Samedi 13 janvier 2018
Marieke et Jan fêtent leur 3ème année en Uruguay et organisent une petite soirée barbecue. Je ne sais pas si c’est le massage que Daniel a prodigué à la viande mais elle est excellente.
Mardi 16 janvier 2018
Arrive un Renault Mascotte tout filmé de paysages américains. Un Renault Mascotte, cela ne peut être que des français. Effectivement nous faisons la connaissance de Babeth et Jean-Jacques, un couple du Maine et Loire qui voyage en Amérique du sud depuis 3 ans. Eux aussi sont sur le point du retour, ils souhaitent embarquer en février.
Mercredi 17 janvier 2018
C’est vers 10h00 que nous recevons la confirmation des date et heure d’embarquement. C’est pour le 18 janvier à 10h00.
Nous déjeunons donc de bonne heure. Babeth et Jean-Jacques nous invitent à prendre le café avant de partir. Un aurevoir à tous, Marieke et Yan, Robert et nous filons vers Montévidéo où il y a un parking fermé près du port dans lequel nous devrions pouvoir passer la nuit. Nous quittons Atlantida sous un beau soleil. Nous prenons une dernière fois la Rambla afin de longer la côte écrasée par de gros nuages noirs. Evidemment le parking annoncé sur Ioverlander ne fonctionne plus la nuit, nous filons donc à la Granja Orientala. Nous n’y étions pas restés car le wifi ne fonctionnait pas correctement et nous avions besoin de rester en contact avec Grimaldi. En cette période de l’année il y a à Montévidéo de nombreux touristes et le wifi sature. Ils sont en attente de la fibre qui doit être installée dans les semaines à venir. L’orage éclate et c’est sous la pluie que nous stationnons Tranquiloubilou, prêt à partir pour demain.
Jeudi 18 janvier 2018
Nous quittons la Granja Orientala, peu avant 7h00, après avoir vider toutes les cuves. Le propriétaire nous avait dit 1 heure pour rejoindre le port mais Montévidéo le matin au mois de janvier, c’est comme Paris au mois d’août, le trafic est très réduit et il nous faut à peine une demi-heure. Il n’y a pas grand monde sur le port et surtout pas un café. Comme il est partout interdit de stationner nous sommes obligés de patienter dans le camping-car. Le Grande Brasile est à quai. Il y a là 4 camping-car dont 2 français, 1 suisse et un allemand qui doivent certainement embarquer. Il ne nous reste plus qu’à attendre l’agent Grimaldi.
Vers 8h00 les véhicules commencent à sortir du Grande Brasile et des camping-cars venus en fret sont stationnés près de nous, hollandais, français, allemands.
Soccoro arrive vers 10h30. Elle parle français, c’est elle qui nous avait accueilli à la descente du Grande Africa. Elle nous présente le capitaine qui est descendu sur le quai. Nous attendons les passagers du Grande Brasile pour passer à la douane. Un couple de français en Pick-up 4x4 cellule, une famille de Français dans un énorme cruiser Mercédès et un couple d’Estoniens. Soccoro nous fait passer les premiers et nous n’y restons pas plus de 5 minutes. Nous rejoignons le quai où 3 camping-cars venus en fret ont été déchargés dont 2 français. Nous rencontrons le propriétaire de l’un deux et il nous indique que son véhicule a été fracturé et qu’on lui a volé du matériel. Le responsable de l’embarquement nous fait monter à bord. Nous déposons nos bagages dans une cabine en attendant que la nôtre soit prête et nous allons déjeuner.
Nous sommes les seuls passagers. Le Grande Brasile au premier abord semble plus propre que le Grande Africa. Il est en tous points identique mais l’espace y est mieux utilisé. Le mess n’est pas séparé en 2 entre, officiers d’un côté et passagers d’un autre côté comme sur le Grande Africa. C’est beaucoup plus convivial. Ici, la climatisation est murale et électrique. Les bouches de climatisation au plafond laissent passer un simple filet d’air frais. Donc moins de poussière. Nous déjeunons donc avec le capitaine. Comme nous ne parlons toujours pas Anglais et qu’il ne parle pas le français, difficile d’engager la conversation.
