Mardi 11 octobre 2016
Tranquiloubilou fait ses premières armes sur le Ripio.
Le Ripio est une sorte de cailllou avec lesquels sont fait les pistes. Suivant la densité de passage se forme cette espèce de tôle ondulée sur la piste. Dès que l’on commence à rouler là-dessus, on a l’impression que le camping-car est en train de se démonter de partout tellement cela vibre. Il n’y a que 2 façons de faire. Soit rouler à 5 km/heure de façon à ce que les pneus épousent les formes de la piste, mais dans ce cas-là il nous faudra 20 ans pour visiter l’argentine, soit chercher la bonne vitesse pour que le véhicule vole sur les bosses. La bonne vitesse pour Tranquiloubilou est 70-75 km/h. La difficulté est d’atteindre cette vitesse, à cause des vibrations engendrée. Un fois atteinte, il faut la conserver et là encore ce n’est pas facile car les chaos ont tendance à faire relever le pied de l’accélérateur. Enfin tout baigne pour Tranquiloubilou, une fois cette vitesse atteinte, les vibrations importantes disparaissent et le bruit à l’intérieur est bien moins important.
Nous nous arrêtons à la réserve faunistique de Berméjà afin d’apercevoir du haut de la falaise une colonie de Lobo marinos. Il n'y a pas grand intérêt. Les animaux sont beaucoup trop loin.
Nous reprenons ensuite la Rp1 en direction de San Antonio del oeste. Nous nous arrêtons pour déjeuner à Bahia creek, puis le soir en bord de piste, au milieu de nulle part, sur le bord de l’océan. Quelle misère !! encore un bivouac unique.
Oui mais voila, il faut d'abord réparer les c.......s. En effet, en repartant après déjeuner, nous avons oublié de refermer le lanterneau. Je ne vous parle pas de l'état du camping-car. Tout est gris à l'intérieur. De la poussière partout, la table, les sièges, le lit. Tout est à secouer et à essuyer.
Mercredi 12 octobre 2016
9h30 Nous quittons ce bivouac où nous n’avons entendu que le bruit de l’océan. Un petit tour à San Antonio Est, juste pour voir. Rien de folichon.
Nous récupérons la Rn3. Prochaine étape, Puerto Madryn. Cette route est vraiment fastidieuse. Toujours des lignes droites interminables. Des camions qui peuvent atteindre 30m de long. Compte tenu de la force du vent, aujourd’hui il faut vraiment faire attention lorsqu’on veut les doubler.
Nous traversons Sierra grande. Le vent est tellement fort qu’il y a des projections importantes de poussière. On se croirait dans ces films américains ou l’on vous montre une ville en plein désert, vide et traversée par des nuages de poussière.
Puerto Madryn, (Argentine en camping-car)
Nous arrivons à Puerto Madryn en fin d’après -midi, sous un ciel si gris qu’un canard s’est pendu. Ah non !!! ça c’est pour la Belgique. En attendant le ciel est tout gris, il y a un vent épouvantable. Nous allons faire quelques courses et nous nous installons au camping ACA de Puerto-Madryn. Un camping qui ne correspond pas encore à ce que l’on trouve en France mais qui s’en approche déjà un peu plus. Endroit agréable. Le patron est sympa.
Jeudi 13 octobre 2016
Encore quelques courses et nous attaquons la RP42 en direction de la péninsule de Valdès.
Nous nous arrêtons pour déjeuner sur une petite plage, playa Manara (S42°40’38.5’’ W64°59’26.65’’). Quand je pense à tous les camping-caristes, en France, qui se plaignent de ne pas pouvoir stationner où ils le souhaitent.
Nous continuons la piste jusque la Rp2. Nous passons le péage pour entrer sur la péninsule de Valdès et faisons un petit tour au visitor’s center où l’on reçoit toutes les infos nécessaires pour bien visiter la péninsule. Avant d’arriver à Puerto Piramidès, nous pouvons déjà apercevoir des guanacos, des choiques et des maras.
Nous faisons un petit tour à Puerto piramidès pour repérer. Le camping où nous n’avions pas du tout envie d’aller est fermé.
Péninsule de Valdès (Argentine en camping-car)
Nous allons nous installer comme beaucoup à Playa Punta Pardelas. Nous sommes à peine arrivés que les baleines se donnent déjà en spectacle.
Un petit pastis dans cet endroit de rêve.
Vendredi 14 octobre.
Direction Punta Delgada la pointe sud de la péninsule de Valdès. Nous arrivons au Phare. Tiens un restaurant, il est midi, on va pouvoir manger là. C’est amusant car Gérard et Martine dans leur camping-car ont la même idée. Oui mais voilà, le véhicule est à peine stationné, qu’une espèce de cerbère se jette sur nous ; « il ne faut pas stationner là, c’est réservé à la clientèle du restaurant ». Du coup c’est réglé, nous allons déjeuner autre part, mais nous ne pouvons aller à la pointe à pied.
Direction Punta cantor ; nous faisons une belle balade à pieds, qui nous permets de voir, malheureusement de très loin, les éléphants de mer et quelques pingouins.
Le restaurant est fermé, nous déjeunons dans les Camping-cars...............
..........................et nous allons voir une colonie de pingouins d’un peu plus près face à caleta Valdès.
Puis nous rejoignons Puerto Piramides. Nous voulons absolument faire une balade en mer ce soir car la météo annonce 4 jours de mauvais temps. L’agence Botazzi nous propose une sortie en mer de 2h, avec apéro au retour, dans un Zodiac, 15 personnes. M.Botazzi parle français et Romain le guide est Toulousain. Très bien pour les explications.
Un petit tour pour admirer les lions de mer puis les baleines. Une baleine un peu plus joueuse que les autres pousse son baleineau contre le bateau, passe sous le bateau. 2 heures magiques. Après l’apéro, nous allons dîner au restaurant « la estacion ». Très bon restaurant. Voilà une bien bonne journée.
Samedi 15 octobre
Gérard et Martine souhaitent continuer la visite de la péninsule et se rendent à Punta Norte. Nous préférons retourner en ville. Pour nous Valdès n’a d’intérêt que pour les baleines. Les éléphants de mer sont beaucoup trop loin. On ne peut pas les approcher et on ne les aperçoit que des belvédères. Nous irons en voir à Punta Ninfas. Une petite balade sur la plage et les dernières photos de baleines. Après déjeuner nous regagnons le camping ACA à Puerto Madryn. La pluie se met à tomber.
Dimanche 16 octobre
La pluie est incessante. Nous restons dans le camping-car et en profitons pour joindre, famille et amis avec skype et mettre le blog à jour.
Gérard et Martine nous rejoignent dans l’après-midi et nous apprennent que nous avons bien fait de rentrer plus tôt. En effet, ils ont passé la nuit à Punta Pardelas. La piste était tellement glissante que Gérard s’y est repris à 4 fois pour pouvoir monter la côte avec le 4x4, avec un peu de casse. Les pistes ont été fermées et il n’est plus possible de quitter la route.
Lundi 17 octobre.
Le temps est toujours aussi moche. Nous restons à Puerto Madryn. Nous faisons nos courses pour la semaine, nous espérons reprendre la route demain. Je fais permuter mes roues dans un garage poids lourd à l’entrée de la ville. Un petit tour à la banque, déjeuner en ville et retour au camping en espérant le beau temps pour demain.
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