Chiloé, (Chili en camping-car)
Samedi 07 janvier 2017
La journée semble s’annoncer belle. Déjà il ne pleut pas et il n’y a pas de vent. Le jacaf en provenance de Puerto Montt accoste à 8h00. Nous sommes prêts à embarquer. Nous avons préparé des sandwichs et du café pour midi. La traversée Chaïten-Quellon dure à peu près 5 heures. L’embarquement commence à 8h30 et il me faut faire demi-tour à l’intérieur du bateau. A 9H30 nous sommes installés au bar du bateau devant un petit café en attendant le départ prévu à 10h00. Nous faisons connaissance d’un Chilien de souche française, retraité, qui a vécu 4 ans en France. Il a fait des études d’œnologie à Dijon et nous discutons un bon moment de notre voyage et des siens. Ils reviennent lui et son épouse d’un long voyage en Europe qui les a conduits, d’Espagne à Bordeaux, puis en Russie et en Allemagne.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Nous montons sur le pont pour le départ. Les nuages semblent vouloir se dissiper et le soleil fait quelques timides apparitions.
Chiloé, (Chili en camping-car)
En quittant Chaïten nous assistons à ce phénomène étrange. L’eau de l’océan fait comme une ligne de démarcation. D’un côté l’eau est bleue, de l’autre elle est verte, comme-ci elle ne se mélangeait pas. Je suis preneur de toutes explications.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Nous passons la majeure partie du voyage sur le pont, au soleil puisque nous avons la chance qu’il soit là même s’il n’est pas très virulent. Il nous faut garder pull et coupe-vent alors que certains se baladent en tee-shirt. Je ne sais vraiment pas comment ils font.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Le bateau accoste à Quellon à 14h15.
Le km 0 de la panaméricaine. Si tout se passe bien en août 2019 nous serons au bout à Anchorage.
Il est encore tôt, nous avons le temps de rouler un peu. Nous prenons la direction du nord. Là aussi la route est faite de plaques de bétons et des côtes énormes alternent avec des descentes vertigineuses. C’est impressionnant.
Je roule portant 10 km/h au-dessus de la vitesse limite, mais le franchissement des lignes continues, ici, ne dérange personne.
Nous quittons la panaméricaine, peu avant Chonchi, pour une jolie petite route de campagne à gauche en direction de Cucao. 31 km. Nous longeons ensuite le lac Huilenco sur plus de la moitiè du trajet. Très peu d’arrêt possible au bord du lac, surtout en camping-car. Il y a des barrières partout.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Nous arrivons à Cucao et suivons la route pour trouver un bivouac. Pont interdit au plus de 2 tonnes, nous faisons donc demi-tour. Impossible de bivouaquer sur le parking du Parque Nacional de Chiloé, l’entrée est limitée à 2.30m. Il y a bien le camping du parc mais impossible de prendre de l’eau. Pourquoi payer un camping si l'on ne peut avoir de l'eau?
Nous allons nous installer près du stade, devant l’église. Il est déjà 17h00, un petit tour du village à pieds. Finalement la journée aura été belle et le soleil est maintenant chaud.
Après le dîner 3 jeunes filles passent à pieds devant le camping-car et nous font des grands signes. Elles ont visiblement envie de discuter. Nous les invitons à monter dans le camping-car. Un peu d’espagnol, un peu d’anglais et le dictionnaire, on arrive à s’en sortir. Ce sont trois jeunes scouts qui vivent à Santiago. Elles sont ici en vacances. Elles nous quittent vers 21h30 après avoir fait connaissance avec tous nos enfants, petits-enfants et discuté de notre voyage.
Dimanche 08 janvier 2017
A 9h00, nous sommes sur le pied de guerre, incroyable ! Le temps n’est pas super mais il ne pleut pas et la pluie n’est pas annoncée avant 16h00. Nous allons à l’entrée du Parque Nacional de Chiloe, chercher des tickets de bus pour nous rendre à « Muelle de las almas ». Nous ne voulons pas y aller avec le camping-car, la piste ne serait apparemment pas large. Problème le bus n’est qu’à 11h30. Ce n’est pas grave, nous retournons au camping-car et nous arrêterons le bus lorsqu’il passera. Ici le bus s’arrête n’importe où pour faire monter ou descendre des passagers. Nous prenons un petit casse-croûte et à 11h15 nous sommes au bord de la route juste à temps pour voir le bus marqué « Muelle de las almas » arriver.