Nous récupérons notre cabine. Evidemment celle où nous avions mis nos bagages était prête et tout fonctionnait. Celle-là, la serrure déconne et comme sur le Grande Africa, même si elle est quand même plus propre, il est préférable que nous fassions notre petit ménage avant d’y installer nos affaires. La salle de bain vient d’être nettoyée à grande eau tout est trempé mais cela ne sert pas à grand-chose de balancer de la flotte à tout va si l’on ne nettoie pas. Pendant que Dominique s’attaque aux tiroirs et à l’armoire, je m’occupe du lavabo et de la douche.
La douche avant (à gauche), après ( à droite)
Le lavabo, c’est identique, je n’ai pas pris de photo, malheureusement.
La chambre est quand même plus propre, d’abord parce qu’il n’y a pas d’énorme bouche de climatisation au plafond, qui dans le Grande Africa, crachait une poussière noire. Tout comme dans le mess il y a une toute petite bouche au plafond qui laisse passer un filet d’air froid et une climatisation murale.
L’après-midi se passe tranquillement entre rummy et promenades sur le pont. La piscine est vide et ici aussi est réservée uniquement au personnel, comme la salle de sport d’ailleurs, seulement sur le Grande Brasile c’est indiqué.
Des châssis-cabine Kia attendent pour embarquer. Puis des Citroën Jumpy. Il descend toujours du bateau de grosses voitures de luxe venues d’Europe, Bmw, Mercédès, Honda, Audi, Range Rover, quelques Mini.
Le repas est à 18h00. Première soirée film dans notre cabine. Il n’y a qu’un petit ronronnement feutré et c’est bien plus agréable de suivre un film que dans le Grande Africa. Le bateau doit appareiller à 2 heures du matin, nous nous réveillerons donc en mer.
Vendredi 19 janvier 2018
A 5h30 je suis sur le pont et le bateau s’éloigne à peine de Montévidéo. En fait il n’a quitté le port qu’à 4h30. Prochaine Escale Santos le 22 janvier. Petit déjeuner 7h30, déjeuner 12h.
La journée s’écoule tranquillement, lecture, jeux, promenade sur le pont. A 18 heures nous sommes au mess. Personne. Rien n’est servi. Nous attendons et à 18h20 nous voyons le capitaine débarquer. Nous ne comprenons rien à son anglais, il parle tellement vite. Enfin nous comprenons qu’il faut aller près de la piscine.
La piscine est remplie mais à cette heure la chaleur n’y est plus. En plus il y a beaucoup de vent. Les tables sont mises. Un des officiers fête son anniversaire. Cochon de lait, viande de bœuf et de poulet grillée, crevettes et riz. Nous arrivons quand même à discuter un peu avec les officiers. Le capitaine est Letton et vie à Riga. Le second est Russe et les autres officiers Bulgares. Le personnel de bord lui est Philippin. Exceptés les pilotes tout le personnel est présent et nous nous apercevons que sur le Grande Brasile tout le monde mange la même chose. Nous avions été choqués de voir, sur le Grande Africa que le personnel philippin, lors de la journée barbecue, n’avait pas le droit à la même viande que les passagers et les officiers.
Nous passons au niveau de Chui et sommes maintenant au large du Brésil. Agréable soirée que nous finissons devant un film.
Grande Brasile (Amérique du sud en camping-car)
Lundi 22 janvier 2018
Il est 05h30 lorsque je monte sur le pont alors que 2 remorqueurs poussent le bateau vers le quai. Nous arrivons à Santos à l’heure prévue. Après le petit déjeuner je m’installe sur le pont supérieur afin d’observer le déchargement et le chargement. L’organisation est toujours aussi impressionnante. Sur le quai à l’avant du bateau les containers s’empilent afin d’être chargés. A l’arrière les voitures descendent, puis les camions, une quarantaine de tracto-pelles, bus remplissent les différents ponts. Embouteillage. Il fait une chaleur à crever et l’on ne peut pas utiliser la piscine.
Il y a un bus scolaire à destination de l’Angola. Les bus et les PL 4X4 sont siglés Volkwagen, ils ne sont donc pas destinés à l'Europe. Nous commençons à nous poser des questions, le bateau ne doit normalement pas aller en Afrique lors de ce voyage, les ports habituellement desservis sur cette ligne étant saturés.
