Dimanche 07 avril 2019
Après une journée complète de pluie, le soleil est enfin de retour. Je quitte Mouriès et je me dirige vers la nationale 7. Un petit arrêt pour téléphoner à Monique et Eric, les Boulégon avec qui nous avions effectué un petit bout de route en Argentine et au Chili. Ils sont bien chez eux et je suis invité à déjeuner. Je suis bien content de les revoir mais je n’ai même pas pensé à faire une photo. La flotte revient dès le début de l’après-midi. Des orages et avec un peu de grêle.
En fin d’après-midi je reprends la route afin de me rapprocher de Marseille.
Je stationne sur l’aire de camping-car de Gréasque face à la montagne Sainte Victoire.
Lundi 08 avril 2019
Ouf, beau temps ce matin. Après les services, direction le château de la Buzine, le château de Marcel Pagnol où est présenté une exposition...............
..............sur la vie de Charles Aznavour. Cela n’apporte rien de plus que ce que nous ont raconté les médias mais là on peut prendre son temps pour tout enregistrer. Et je prends mon temps. Il est passé midi lorsque je sors du château.
Je sors de Marseille pour trouver un recoin sur le bord de la route en direction de Toulon afin de déjeuner tranquillement et.................
....ensuite je rejoins Sanary. La côte est bordée de parcmètres mais en cette saison tous les parkings sont vides. Difficile de trouver un endroit pour stationner en camping-car.
Je vais donc m’installer au ‘’jardin de la ferme’’ à six-fours-plage. Petit camping à 400 mètres de la plage, l’endroit est vraiment chouette et tranquille. Il y a intérêt à réserver à l’avance pour venir ici en saison estivale.
Petite promenade sur le port du Brusc............
..........et je longe la mer jusqu’ à l’île du grand Gaou. Très belle promenade mais même si le soleil brille, le vent est plutôt frisquet.
Des parkings payant partout, un vrai jackpot! Je rejoins le camping en longeant la mer.
Mardi 09 avril 2019
Beau soleil ce matin. Pour rejoindre Menton je veux essayer de longer la côte afin de revoir des endroits où je suis venu étant enfant, avec mes parents et où nous avons habité avec Dominique au début des années 80. Il ne me faut que 3h30 pour rallier la plage du Dramont mais il est évidemment impossible de stationner à moins de s’installer au camping.
Agay, les deux campings dont un où nous avions séjourné avec mes parents en 1963, ne me tentent pas du tout. A l’époque lorsque l’on sortait du camping on prenait une toute petite route à pieds pour rejoindre la plage. Elle passait sous le pont du chemin de fer et si je me rappelle bien on était obligé de se serrer contre des haies pour laisser passer les voitures ; celles-ci se croisaient difficilement sous le pont. Aujourd’hui la route est large, il y a des trottoirs et les camions passent sous le pont. Ces campings ne m’intéressent vraiment pas, aussi je rejoins la nationale 7 puis la D837 afin de m’approcher du lac de Saint-Cassien où je peux enfin m’installer pour déjeuner, il est presque 14h00. Une petite balade au bord du lac où nous venions souvent lorsque nous habitions Vence, avant la naissance de notre fils aîné; cela fait maintenant 38 ans puisqu'il a bien failli naître ici, au bord du lac. Le ciel gronde et se couvre d’énormes nuages noirs, je file à Montauroux mais le camping est fermé. Dommage je vais être obligé de rejoindre un de ces hlm à touristes en bord de mer, alors je prends la direction d’Antibes.
Je ne reconnais plus rien. A l’époque, je trouvais qu’il y avait trop de constructions sur cette côte mais maintenant c’est atroce, il n’y a pratiquement plus d’espace libre entre Marseille et Menton. Mais avec un peu d’effort ils arriveront bien à bitumer et bétonner les quelques m² qui ne le sont pas encore. Je m’installe au camping "la vieille ferme" dans le parc de Vaugrenier à Villeneuve Loubet, c’est encore là que je serais le plus tranquille.
