Mercredi 28 septembre 2016
Nous quittons Gualeguaychu après quelques achats de fruits et légumes.
Argentine en camping-car
Nous prenons la route 14, route à 4 voies qui traverse la Mésopotamie, cette partie marécageuse qui forme le delta du Parana. Puis traversée du Parana Guazu et du Parana avant d’arriver à Zarate.
Nous ne nous y arrêtons que pour déjeuner sur le parking d’une station-service YPF, juste après le péage. Là aussi, pour avoir le wi-fi, c’est une vraie galère. Il nous reste une centaine de kms jusqu’à Tigré. La circulation à l’approche de cette banlieue de Buenos Aires est beaucoup plus dense. Nous arrivons à Tigré vers 16h et finissons par trouver un endroit sympa pour passer la nuit (S34°25’05.53’’ W58°34’46.83’’). Inutile de dire qu’à l’office de tourisme, on ne vous envoie que vers des parkings payants. En fait, après avoir vérifié la possibilité auprès d’une patrouille de police, nous stationnons sur le bord du canal juste en face le musée du maté. Les flics, sympas, nous disent qu’ils avaient repéré les camping-cars et qu’ils les surveillent. Pour surveiller ils surveillent, il ne se passera pas une demi-heure sans qu’il y ait le passage d’une voiture de police. Elle est très présente dans tout ce quartier touristique.
Elle est très présente dans tout ce quartier touristique. Nous allons nous balader dans Tigré. Tigré est un peu comme Venise ou Bruges, c’est une ville entourée de canaux. Nous envisageons une balade en bateau dans le delta du Parana.
Jeudi 29 septembre 2016
Je me réveille vers 5 h comme d’habitude, mais ce matin, j’ai une très forte pression dans la tête et j'ai beaucoup de difficultés à garder mon équilibre. Je manque de tomber à chaque fois que je m’assoie ou que je me lève. Dans la série, hôpital à l’étranger, après l’hôpital de Brasov en Roumanie, j’ai testé pour vous l’hôpital de Tigré en Argentine.
Une fois que j’ai commencé à marcher, je n’ai plus de problèmes de stabilité, mais j’ai toujours cette très forte pression dans la tête qui me tracasse énormément. A 8h30, après 900m à pieds, nous sommes devant l’hôpital. Et là, à la vue du bâtiment, on se pose des questions, on entre où on n’entre pas ? Cela fait peur ! On entre et un gardien nous demande ce que nous voulons. Le moment est venu de tester notre espagnol. Il téléphone et nous dit de nous asseoir, un médecin va nous recevoir. 5mn après on me fait entrer dans une petite pièce où il n’y a qu’un bureau et une table d’examen et une femme souriante, la quarantaine, qui écoute mes explications. Elle semble avoir compris mon castillan puisqu’elle sort d’un tiroir un appareil pour voir le fond de l’oreille.
Très forte inflammation du conduit auditif et elle me donne des gouttes pour 7 jours à mettre dans les deux oreilles toutes les quatre heures. Une inflammation du conduit auditif, peut-elle conduire à ce genre de symptôme ? Est-elle médecin ? J’avais déjà ces problèmes d’équilibre sur le bateau, mais pas cette forte pression dans la tête et j’avais mis cela sur le compte de la mer. Nous allons à la Pharmacie. La pharmacienne sert une cliente à travers la grille. Elle nous ouvre, nous sert et referme la grille à clé dès notre départ. Ce n’est pas rassurant. Presque toutes les maisons sont d’ailleurs munies de grilles aux fenêtres, et portes, même avec les volets. J’ai certainement dû chopper un coup de froid dans les oreilles sur le bateau lors de nos sorties sur le pont par grand vent. Hier soir lors de notre promenade dans Tigré le vent était encore très fort sur le bord du canal. La balade en bateau dans le delta du Parana, n’est donc plus d’actualité. Nous allons nous promener dans la ville, trouver du wi-fi dans un café pour communiquer avec la famille.
Nous visitons le musée du maté. Le musée est intéressant mais le maté ce n’est pas bon. D’abord cela sent le foin après réflexion je pense que le foin, une fois trempé, doit avoir le même goût. Nous visitons ensuite un très beau musée. Le musée de l’aéronavale.
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