Tout est fini pour 18h00. A 19h00 le bateau est prêt à partir à l’heure prévue mais le pilote et les remorqueurs ne sont pas là. Le départ ne se fait que vers 23h00. Prochaine escale Rio de Janeiro.
Grande Brasile (Amérique du sud en camping-car)
Mardi 23 janvier 2018
Parti de Santos avec 4 heures de retard, nous arrivons donc à Rio sous un soleil superbe avec 4 heures de retard, et le déchargement ne commence qu’en début d’après-midi. Il fait très chaud. Depuis ce matin il n’y a plus un poil d’eau froide sur aucun robinet du bateau. Même sur la partie « froid » des mitigeurs, l’eau coule tiède (presque chaude) et il est impossible de se rafraîchir en prenant une douche.
Les jumpy chargés à Montévidéo sont descendus ainsi que des berlingo, et une quantité importante de C4 lounge chargées à Zarate.
Il y a sur le quai, une trentaine de bus pour l’Angola. Il n’y a maintenant plus de doute, ils ne vont quant même pas trimballer 30 bus jusqu’à Anvers pour les redescendre en Afrique. Nous interrogeons le second et effectivement tout le fret prévu pour Dakar a été chargé et sera descendu à Casablanca. Un arrêt non prévu. Dommage car si nous avions su cela, nous aurions demandé à Catalina s’il était possible de descendre du bateau au Maroc.
Mercredi 24 Janvier 2018
Le bateau n’a quitté Rio qu’à 1 heure du matin. Nous avons maintenant 6 heures de retard sur l’horaire estimé. Nous avons par moment l’impression d’être seuls sur ce bateau. Il faut passer le temps comme on peut, lecture, film, jeux, promenade sur le pont. Toujours un grand soleil mais il y a un vent très fort et il ferait presque froid. Il n’y a pas moyen de s’asseoir sur le pont de ce bateau. Pas de banc comme sur le Grande Africa et les quelques sièges présents sont totalement déglingués.
Jeudi 25 janvier 2018
Ce matin nous sommes à l’arrêt devant Vitoria, depuis une heure du matin. Pour combien de temps ? Il fait toujours beau mais le vent est toujours présent.
L'entrée dans le port de Vitoria est toujours aussi impressionnante.
Il est 11h00 lorsque le bateau est à quai et le déchargement ne commence qu’après le déjeuner. Le capitaine est content d’annoncer que nous repartirons à 16h45. Tous les Kia chargés à Montévidéo descendent et remplissent 18 semi-remorques. A 15h30 la rampe commence à remonter, il ne reste que 6 containers à charger. Nous devrions effectivement partir à l’heure.
Mais c’est sans compter sur le pont roulant qui tombe en panne. Il aurait pu tomber en panne avec le transbordeur à l’extérieur du bateau, mais non, il est à l’intérieur et il ne veut pas lâcher le container. Sale bête !
Après le dîner rien a bougé et le capitaine dit que nous ne partirons que demain. Un petit film pour se divertir et nous allons faire un tour sur le pont. Les ouvriers chargent les derniers containers avec une des grues du bateau mais le transbordeur bloque toujours le bateau.
Vendredi 26 janvier 2018
Il est 06h30 lorsque les remorqueurs éloignent le Grande Brasile du quai.
Des candidats au suicide monopolisent le chenal.
Je ne me lasserai pas de cette vue, un peu comme la vue sur la vielle ville de Menton, du haut de Garavan.
Cette fois-ci c’est parti pour 10 jours de traversée, direction Casablanca, escale prévue le 06 février. Nous demandons à Aimable, l’autorisation de descendre au camion afin de vérifier qu’il n’y ait pas eu de problème lors de ces 3 escales. Aimable, c’est le surnom que nous avons donné au second officier. Il me fait penser à Roger Gicquel. Rappelez-vous, Coluche disait :
« Quant il y a un avion qui s’écrase dans le monde c’est sur les pompes de Gicquel »
Cela doit être pareil pour lui. Le seul moment ou nous l’avons vu sourire est le soir de son anniversaire le lendemain du départ du bateau. En réalité il n’est certainement pas désagréable mais il a toujours une mine de chien battu.
Bon le principal est que Tranquiloubilou n’ai subi aucun dommage. Par contre il est entouré de tous les tractopelles qui vont eux aussi à Anvers
Deuxième soirée barbecue au bord de la piscine.
