander ne dit pas et auquel j’aurai dû penser c’est que bien évidemment c’est constellé d’ordures. Comment peuvent-ils massacrer un tel endroit en laissant traîner tous leurs déchets.
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