Mercredi 10 avril 2019
Cagnes sur mer, je ne retrouve même pas la route qui mène à la colle sur loup et je suis obligé de brancher le gps. Le camping où je m’étais installé en arrivant en 1979 est toujours là. Vence qui était une petite ville très agréable en haut d’une grande côte qui montait de Cagnes et en passant sur le coté de Saint Paul touche maintenant Cagnes sur mer tellement cela s’est construit. Je ne voudrais vraiment plus habiter ici. Impossible de stationner à Vence tellement il y a de monde. Qu’est-ce que cela doit être l’été ? Je file vers Gattières et là aussi la jolie petite route, sur laquelle je m’amusais à rouler vite, tout est relatif, avec le buggy, s’est élargie. Les maisons ont poussé un peu partout éliminant une grande partie des arbres qui bordaient la route. Seuls les terrains trop abrupts ou trop à l’ombre ne sont pas construits. L’arrière-pays est vraiment défiguré. Je fais quelques courses à Carros et je vais m’installer sur un parking à Castagniers, sur le bord de la nationale 202, pour déjeuner.
L’après-midi je vais à la Roquette sur var, au camping à la ferme où nous nous étions installés, en caravane, à la naissance de notre fils aîné. C’est devenu un vrai camping et je souhaite y passer la nuit. Ils ne reçoivent pas de camping-car en ce moment à cause de la pluie, le terrain est soi-disant trop meuble.
Je retourne donc sur le parking de Castagniers qui n’est interdit aux camping-cars que le week-end. Encore une interdiction illégale puisqu'elle est dirigée exclusivement vers le camping-car. Si l'on cherche bien, on aperçoit Tranquiloubilou.
Jeudi 11 avril 2019
Encore de la flotte, ce matin. Nuit tranquille malgré la proximité de la RN202. Je n’ai pas envie de passer par Nice pour rejoindre Menton, on verra plus tard que j’aurai certainement mieux fait de passer par le bord de mer.
M614 direction Castagniers-village.
Aspremont. Dommage de faire cette route sous la pluie.
Tourette-levens puis direction Contes par le col de Châteauneuf. La route n’est pas large et évidemment ce qui devait arriver arriva. Un camion benne ; un huit roues, 26 ou 32T. Cela passe oui, mais sans conter qu’en serrant au maximum sur la droite, la roue avant droite de Tranquiloubilou mord un peu le talus ce qui envoi le haut de Tranquiloubilou contre la benne du camion qui lui est à l’arrêt, serré au maximum contre la paroi rocheuse. Je ne peux plus bouger sans faire de dégâts. Un automobiliste me guide et j’arrive à décrocher Tranquiloubilou du camion. Je suis tellement content de me sortir de ce merdier que je pars sans faire de constat. C’est après coup que je me dis que je suis complètement naze, Tranquiloubilou est assuré tous risques et en plus ce camion n’avait rien à faire ici, la route est interdite au plus de 19T.
C’est les nerfs !!!! Je m’arrête au col de Châteauneuf.......
..........pour constater les dégâts. J'en pleure de rage, tranquiloubilou était tout beau et il va rentrer défiguré. Il faut que je me calme. L’idéal serait d’aller visiter le vieux village à pieds mais il pleut toujours.
Je repends la route vers Contes, sous la brume. La descente, en camping-car est impressionnante et interdite au plus de 11m et plus de 19T.
Col de Nice, Col de Braus, chez nous aussi il y a de belles routes de montagne. Je stationne, peu après midi, sur l'aire de camping-car de Sospel, où nous sommes déjà venus plusieurs fois, dont une avec le Concorde.
La pluie s’est enfin arrêtée et une bonne marche après le repas, me permet de me détendre mais j’en rage toujours d’avoir amoché le camping-car qui venait d’être repeint.
Le fort Saint Roch ne peut se visiter que le week-end, dommage.
Je descends dans Sospel ..........