Lundi 29 janvier 2018
Une pensée pour Coleen, notre petite fille qui a 13 ans aujourd'hui.
Ce matin nous passons au large de Récife et nous commençons à nous éloigner de l’Amérique du sud. Toujours un temps magnifique et chaud. Et dire que nous rentrons dans le Loiret où la température n’est que de 3° ce matin.
Mardi 30 janvier 2018
Ce soir le capitaine nous remet notre deuxième certificat de passage de l’équateur. Il n’y a rien eu d’organisé pour la journée. Certainement parce qu’il faisait très moche même s’il fait toujours chaud. Peut-être aussi parce que nous ne sommes que 2 passagers. Mais la soirée devait être une nouvelle fois barbecue au bord de la piscine. Compte tenue de la pluie, nous avons mangé les grillades dans la salle de restaurant.
Mercredi 31 janvier 2018
De l’eau, de l’eau……….
Jeudi 01 février 2018
Encore de l’eau…….
Nous commençons enfin à récupérer de l’eau froide aux divers robinets du bateau. Depuis Santos nous n’avions que de l’eau chaude et de l’eau tiède (déjà presque chaude) sur la partie froide des divers mitigeurs. Original !!
Vendredi 02 février 2018
Toujours de l’eau ……….
Samedi 03 février 2018
Nous passons aujourd’hui au large de Dakar. Le vent est glacial et les promenades sur le pont sont moins longues.
Mardi 06 février 2018
Lorsque que je pointe mon nez dans la salle de restaurant vers 5h30 le bateau stationne devant El Djadida. La clim ne fonctionne plus et il fait enfin une bonne température. Ce bateau depuis notre arrivée le long des côtes d’Afrique était devenu un vrai frigo. Nous allions au restaurant avec nos vestes polaires.
Ce n’est que vers 07h00 qu’il redémarre et vers 10h30 qu’il jette l’encre face au port de Casablanca. L’entrée au port est prévue pour 22h30 mais le capitaine, certainement qu’il est habitué, pense plutôt pour demain. Au loin, on devine à peine la mosquée, dissimulée par de gros nuages noirs et les embruns laissés par le déchirement des vagues le long de la digue.
En début d’après-midi et le soir on voit une peu plus clair. De nombreux bateaux attendent devant le port.
Mercredi 07 février 2018
Ce matin le bateau est toujours au même endroit. Casablanca et la mosquée Hassan II se voient un peu mieux.
Ce n’est qu’à 10 heures qu’il commence à tourner et doucement rejoindre le port de Casablanca. Le déchargement ne commence qu’en début d’après-midi. On voit qu’ici ils ne confondent certainement pas vitesse et précipitation, ils ne travaillent pas au même rythme qu’au Brésil. Il fait toujours aussi froid. Nous apprenons, au repas du soir que le bateau ne quittera Casablanca que le 8 et qu’il fera escale à Hambourg avant de rejoindre Anvers, peut-être le 16 février. Le soir, les 47 bus et camions 4x4 chargés à Santos sont descendus et alignés sur un parking.
Jeudi 08 février 2018
Ce matin, pas une goutte d’eau chaude, pas de chauffage et il n’y a que 14° dans la salle de restaurant. Depuis 2 jours il n’y a plus de beurre au petit déjeuner.
Et dire que si cette escale nous avait été signalée avant, nous aurions peut-être pu réserver notre billet pour descendre ici. Nous aurions pu rejoindre nos amis Nicolle et Francis dans le sud du Portugal ou tout simplement terminer l’hiver ici au chaud. Enfin si vraiment il y fait chaud l’hiver, car depuis 5 jours que nous longeons la côte africaine, on se caille les meules. Le soleil arrive à filtrer entre les nombreux nuages mais ce n’est pas la chaleur. Le capitaine nous indique que le chauffage sera réparé dans l’après-midi et que le bateau devrait finalement lever l’ancre aujourd’hui. Le feuillet d’infos françaises qu’il nous remet tous les matins indique -8 à Paris et 15 cm de neige à Orléans. Et dire qu’il faut rentrer dans ce foutu pays.
