Mercredi 15 février 2017
Nous quittons le parking de la station Shell pour 8h00. A cette heure la circulation à Santiago est très fluide et nous sommes très rapidement sur l'autoroute 68 en direction de Valparaiso. Les paysages sont sans grand intérêt. Essentiellement des vignes dont celles de la société Emiliana, premier producteur de vin bio d’Amérique du sud. Nous ne rentrons pas dans Vaparaiso avec le cc et faisons le tour vers le nord. Le gps nous indique une sortie pour prendre l’autoroute dans l’autre sens et tourner à droite. Oui mais voilà, à peine sortie qu’il faut suivre une déviation, une semi-remorque s’est couchée dans le virage. Il y a un embouteillage monstre. Lorsque nous arrivons enfin où le gps veut que nous tournions à droite, il n’y a pas de route. Il nous faut refaire le tour. Enfin bref nous faisons le tour 3 fois avant de voir qu’il faut prendre un tout petit chemin de sable à droite sur le bord de l’autoroute, derrière l’arrêt de bus. Il ne nous a fallu que 2 heures pour accéder au camping, original !
Il est plus de midi lorsque nous arrivons au « Camping Rancho Casanova ». La propriétaire n’est pas là. Nous nous installons. Camp très bien entretenu. Sanitaires vétustes mais propres. Belle Piscine. Il est maintenant trop tard pour aller à Valparaiso, nous restons au camp. La propriétaire arrive en début d’après-midi et nous donne toutes les explications nécessaires pour aller à Valparaiso. Quand elle finit son spitch sur l’insécurité, tu te demandes s’il faut bien aller visiter cette ville.
Après-midi blog et piscine. Le soir la propriétaire nous apporte des tomates de son jardin. Excellentes.
Jeudi 16 février 2017
Une sirène a sonné en pleine nuit pendant au moins 5 mn. Y a-t’il eu un tremblement de terre ? En tout cas nous n’avons rien senti. Il fait encore un temps superbe. Avant de partir pour Valparaiso nous laissons dans le camping-car tout ce qui peut avoir de la valeur. Nous partons avec le minimum d’argent liquide et l’appareil photo caché sous la veste. Nous prenons le bus au bord de l’autoroute donc juste devant le chemin d’accès au camping.
30 minutes après nous descendons à Bellavista, face au quartier historique de Valparaiso, avec une certaine appréhension. IL faut dire qu’elle nous a fait flipper la proprio du camping. Le Queen Victoria se met à quai.
Un petit café au café du poète en attendant 10h00, l’ouverture de l’office du tourisme. En Argentine et au Chili il vaut mieux ne pas être matinal. Après avoir récupérer un plan de Valparaiso, nous prenons un collectivo qui nous amène à « La Sébatiana », autre maison de Pablo Néruda.
Même si nous l'aimons moins que celle de Santiago, c’est aussi une maison agréable. Mais c’ est surtout la vue qui est fantastique.
Après cette visite nous redescendons au centre historique en flânant dans le musée à Ciel ouvert. Et l’on commence vraiment à se demander ce que nous sommes venus faire ici. Ce n’est pas sale, c’est dég......... Cela ne sent pas mauvais, cela pue. Cela pue l’urine, le graillon…..
S’il y a des villes où l’on ne voit pas les excréments des nombreux chiens qui traînent dans les rues, ici il y a intérêt à faire attention où l’on marche.
Un petit tour sur la place centrale et nous allons déjeuner au café des poètes. Dominique en grande conversation avec Pablo Neruda.
Après déjeuner nous continuons la visite de la ville en entrant dans le centre historique classé au patrimoine mondial par l’Unesco. Cette partie de la ville paraît nettement mieux entretenue et un peu plus agréable à voir. Nous commençons par le Paséo Atkinson…
…puis le paséo Gervasoni, ..paséo yugoslavo. Les vues sur la ville sont magnifiques. Toutes les peintures sont, malgrés les tags, superbes.
Nous descendons sur le port, Muelle prat. Franchement aucun intérêt.....
.....et nous rejoignons le funiculaire qui permet l’accès au Paséo 21 de Mayo. Là aussi la vue est exceptionnelle.
Il est déjà presque 18h00 et il faut que l’on trouve le bus pour repartir.
Nous réussissons à trouver le bus. Il est vide, c’est impeccable, on peut rester à l’avant près du chauffeur, plus facile pour prévenir de l’endroit où l’on veut descendre. Nous faisons l’expérience du bus à l’heure de pointe. Le bus roule au pas et la porte reste ouverte. Un simple signe et le bus s’arrête, n’importe où, arrêt officiel ou non. A chaque arrêt officiel, on serait curieux de comprendre, un type monte, pointe sur un papier et récupère de la monnaie, étrange.
A notre retour, à pieds nous nous apercevons que le chemin d’accès au camping regorge de morceaux de fer à béton. C’est un miracle si nous n’avons pas crevé. Nous avons intérêt à faire attention en repartant.
Nous finissons l’après-midi à la piscine.
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