La vendeuse nous avait dit que le bus ne partait qu’à 11h30. Nous montons dans le bus et le chauffeur, sans nous demander nos tickets nous invite à nous asseoir derrière lui. Le bus emprunte une piste qui au départ longe une grande plage où viennent s’échouer les vagues de l’océan. Quelques kms à vitesse très réduites et il faut descendre du bus pour aller payer les billets d’entrée pour la balade. Tous les terrains qui bordent la piste sont clos de barbelés et il n’y a absolument aucun endroit pour s’arrêter. Le bus nous dépose devant une petite buvette et le chauffeur demande les tickets aux gens avant la sortie. Problème, nos tickets ne sont pas bons, il y a plusieurs compagnies de bus qui font le trajet. Le chauffeur nous laisse sortir sans payer à nouveau. Voilà pourquoi le bus était en avance, nous n'avons pas pris le bon.
La balade à travers les collines est superbe et mène après 2 kms d’importantes côtes et descentes au belvédère « Muelle de las almas ». Nos premières vues sur l’océan pacifique. Dommage le soleil, n’est pas assez présent pour avoir des vues bien dégagées.
Nous faisons le chemin en sens inverse et cette fois nous prenons le bon bus qui est déjà sur place. Nous allons faire un tour vers les restaurant afin de voir s’il est possible de goûter au Curento mais apparemment pas à Cucao. Nous essaierons, comme on nous l’a indiqué à Castro ou à Dalcahue.
Lundi 09 janvier 2017
Un bon anniversaire à notre fille, Maybelline, qui fête ses 29 ans aujourd’hui. Encore beaucoup de nuages ce matin sur un fond de ciel bleu. Le soleil essai de percer mais nous partons sous une petite averse. 3 gouttes. C’est amusant ici ces petites averses de rien du tout et le soleil en même temps. Seulement il y en a plusieurs fois par jour et pour nous cela devient lassant. Les gens, ici n’y prêtent apparemment pas attention.
Superbe maison dans la campagne.
Nous allons à Chonchi pour voir notre première église. Chiloé a la particularité de détenir une centaine d’églises construites par les jésuites au 18ème siècle dont 16 ont été classées au patrimoine mondial par l’Unesco. Certaines sont sur de petites îles, nous n’irons donc pas.
Notre première visite est pour « Nuestra Senora Del Rosario de Chonchi » où comment mettre en valeur un monument historique.
Les voitures stationnent devant l’église, des fils partout et en plus elle est fermée pour fumigation en pleine saison touristique. Circulez, il n’y a rien à voir. Du coup nous ne visitons même pas Chonchi, et tellement dégoutés, sur la route de Castro, j’en oubli « San Antonio de Padua de Vilupulli ». Nous nous arrêtons pour voir « Nuestra Senora de Gracia de Nercon ». Fermée. On rêve ! Et en plus encore une averse.
Il faut jongler pour arriver à la prendre en photo sans fils.
Il est midi quand nous arrivons à Castro. Il n’est pas facile de trouver un endroit proche de la ville pour bivouaquer. Nous tentons notre chance auprès de l’aéroclub (Ioverlander). Gagné, le gardien nous autorise à stationner sur l’herbe face au hangar. Nous pouvons même utiliser les toilettes pour vider la cassette.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Après déjeuner, direction Castro. Nous traversons le secteur « Palafitos Gamboa» .....
Chiloé, (Chili en camping-car)
...et nous montons au centre-ville par un petit chemin, en plaques de béton, qui domine les « Palafitos ». Ereintant ! Ce chemin ne doit pas faire plus de 100 mètres mais nous sommes obligés de nous arrêter 4 fois pour reprendre notre souffle. Je me demande quel est le pourcentage de la côte. Nous déposons notre linge à la lavandéria. Il nous faudra attendre jusqu’à mercredi soir pour pouvoir le récupérer, les deux laveries sont très chargées en boulot.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Nous arrivons sur la place centrale où un indien joue de la flutte de pan. Castro est la ville touristique de Chiloé. Il y a beaucoup de monde.
