Le blog de charisma45

Dimanche 27 novembre 2016

Ciel bleu, grand soleil, tout est parfait. Nous passons la douane argentine à la vitesse grand V, ainsi que l’émigration et la douane chilienne. Ensuite la Sag, vous savez ce contrôle des produits d’origines animale et végétale. Nous déclarons évidemment le miel Du Chili acheté à Punta Arenas et nous avons gardé le ticket de caisse, un oignon, l’ail et une pomme de terre cuite. Le douanier nous montre que sur le miel c’est écrit origine Chili, pas sur l’oignon. Il nous laisse l’ail apparemment importé de Chine. Il ouvre tous les placards et le réfrigérateur. Il nous pique jambon cru, saucisson, le tout emballé sous vide et les œufs ; l’enf…é. Il nous dit que nous pouvons tout manger avant de passer la frontière. Il est bon celui-là, on ne va pas s’empiffrer un saucisson, 6 tranches de jambon et 6 œufs à 9h00 du matin. Donc l’idéal pour entrer au Chili, c’est onze heures, car on peut rester sur place pour manger s’il reste des produits interdits. Il emmène aussi le sac poubelle. Tant mieux, je n’ai pas eu à le faire. Ensuite il veut voir les soutes. Finalement, j’aurai préféré le labrador, il est moins efficace. Je pense que ce douanier a trouvé de quoi faire le casse-croûte de 10h00 de sa compagnie des douaniers. Et je ne comprends toujours pas à quoi sert ce contrôle.

Nous repartons sur la piste ...............

.................et nous arrivons au Parc de manchots empereur de Camaron peu avant midi ou un monsieur nous fait des grands signes en montrant le côté droit du camion. Crevé à l’arrière droit. La voiture à côté est crevée à l’avant gauche. Bon, restons calme, nous allons d’abord voir les pingouins. Oui, ils sont bien là. Peut-être une cinquantaine à 25-30 mètres, face à nous, il faut donc les jumelles où le téléobjectif. Franchement, cela ne vaut pas le déplacement, c’est cher payé (12000 Clp/pers), surtout si en plus on y laisse un pneu.

Il faut donc maintenant que je change la roue. La galère ! Heureusement que Marcello, chauffeur du mini bus de tourisme garé à coté vient spontanément à notre secours. Rilax, rilax, dit-il ! Il nous faut trois crics pour arriver à décoller la roue du sol. L’opération terminée, Marcello qui se nettoie un peu dans le CC refuse toute rémunération. Muchas Gracias Marcello. Nous lui offrons une bouteille de vin français.

Un deuxième tour dans le parc. On ne sait jamais, si un manchot avait eu l’idée de traverser la rivière et de s’approcher. Mais non, ils sont toujours immobiles, au même endroit que ce matin.

Nous repartons en espérant vivement ne pas crever à nouveau. Nous stationnons à Cerro Sombrero pour la nuit. Cerro sombrero qui est une petite ville née de la recherche du pétrole n’a que peu d’intérêt. Elle en a un primordial pour les voyageurs : Une grande place au centre, entourée de bâtiments et totalement abritée du vent. Nous serons tranquilles pour la nuit. Peu avant 20h00, un pick-up avec une cellule, immatriculé en argentine vient se garer derrière nous. Il s'agit d'un couple de français, d’Antibes. Ils sont venus en avion et ont loué le véhicule à Buenos aires pour un mois. Ils descendent à Ushuaia. Nous leur donnons quelques renseignements et finissons tranquillement notre hot dog acheté au kiosque sur la place. Nous avons dérangé la dame qui rangeait sa cuisine pour fermer.

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