Mercredi 26 avril 2017
Tout comme lors de notre première nuit en Bolivie la nuit a été difficile. A 1h00 du matin, nous sommes réveillés et plus envie de dormir du tout. Pas de mal de crâne mais impossible de dormir. Nous faisons certainement un peu de bruit et voilà que le chien se met à aboyer entraînant immédiatement la chorale des cleb’s du quartier. Et ils ne s’arrêtent plus. Il nous faut casser la croûte avant de nous recoucher bien au chaud et essayer de dormir.
Réveil vers 7h00 lorsque les gens viennent récupérer leur voiture. Je ne m’étais pas rendu compte hier soir mais c’est archi-bondé, on ne pourrait même plus entrer un vélo et il nous serait impossible de sortir du camping-car si nous le devions tellement les véhicules sont serrés contre Tranquiloubilou et entre eux. Nous quittons le parking vers 10h00.
A Potosi comme à Sucré aucune indication pour trouver sa route et nous ne voyons le panneau, « Uyuni » qu’une fois sorti de Potosi et étant déjà sur la route de Uyuni. Nous nous arrêtons pour faire le plein de gasoil. La pompiste très peu aimable refuse de négocier le prix du gasoil en dessous de 8bs. Cela n’est pas grave mais on ne peut pas faire le plein d’eau. Nous prendrons donc du gasoil autre-part.
Nous arrivons au péage et la route est à nouveau bloquée. On ne peut pas passer avant 12h30/13h. Il y a encore une course de vélo.
Midi, nous sommes toujours à l’arrêt.
Nous déjeunons sur place et c’est lorsque nous prenons notre café que la situation se débloque. Nous attendons que toute la file de véhicules en attente ait passé le péage et c’est peu après 13h00 que nous redémarrons.
Ruta 5 Potosi-Uyuni (Bolivie en camping-car)
La Ruta 5 déroule son beau ruban d’asphalte sur 200 kms de Potosi à Uyuni dans des paysages sublimes, nous faisant passer très rapidement de 3900m à 4200m, mais évidemment après être redescendus à 3600m. Là encore ce n’est qu’une suite de côtes et de descentes…
Superbe canyon
Mais malheureusement le paysage est un peu gâché.
Nous passons encore 2 fois au-dessus de 4000m avant d’approcher Uyuni. Les paysages sont de plus en plus beaux.....
Ne nous pressons pas, nous avons tout notre temps, nous sommes en retraite.
......et immense descente pour atteindre la ville peu avant 17h00.
Arrêt à la première station où nous refaisons le plein de gasoil à 8Bs le litre, impossible d’avoir moins, mais nous pouvons faire le plein à d’eau.
- Qualles la températura a la manana ?
- Muy, muy frio
Avec une réponse comme celle-là on est très fixé, je laisserai la chaudière allumée au minimum les nuits à venir, par sécurité.
Nous stationnons devant la caserne face à l’hôtel Tonito, juste derrière un petit fourgon immatriculé au Chili. Tiens, le passager vient vers nous. Je descends du camion et c’est un « bonjour » en français. Nous faisons la connaissance de Eric et Adeline qui viennent, eux aussi d’arriver mais de Tupiza. Ils veulent aller voir le salar demain matin et nous décidons d’y aller ensemble. Nous allons faire un petit tour en ville chacun de notre côté. Nous essayons de trouver l’agence avec laquelle Éric et Monique ont visité le Lipez. Nous avons pourtant l’adresse complète, introuvable et il y a même des gens qui nous disent que cette société n’existe plus. Nous allons dîner dans une pizzéria. Il y a très longtemps que nous n’avons pas mangé de pizza puis nous retournons au camion.
Impossible de se connecter au wifi de l’hôtel. Adeline et Éric nous rejoignent et nous finissons la soirée à discuter de nos voyages.
Jeudi 27 avril 2017
6° dans le camping-car. Le temps que Dominique déjeune et se prépare je vais porter du linge à la lavandéria, histoire d’aller boire un expresso à la pizzéria où nous étions hier soir. La porte est grande ouverte mais même si je m’égosille, personne ne répond. Au bout d’un moment une enfant arrive et me dit que cela n’ouvre qu’à 8h30. Il est à peine 8h00, pourquoi laissent-ils la porte grande ouverte ?
Je vais faire quelques courses et je m’arrête dans un autre café où l’on me sert une espèce de liquide infâme pour 1,40€. Cela ressemble à tout mais certainement pas à un bon expresso. Même si je me suis habitué au café soluble, mon expresso du matin me manque. En rejoignant le camping-car je trouve une agence dont la secrétaire parle français et je prends quelques renseignements pour un tour dans le Lipez. La difficulté est que le dernier hôtel se trouve à San Pedro de Quémès et qu’après ce sont des refuges avec dortoir. Ce n’est franchement pas notre truc.
