Lundi 24 avril 2017
Le garage ouvre à 8h30. Le ciel est bleu avec un superbe soleil. Julio le patron du garage envoie un mécano pour vérifier. Celui-ci remplace le joint fourni avec le filtre par un joint torique et me donne quelques joints d’avance. Il en profite pour refaire un joint sur le bocal de liquide de direction hydraulique. Apparemment plus de fuite. Julio nous a trouvé des pneus 4x4 dans les bonnes dimensions, je vais donc en ville récupérer des espèces. J’ai à peine introduit ma carte dans le distributeur qu’une mendiante vient s’accrocher à mon bras. Je panique déjà devant chaque distributeur, à l’étranger, alors si en plus on vient me perturber. Je pique une gueulante en français dans le sas. Les gens ont dû me prendre pour un fou. Julio nous accompagne chez le vendeur de pneus et nous faisons remplacer les pneus avant. Cette fois ci nous mettons des pneus « 4x4 », tant pis pour le bruit mais ils devraient être plus solides que les pneus « camionettes ». Nous retournons déjeuner devant chez Julio, je ne l’ai pas encore payé. En arrivant il me dit que je peux remplir le réservoir d’eau si je le souhaite. On voit qu’il est habitué à recevoir des camping-cars. Il faut dire qu’il est indiqué » sur Ioverlander comme étant un des meilleurs mécanos de la ville. Quelques courses au mercado central et il est presque 15h30 lorsque nous quittons Sucré.
Sur la route de Potosi, à la sortie de Sucré il y a le château de la Glorietta. Nous décidons de nous arrêter pour visiter. Nous ne sommes même pas arrivés sur le parking qu’une nuée de marmots se jette sur le camion. Ils veulent laver le camion. Nous avons beau leur dire non, nous ne pouvons pas nous en dépêtrer. Finalement nous repartons sans avoir pu visiter.
Ruta 5 (Sucre-Potosi) Bolivie en camping-car
La Ruta 5 est totalement goudronnée jusqu’à Potosi, 3900m. Nous sommes à 2900m et elle ne fait que descendre jusqu’à 2200m. Je sens que cela va encore être les montagnes russes. Un premier péage, 8 bs puis un deuxième péage où l’on me dit que je n’ai pas payé assez au premier, 12 bs.
C’est après Milarès que la route commence à grimper et à grimper sec. Tranquiloubilou monte tranquillement en 2ème. A 3000m un mirador avec une vue magnifique. Tranquiloubilou est en limite de zone rouge et comme nous ne sommes pas encore en haut du col, que je ne sais pas combien de kms il reste pour arriver en haut, nous décidons de passer la nuit ici.
Mardi 25 avril 2017
Il est à peine 9h00 lorsque Tranquiloubilou reprend en 2ème l’ascension du col. Il reste 70 km pour rallier Potosi.
Le ciel est grisâtre. La côte se termine en douceur et débouche sur un plateau entièrement cultivé à 3300m. Tranquiloubilou file 95/100. Cela compense avec les 35 km/h dans la montée.
On n’aperçoit pas d’école au loin. L’école est dans ce village et je ne sais pas à combien de kms elle était.
Ruta 5 (Sucre-Potosi) Bolivie en camping-car
Les paysages sont superbes et la Ruta 5 monte tranquillement vers Potosi. 3500m puis 3700m.
C’est 20 kms avant la ville que nous sommes arrêtés. Devinez ! Une course de vélo, un mardi matin, sur une route nationale fréquentée par des touristes, ok, mais surtout par des gens qui bossent. Routiers, Autobus et autres. Est-ce que chez nous, il y aurait un fonctionnaire assez débile pour donner l’autorisation de bloquer la nationale 20 entre La Ferté Saint aubin et Orléans un jour de semaine, sans créer de déviation, pour laisser passer une course de vélo. Au train où vont les choses cela va peut-être venir.
Ruta 5 (Sucre-Potosi) Bolivie en camping-car
En tout cas c’est au bout d’une heure que la situation se débloque, mais comme ici les gens sont très disciplinés, ils ont déjà fait une deuxième file, voir une troisième par endroit. Ils ne pouvaient pas attendre derrière. Les camions lourdement chargés démarrent dans des nuages de fumée noire, comme Tranquiloubilou. Comme on suit les vélos qui retournent vers Potosi, on roule sur les deux files, mais il faut voir dans quelle condition.
Toutes les rues de Potosi sont en pente et les démarrages aux feux avec 4T ne sont pas aisés surtout que, ici les gens ont les doigts collés sur le klaxon. Pour un oui pour un non, ils utilisent le klaxon.
Il est passé midi, bien énervés, lorsque nous arrivons à stationner sur le parking de l’avenida Littoral. Parking fermé et gardé jour et nuit en plein centre-ville mais à 4014m d’altitude, espérons que la nuit soit bonne.
Un peu de détente au déjeuner et nous partons visiter la ville. Comme je l’ai déjà dit nous ne sommes pas très « grande ville » mais le centre historique de Potosi est classé au patrimoine mondial par L’Unesco.
La casa de la moneda. Les visites ne commencent qu’à 16h00. Drôles d’horaires !
La place centrale avec le palais du gouverneur.
Potosi (Bolivie en camping-car)
Nous visitons la Cathédrale. Magnifique ! Nous essayons de monter dans le clocher mais impossible pour nous, pas assez de souffle, nous sommes à plus de 4000m.
Nous faisons un petit tour dans les rues du vieux Potosi. En Bolivie comme en Argentine et au Chili, on retrouve les mêmes commerçants dans un même quartier. Aussi pour arriver dans le vieux Potosi en venant du parking, nous avons traversé un quartier de magasins d’outillage, puis des magasins de meubles, puis d’électro-ménagers . Mais où nous sommes étonnés c’est lorsque nous traversons un quartier où il n’y a que des avocats. 4 rues complètes où les échoppes sont tenues par des avocats, conseils juridiques, notaires.
Les visites pour le couvent San Francisco sont déjà terminées.
Un arrêt dans un café sympa sur la place, « la plata » pour manger des crêpes et boire un crème..............
...........et nous allons visiter l’église San Lorenzo. Elle aussi est très belle. La aussi nous ne pouvons monter dans le clocher, 145 marches, celui de la cathédrale n’en compte que 98.
Il est presque 18h00, nous regagnons le camping-car. C’est vers 20h00 que le parking commence à se remplir. Les voitures s’installent les unes à côté des autres et les unes derrière les autres. Il ne faut pas que celui qui est au fond veuille partir le premier demain matin.
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