Mercredi 14 juin 2017
Nuit très calme. Le beau temps est toujours avec nous et le vent toujours du nord. Vers 10h00 nous quittons Villa Soriano, village reposant où il doit faire bon vivre. Ruta 95 jusqu’à Dolorès puis Ruta 105 puis Ruta 2.
Nous traversons toute une zone de grandes exploitations agricoles et de grands élevages. Les prés sont envahis de Hereford et de Angus. A Cardona, Ruta 3 direction Trinidad où nous arrivons juste pour l’heure du déjeuner.
Nouvel arrêt à El Rancho, tout cela pour manger une bonne entrecôte ! La viande y est toujours excellente. Ici il n’y a pas de couteau à viande, ce n’est pas nécessaire, la viande se tranche lorsqu’elle aperçoit le couteau. C’est bien meilleur qu’au café del mar de Colonia et un tiers moins cher.
22° lorsque nous sortons du restaurant, dans une semaine c’est l’hiver.
Nous prenons ensuite la Ruta 14 direction Durazno puis la Ruta 5 qui converge vers Montévidéo. Nous traversons toujours de grands élevages. Arrêt dans un super-marché de Florida, le frigo est totalement vide. Quand nous repartons la nuit approche et il nous faut trouver un bivouac. Le Parque Robaina de Florida pourrait être bien mais à plusieurs camping-cars. Pour nous, rester seuls, cela me semble être un vrai coupe gorge. Nous filons vers San Ramon, Ruta 14 puis Ruta 12. La nuit est tombée et la route est pourrie. Je n’aime pas cela du tout. Le camping est fermé et nous ne trouvons pas de place centrale comme il y a dans tous les villages. Nous nous adressons à la police qui nous envoie stationner à la station Petrobras après avoir téléphoné au patron. Celui-ci nous installe, pour la nuit, dans la baie de lavage, avec toilettes et électricité. Bien, mais très très bruyant. Quelle misère !
Jeudi 15 juin 2017
Gérard et Martine doivent être arrivés à Paris. Nous avons quand même bien dormi, vite mais bien, à 6h00 tout le monde debout. Nous préférons partir avant que ne revienne l’animation sur la station-service......
......et nous continuons la Ruta 12.
Jusqu’à Tala pas de problème c’est après que cela se gâte. Elle est de plus en plus pourrie !!!!
C'’est à Minas que nous retrouvons enfin une route correcte.
Un petit tour sur le Cerro Artigas dans le Parque Artigas où le général Artigas domine la ville.
Nous avons compté au moins 18 employés à l’entretien dans ce petit parc. Je ne sais pas s’ils sont bien payés mais ils se marrent bien. Il y a au moins un avantage ils sont obligés de se lever le matin et de passer les journées au boulot.
Nous continuons la Ruta 8 en direction de Trenta y Tres et 13 kms à droite est indiquée la petite route dite « panoramique » qui nous conduit vers le Salto del Penitente.
Les montagnes Uruguayennes. Montagne, Il faut relativiser, le plus haut sommet de l’Uruguay, le cero catedral culmine à 514m. Nous sommes à 350 m quand même et le paysage est joli.
Une gigantesque oliveraie.
Une jolie posada et un restaurant original.
Salto del penitente (Uruguay en camping-car)
Les dernières côtes sont raides et je suis même obligé de passer en première, je n’y crois pas. Puis descente vers le site du Salto.
A défaut de chute d’Iguazu dans cette première étape de notre voyage, nous aurons vu le Salto del Penitente. Un peu léger. Le lieu est surtout intéressant pour les sportifs et amateurs de sensations fortes, escalade, rappel, saut à l’élastique etc, le tout dans un joli cadre.
Pour s'extraire du site, inutile d'espérer passer la deuxième, Tranquiloubilou rejoint tranquillement le plateau en première.
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