.........et je flâne un peu dans les rues, où l'on peut voir de jolies portes, avant de rejoindre le camion pour préparer mon repas du soir.
Vendredi 12 avril 2019
Le temps semble vouloir s’arranger un peu. Il ne me reste que 15 kms de descente pour arriver à Menton et c’est peu avant 9h que j’installe Tranquiloubilou dans un recoin de Menton à, à peine 100 mètres de chez mon oncle et ma tante. Je dois aller chercher ma mère à l’aéroport de Nice, lundi soir, je repartirai donc mercredi. Je devrai être tranquille pour 5 nuits.
Je peux donc maintenant aller les retrouver. Grand étonnement puisqu’il ne m’attendaient que Dimanche.
Lundi 13 avril 2019
Soleil ce matin mais ce n’est pas la chaleur habituelle de la côte d’azur.
Un message sur le blog auquel je réponds, de suite comme d’habitude. Un habitant de Menton qui suit le blog. Rendez-vous est pris avec Jérôme pour le café.
Mercredi 15 avril 2019
5 jours stationné dans Menton, sans problème avec la police, mais nous ne sommes qu'au mois d'avril. Plus difficile l'été.
Du soleil pour la route, c’est très bien. Départ 9h par la grande corniche.
Monaco,
Le cap Ferrat,
Je récupère la M620 bis qui double, le long du Var, la nationale 202. Elle permet de rouler un peu plus vite jusqu’à Carros. Les sommets du Mercantour sont encore enneigés, ce n’est certainement pas le moment de vouloir passer par les cols de la bonnette et du Restefond. Nous y étions passé en 1978 en rentrant de Corse ; c’était le 2 juillet et la route était ouverte de la veille. Il y avait de la neige plus haut que la voiture. J’y retournerai bien en camping-car mais je doute que le Concorde y soit autorisé.Traversée du Var à La roquette sur Var et la 202 direction Entrevaux, que nous avions visité lorsque nous avions emmené visiter Nice, les deux copines japonaises de notre fille Maybelline. Ce goulet est toujours aussi beau. Quelques courses et le plein de gas-oil à l’Intermarché puis arrêt pour déjeuner............
............sur le bord du lac de Castillon. Il est vide. Vidanges à Saint André des Alpes puis nationale 85. Le Gps me fait éviter Digne en passant par la D907 puis la D17, pas trop con, pour une fois.
Sistéron, encore une ville où nous sommes passés des dizaines de fois sans jamais nous arrêter. A chaque fois on se le dit, il faudra bien que l’on s’arrête visiter un jour. N75 direction Grenoble puis Vienne, Givors et A47 direction Saint Etienne. Je ne pourrais arriver chez mon cousin ce soir, je stationne sur un parking de Genilac, trouvé dans Park4night.
Jeudi 16 avril 2019
C’est vers 10 heures que je retrouve mon cousin .................
...............dans son immense terrain qu’il a transformé en petit paradis. Quand il a récupéré ce terrain, c'était une vraie forêt vierge et de la route on ne voyait même pas l'étang. Lorsque la végétation aura commencé à repousser, ce sera très agréable. Dommage qu’il n’en fasse pas une petite aire de camping-car.
C’est la période d’agnelage et ses brebis commencent à mettre bas.
Le bouc, lui est attaché, sans cela il a vite fait de mettre les adjas malgré la puissante clôture électrique. Il s’en contrefout, rien ne l’arrête. Nous déjeunons ensemble à l’aire des vérités de Lapalisse, ce self est décidément très bien, c’est tellement rare, et je reprends la route direction Nibelle. Je réintègre mes pénates en fin d’après-midi, Dominique n’est pas encore rentré du boulot.
Ainsi s’achève mon voyage au Maroc. Le Maroc, c'est avant tout une multitude de paysages sublimes, quelques très belles villes historiques, un temps merveilleux et surtout des gens extrêmement gentils. J’y retournerai mais j’espère que cette fois ce sera avec Dominique.
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