Vendredi 13 octobre 2017
Inutile de vous dire qu’à 8h00 nous sommes au garage et le jeune patron nous envoie tout de suite un mécano. Lui, parler portugais! moi, parler français! Le mieux est que je lui montre le boitier de gonflage. J’appuie sur le bouton du poumon droit et cela gonfle bien comme hier mais la nouveauté c’est que, arrivé à 5.5kg cela ne se dégonfle plus. C’est à rien n’y comprendre. Le mécano passe sous le véhicule et vérifie que tout fonctionne parfaitement. Il me confirme par contre qu’il y a bien une fuite sur le joint spi droit du différentiel. J’envoie de suite un mail chez Dangel mais compte tenu du décalage horaire il est déjà plus de 13h00 en France et je ne pense pas avoir de réponse avant lundi. Le mécano refait le niveau d’huile, nous reprenons rendez-vous pour lundi et nous décidons d’aller visiter le barrage d’Itaipu. Le patron du garage me prend mon portable et installe son N° whatshApp dans mes contacts et me dit de l’appeler en cas de problème. Il ne demande rien pour l’intervention et l’huile.
Arrêt à un distributeur et comme d’habitude, au changement de pays, petit moment de panique car le distributeur, "lui, ne parler qu’anglais ou portugais !! Moi, ne parler que français malheureusement !!", et puis j’avais pris l’habitude des phrases en espagnol.
Après avoir garé Tranquiloubilou sur le parking bus, avec l’accord du gardien, nous pouvons passer au visitor center de l’usine hydro-électrique de Itaipu. Surprise, la caissière nous demande nos passeports et nous payons moitié prix en tant que retraités. Nous montons dans le bus pour la visite panoramique. Il ne fait déjà pas chaud dehors, il n’y a plus que 23° sans un rayon de soleil et la clim du bus nous glace.
Premier arrêt photos face au barrage. Nous avons pris un audio-guide en espagnol mais bien évidemment nous ne comprenons pas tout. Même si ce n’est plus le plus grand barrage du monde il est toujours le plus important en matière de production électrique.
Un autre bus vient nous chercher un quart d’heure après et nous dépose à un autre point photos, un petit quart d’heure puis nous fait passer au pied du barrage afin de passer au Paraguay puis au-dessus du barrage pour rejoindre le Brésil. C’est gigantesque et dommage qu’il n’y ait pas un arrêt photos au-dessus du barrage. La vue sur les miradors brésiliens et paraguayens aurait été intéressante.
Le bus nous dépose à Puerto Katamaran d’où il est possible de faire une balade en bateau. La température dans le bus est tellement fraîche que lorsque nous en sortons, nous avons l’impression qu’il fait chaud alors que la température est très loin des 35° de la veille. Il est presque 13h00 nous décidons de déjeuner. Nous sommes agréablement surpris. Nous sommes habitués à ce que, en France, dans ce genre d’endroit les restaurants soient synonymes de malbouffe chère. Ici pas du tout. Buffet à volonté d’une cuisine excellente pour un prix plus que correct. Seul problème, le prix des boissons nous ramène à une addition française.
Ce barrage a fait naître un lac immense.
Après ce très bon repas, nous pouvons reprendre un bus qui nous dépose au visitor center. Nous récupérons Tranquiloubilou et la pression de la suspension n’a toujours pas bougée. Impeccable mais incompréhensible.
Nous allons faire un tour au « Parque 3 fronteras ». Alors là c’est le piège à … et évidemment nous sommes tombés dedans. Il faut payer Rs 18/pers. pour pouvoir traverser un magasin de souvenirs et photographier de près la borne marquant les 3 frontières. Les brésiliens doivent avoir le sens du commerce un peu plus développé que les argentins et paraguayens.
La marque 3 fronteras au Paraguay en rouge et blanc.......
....et en bleu et blanc en Argentine.
Nous repassons au garage et confirmons notre rendez-vous pour lundi matin avant d’aller nous installer pour le week-end au camping Paudimar.
Nous voyons arriver en fin d’après-midi ce joli morceau. Marque Hoby (avec un seul B sur Mercédès, aucune trace sur le net). La température ne nous incite pas au bain et nous oublions donc la piscine.
Samedi 14 octobre 2017
Ce matin, la peur de ma vie. Il faut, alors que je me douche, que je me retrouve avec une horrible bestiole toute noire sur le bras. Me faire celà à moi qui ne supporte pas les araignées. Le temps de réagir et d’une pichenette, elle vole dans un coin de la douche avant de finir écrasée par le flacon de gel douche. Non mais alors, on n’a pas idée de me foutre une trouille pareille ! Ma hantise, retrouver une mygale dans le camping-car, comme je l’ai vu sur un blog. Il faut dire que celle-ci, même si elle m’a parue énorme, n’était qu’une petite araignée comparée à une mygale.
Il fait toujours aussi moche et froid. Mise à jour du blog, contact avec la famille et quand même, dans l’après-midi à un moment ou le soleil fait une timide apparition, quelques brasses dans la piscine.
Retour accueil Patience à Foz de Iguaçu Tranquiloubilou aux Amériques
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