Nous commençons par la visite de « San Francisco de Castro ».
Cette église est splendide et je pense que tous les pompiers devaient être mobilisés lorsque le bâtiment en face a brûlé.
Encore une petite averse. Les gens sont vraiment totalement indifférents.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Nous descendons ensuite sur le port nous renseigner afin d' aller voir les "Palafitos, secteur Pedro " Montt en bateau. Un grand nombre de rabatteur ; ils veulent nous faire prendre une lancha maintenant mais la marée est basse. Nous préférons y aller à marée haute. Nous reviendrons demain matin. Nous nous offrons un énorme vert de fruits en morceau, melon, melon vert, pastèque. Délicieux, Clp1000 (1..40 euro) le verre, comment cette femme peut-elle vivre de ce boulot ? Nous repérons un petit resto où l’on pourra déguster le « curanto ». Nous visitons le marché couvert du secteur Lillo. Marché aux poissons et de produit artisanal. Nous achetons 2 morceaux de fromage différents, pour goûter.
Retour au camping-car en passant par un supermercado. Nous prenons une bouteille de Vino spumante pour le gardien de l’aéro-club qui manifestement ne suce pas que de la glace. En arrivant au camping-car, il semble effectivement être complètement murgé et nous demande si nous pouvons faire visiter Tranquiloubilou a un de ses amis qui serait camping-cariste. Nous discutons avec ce monsieur qui doit certainement être un responsable car lorsque nous demandons au gardien si nous pouvons rester une nuit de plus, c’est lui qui nous répond qu’il n’y a aucun problème.
Finalement, la journée annoncée n’aura pas été trop mauvaise. De petites averses mais avec de beaux passages ensoleillés.
Mardi 10 janvier 2017
Averses, soleil, cela va certainement être comme hier. Je devais aller chercher de l’eau hier soir à 21h00 mais compte tenu de l’état du gardien à notre retour en fin d’après-midi, je n’ai pas osé y aller. A 9H00, le gardien n’est toujours pas sorti de sa caravane, je réussis à récupérer 20 litres d’eau auprès d’un employé. Ce n’est pas avec cela que je vais remplir la cuve de Tranquiloubilou.
Nous partons vers 10h00 pour rejoindre le port. Cette fois la marée est presque haute et les « Palafitos Gamboa » sont partiellement dans l’eau.
Nous sommes à peine arrivés au port que les rabatteurs se jettent sur nous.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Nous embarquons dans la lancha Nancy 1. Evidemment le bateau s’éloigne du quai et c’est l’averse. La visite est guidée mais en espagnol. Le guide est intarissable, cela doit être certainement très intéressant mais nous ne saisissons pas grand-chose, surtout à la vitesse à laquelle il parle. Très belle balade.
Il est midi seize quand nous débarquons et à midi seize, j’ai toujours fin (Bon ! Obélix c’est midi douze !!!). Nous allons nous installer dans le petit resto que nous avions repéré. Un petit Pisco sur en apéro puis le « curanto ». J’avais lu sur de nombreux blogs qu’il fallait manger ce plat typique de Chiloé. Alors comment dire ? Cela se mange mais franchement je ne ferai même pas 10 kms de détour pour aller manger à nouveau cela. Les moules sont énormes et n’ont aucun parfum. C’est fade. Nous aurons goûté !
Chiloé, (Chili en camping-car)
Chiloé, (Chili en camping-car)
Nous partons voir l’autre face des « Palafitos » que nous avons vu ce matin en lancha. J’aurai bien voulu pouvoir en visiter une. Pas un café, pour cela il n’y avait qu’à entrer ; Non une maison d’habitation.
Quand je vous dis que l'on pourrait se croire en Bretagne, il pleut plusieurs fois par jour, quand vous arrivez dans un restaurant la première chose que l'on vous apporte c 'est le pain et le beurre salé, il y a des hortensias partout et en plus ils ne rament pas, ils godillent.
Nous remontons la panaméricaine qui traverse Castro.