Nous quittons Uyuni avec Adeline et Eric vers 9h30. Les feux tricolores à Uyuni, sont assez spéciaux.
Il fait un temps superbe et la route Uyuni-Oruro est normalement totalement asphaltée. Cette route est toute neuve et d’après ce que je comprends, péage unique, et c’est le plus cher que nous ayons eu jusqu’à maintenant, Bs32 pour 20 kms. Colchani, porte d’entrée du salar. Nous ne nous arrêtons pas devant toutes les boutiques souvenirs et attaquons la piste plus que pourrie, 10-15 km/h, qui donne accès à ce lieu mythique.
La première vue sur le salar est un peu déconcertante. De gros trous remplis d’eau et l’on se demande si l’on va pouvoir aller jusqu’à l’ile d’Incahuasi. Nous allons voir à pieds et finalement le sol est bien dur une fois les trous d’eau passés. Nous repartons donc en suivant le tracé indiqué par le GPS, 73 kms, et en suivant les traces laissées par les 4x4 des tours opérators.
Arrêt au monument du Dakar. Je serais curieux de savoir si le « Dakar » apporte vraiment quelque chose à la Bolivie, et aux autres pays traversés, d’ailleurs !
Visite de l’hôtel de sel.
Elle nous suit partout.
Il reste une cinquantaine de bornes pour rejoindre l’île. La piste par endroit est constellée de petits trous, 30 km/h et par endroits bien lisse, 60km/h.
Comment voulez-vous qu’elle n’est pas mal au dos ?
C’est peu avant 14h00 que nous nous installons sur une table de pique-nique devant l’île d’Incahuasi. On n’est pas tout seul.
Il faut fêter cela et un petit spumante argentin est le bienvenu.
Après le repas ascension de l’île recouverte de Cactus et même Dominique monte jusqu’au sommet.
Ce n’est que vers 18h00, peu avant la nuit que nous sommes enfin seuls. Les 4x4 partent vers Uyuni, ou vers le sud Lipez.
Nous dînons et passons la soirée avec Adeline et Eric. Ils ont quitté la Nouvelle-Calédonie, où ils vivaient depuis quelques années, pour voyager en Amérique du sud à bord d’un petit fourgon acheté au Chili, avant de rejoindre la France pour s’installer définitivement.
Vendredi 28 avril 2017
Il est un peu plus de 6h00.. lorsque les premiers 4X4 de tours opérateurs investissent l'île.
Toujours du beau temps mais frais.
Eric est adepte de para-pente et a vu sur internet qu’il était possible de sauter de l’ile du pescador. Nous prenons donc cette direction, 25 kms à travers le salar en suivant le tracé GPS. La piste est totalement lisse et permet de rouler à 70 km/h.
L’île du pescador mais Eric ne peut pas sauter, l’approche de l’île est difficile et les conditions météo ne sont pas réunies.
Nous reprenons la direction de Uyuni et allons directement faire nettoyer les véhicules.
Lavage, lavage du châssis, Pulvérisation gasoil sous le châssis, graissage, nettoyage de la cabine Bs70 (9.37€). 5 personnes pour nettoyer les véhicules.
Belle bête!
Après le déjeuner nous allons voir le cimetière des trains. Sans grand intérêt.
Nous retournons nous installer pour la nuit devant la caserne.
Samedi 29 avril 2017
Ciel plutôt mitigé et fraicheur. 6° dans le camping-car ce matin encore. C’est après un petit déjeuner ensemble que Adeline et Eric nous quittent. Ils montent vers Potosi. Nous, nous allons réserver une excursion dans le Lipez en 4x4. Il n’y a pas un camping-car européen en vue à Uyuni avec qui nous aurions pu faire le trajet jusqu’à Tupiza. Cela représente plus de 700 kms de piste et je ne veux pas faire un tel trajet seul. Nous réservons aussi une chambre d’hôtel pour la veille du départ et le soir du retour. Tranquiloubilou restera sur le parking clos de l’hôtel.
Dimanche 30 avril 2017
Le beau temps est revenu mais pas la chaleur. Journée à buller. Nous nous installons à l'hôtel Las Tholas. Bel hôtel aux standards Européens et je profite de son wi-fi pour mettre le blog à jour.
Retour accueil Balade dans le Nord-Lipez Tranquiloubilou aux Amériques
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