Le pont du Grande Brasile est recouvert de particules noires. Et dire que nos super ministres écolo, la championne de la bravitude à qui on a refilé une place au pôle nord et le vendeur de savons douche emmerdent les automobilistes et qu'on laisse des cargos et paquebots par dizaines de milliers polluer à tout va.
Finalement, le Grande Brasile quitte Casablanca vers 16h00, sous la flotte et l’océan est plutôt agité. Il faut se tenir aux rembardes dans les couloirs.
Vendredi 09 février 2018
Au moment du petit-déjeuner nous doublons la pointe de Sagrès, extrème sud-ouest de l’Europe et…….
Samedi 10 févier 2018
…….. au même moment, nous sommes au large de Saint Jacques de Compostelle. Dans l’après-midi nous avons passé la Corogne et sommes maintenant au large de la France. C’est peut-être pour cela que le temps est de plus en plus pourri. On voit à peine l’océan à travers les hublots et le bateau bouge dans tous les sens. Les bouteilles ne tiennent plus sur les tables.
Dimanche 11 février 2018
Vers midi le bateau stoppe en plein océan. Nous sommes au large de Brest. Cela doit être comme une espèce de feu rouge avant l’entrée dans la Manche,je suppose, car plusieurs bateaux sont arrêtés. Nous restons sur place une demi-heure et là cela bouge vraiment beaucoup.
En passant la presqu’île du Contentin, la mer est nettement plus calme.
Lundi 12 février 2018
Il est un peu plus de 11h00 lorsque nous approchons de Calais et nous pouvons enfin avoir assez de réseau téléphonique pour joindre la famille et modifier nos forfaits téléphoniques. Dans l’après-midi, nous dépassons Anvers, c’est quand même c.., d’être obligé d’aller à Hambourg pour revenir ensuite à Anvers. Et le pire est que l’étape suivante du Grande Brasile est Le Havre.
Mardi 13 février 2018.
Au petit matin nous sommes devant Cuxhaven…
…. Et le Grande Brasile commence sa lente remontée de l’Elbe afin de rallier Hambourg.
C’est à midi qu’il se met à quai. Le soleil illumine la ville même s’il est un peu pâlichon et la température est de 1°.
Hambourg semble gigantesque et les installations portuaires sont impressionnantes. Dommage que nous ne puissions sortir, le centre historique n’est pas loin et il semble recéler quelques jolis édifices.
Mercredi 14 février 2018
Cette fois la fin du voyage approche, le Grande Brasile a quitté Hambourg dans la nuit et au lever du jour, nous sommes déjà en mer du nord. Au petit déjeuner nous rencontrons 6 passagers. Ce sont des ouvriers de société de maintenance du bateau. La maintenance est assurée lors du trajet Hambourg-Anvers et le soir nous avons enfin un chauffage qui fonctionne correctement dans notre cabine. Juste la veille de l’arrivée, il vaut mieux tard que jamais.
Jeudi 15 février 2018
Il est 7h30 lorsque le Grande Brasile accoste à Anvers où des milliers de vieilles guimbardes dont l’Europe ne veut plus attendent leur embarquement, nos chers ministres écolos, très cohérents dans leur politique, préfèrant qu’elles aillent polluer ailleurs. . C’est tout gris et il pleut. Un taxi vient nous chercher pour nous conduire à l’Immigration. Depuis janvier 2017, il faut passer à l’immigration avant d’embarquer et au débarquement. Une petite heure aller-retour. C’est seulement après ces formalités que nous pouvons récupérer nos bagages et rejoindre Tranquiloubilou. Nous quittons Anvers à 11h00 et filons vers Nibelle. Un petit arrêt dans un restaurant au toit de chaume pour manger un bon pavé de bœuf. La nourriture sur ce rafiot n’était vraiment pas terrible et un mois sans un bon morceau de viande saignante !!!! Nous nous arrêtons à Grenay, près de Béthune pour faire le plein d’eau. Arrêt le soir à Oissel en bord de Seine.
Vendredi 16 février 2018
A Conches en Ouche, environ 150 bornes avant l’arrivée, gros nuage de fumée noire et Tranquiloubilou a beaucoup de mal à atteindre les 85-90 km/h. Turbo ? Durite d’admission d’air ? on verra cela en rentrant.
Nous arrivons à Nibelle à 14h00. Le voyage est terminé.
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