Mardi 26 février 2019
Je peux donc reprendre la suite de mon voyage. Il ne me reste plus qu’un mois et demi d’autorisation de présence sur le territoire marocain et il y a encore beaucoup de chose à voir. Nationale 1 direction Guelmim.
Puis P1915 à gauche avant le village de Sidi H’Saine, Direction Ait Erkha. On retrouve juste une bande de bitume pour un véhicule mais avec de larges bas-côtés. Les paysages sont sublimes.
Je les ai enfin mes photos de chèvres dans les arganiers..........
Puis P1313 jusqu’à la RR102 ....................
..............qui vient de Bouizarkane, jusqu’à Timoulay. Je laisse la direction Tata à droite et prends la P1919 à gauche.
Je ne fais pas attention et je prends la première route à droite comme l’indique le Gps. Il me fait traverser toute la palmeraie pour rejoindre la P1317 au lieu d’aller jusqu’à Ifrane-Atlas. 6 kms à 10km/h mais cette palmeraie est superbe.
Direction Aday..........................
Ici les cultures sont bien avancées mais les parcelles sont petites. Tout doit être encore fait à la main
et P1315 jusqu’à Amtoudi. Il est presque 15 heures lorsque je m’installe dans le camping Id Aissa et je crève la dalle. Un bon petit repas............
..........et je pars en promenade. Il n’y a pas de wifi, il m’est impossible de travailler sur le blog. Trop chaud pour aller visiter un des agadirs,............
...................je me dirige alors à pieds à travers le village afin de rejoindre les gorges et la source de l’oued. Pas besoin de moissonneuse ici.
Les gorges sont magnifiques. Dommage que l’oued soit totalement asséché. Les derniers mètres sont plus difficiles et une fois de plus j’ai fait la c……e de partir en tong. Il est déjà 18h00, je préfère ne pas aller au bout, je ne devais pourtant plus être loin puisque je suis déjà obligé de traverser, sur les rochers, des nappes d’eau.
Je rejoins le camping en passant par la palmeraie. Ce soir restaurant, un tajine de poulet commandée au restaurant du camping. Excellent mais beaucoup trop copieux pour moi. D’autant plus que systématiquement ils me servent une soupe marocaine et un plat d’orange découpée.
Pas de wifi, pas de 4G donc pas d’infos. Heureusement j'ai emmené un disque dur chargé de films.
Mercredi 27 février 2019
Le gardien de l’agadir Id Aissa monte pour 09h30. Mon voisin camping-cariste m’a dit qu’il était monté en une demi-heure. Comme je souhaite ne pas être gêné par la chaleur je commence la balade à 8h30. Je prends le sentier qui monte derrière le camping.
Ouah ! Pour être raide c’est raide. Je me demande comment mon voisin camping-cariste n'a pu mettre qu’une demi-heure alors qu’hier il n’arrivait pas à me suivre dans les gorges. Il m’a mis la pression.
Cela doit être le gardien et manifestement il monte plus vite que moi.
J’arrive devant la porte après 35 mn de grimpette et j’entends les pas du gardien qui aborde le dernier virage.
L’agadir Id Aissa n’est que parfaitement restauré mais c’est très beau et la vue est splendide.
Les greniers où les gens venaient stocker le blé, l’orge….. Attention la tête...
Des citernes récupéraient l’eau…..
.......les ruchers, malheureusement vides.
L'autre chemin d'accès
......... et encore des greniers. Il ne fallait pas être ni grand, ni gros, ni claustrophobe.
Pour redescendre j’emprunte le sentier qui mène au village, plus long et un peu moins raide.
Je traverse le village pour rejoindre le chemin d'accès à l'autre agadir.
Il faut à nouveau traverser la palmeraie avant de commencer cette nouvelle grimpette.
Là aussi c’est très abrupt et la fatigue commence à se faire sentir. 7 ou 8 bornes dans les gorges hier et les 2 agadir ce matin, c’est peut-être un peu trop. Pour un retraité il vaut mieux faire une promenade par jour. Quand je pense que le cardiologue m'a fait passer un test d'effort avant de partir. Sa demi-heure de vélo était une promenade de santé à côté de cette matinée.
Je fini quand même par passer la porte d’entrée de l’agadir d’Aguellouy.
Mais les efforts ne sont pas terminés. La visite commence par les greniers de gauche et il faut non seulement baisser la tête mais progresser pratiquement accroupi sur une bonne vingtaine de mètre avant d’arriver à des salles plus hautes et de pouvoir atteindre le haut de l’agadir. Celui-ci est entièrement restauré et voilà toute l’équipe qui a participé à la restauration.
Au bout de ce chemin un autre agadir mais celui-ci est en ruine. Ouf, je n’ai pas à y aller !
Il reste maintenant à redescendre tranquillement au camping. Tranquiloubilou était prêt à partir, je reprends donc la route de suite direction Tata, mais je vais faire un petit détour vers Tafraoute. Je souhaite que Mohamed fasse une petite retouche sur l’intérieur d’une porte.
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