La ville couverte de soleil est très animée, il y a un monde fou. Nous ne résistons pas à un verre de fruits en morceaux, un peu plus cher cette fois-ci Clp1500 mais avec cerises, fraises, melon et melon vert. Nous allons nous faire couper les cheveux et ensuite nous visitons le « Paséo de Chiloé » un centre commercial. Il faut que je me rachète un téléphone, ma tablette de marque française, même s’il n’y a rien de français dedans et acheté juste avant de partir ne fonctionne plus. L’achat ne sera pas pour cette fois, je verrai à Puerto Mont ou à Osorno, villes beaucoup plus grandes, donc beaucoup plus de choix et prix plus bas, peut-être.
Nous retournons sur la place centrale. Cela grouille de partout, artisans, vendeurs à la sauvette, gosses qui jouent ; la musique péruvienne que joue cet indien donne envie de s’asseoir un moment. Lors de notre balade 2 portes amusantes.
Un petit tour à la banque. C’est toujours un exercice périlleux pour nous. Nous avons à chaque fois la trouille de ne pas comprendre une phrase du distributeur. Retour en taxi, Clp 1500. Des taxis à ce prix-là en France et je ne rachète pas de voiture en rentrant.
Mercredi 11 janvier 2017
Aujourd’hui est la seule journée de la semaine annoncée ensoleillée. Nous allons bien voir car cela commence mal le ciel est tout gris. Nous quittons l'aéro-club vers 10h00. Nous retournons à Nercon. Nous y étions allés lundi pour voir ... ? pour voir quoi ???? y en a 2 qui suivent, j’ai les noms !!!! (Coluche).
Nous étions allés à Nercon pour voir l’église « Nuestra Senora de Gracia de Nercon » mais celle-ci était fermée. A l’office de tourisme de Castro, nous avons pu voir qu’elle n’ouvrait que du mardi au Dimanche de 9H à 19h. Nous y arrivons vers 11h00, après avoir fait quelques courses dans une verduléria qui présentaient de beaux fruits et légumes, mais l’église est fermée. Il y a là un bus de tour opérator et un guide touristique d’hôtel. Celui-ci nous dit que l’église n’ouvre qu’à 14h00. Les touristes repartent. C’est super, payer un tour opérator pour des visites que l’on ne peut pas faire. Nous, nous avons le temps. Nous allons faire un tour à pieds jusqu’au belvédère.
Attention dans un instant cela va commencer ! Nous avons la chance d’y voir 4 dauphins faire leur show. Une heure de spectacle et nous retournons au camping-car pour déjeuner.
Dominique prépare une bonne ratatouille et tous les chiens du quartier sont couchés devant la porte restée ouverte. Ah oui j’ai oublié de vous dire, il fait un temps superbe et il y a 27° dans le camping-car. Après déjeuner, rummy en attendant 15h00 car à 14h00 l’église est toujours fermée. Le nombre de touristes qui se cassent le nez !!!!! Un autre bus complet.
A 15h00, nous retournons voir et nous rencontrons un couple de français, camping-cariste comme nous, mais qui n’ont pas osé faire le voyage en camping-car. Ils voyagent en avion et voiture de location. Nous discutons un petit quart d’heure et nous rejoignons Castro pour récupérer notre linge. Un petit café sympa nous attire. Il reste 2 heures à attendre, il y a le wifi, nous allons y prendre un banana split. Pas de chance, le wifi ne fonctionne pas et le prix de la glace est très élevé en rapport à la qualité. Nous passons à la laverie, on ne sait jamais. Gagné, tout est prêt, propre et repassé pour 800Clp le kg. Nous n’avons jamais payé aussi peu cher (Clp2000 à 2500) et c’ est ici que le linge a été le mieux traité.
Nous récupérons le camion et nous reprenons la panaméricaine. Nous nous arrêtons dans une station-service pour faire les pleins et les vides (Petrobras). Nous pénétrons dans la presqu’ile par une très jolie petite route goudronnée. Je suis toujours aussi impressionnée par les côtes et les descentes. En France nous avons bien la côte de Laffraye, mais ici j’ai l’impression d’en monter dix par jour des côtes de Laffraye.
Nous arrivons à Rilan à 18h00. L’église « Santa Maria de Rilan » est encore ouverte, nous allons la visiter. Extérieurement elle est superbe et même si elle n’est pas aussi somptueuse que celle de Castro à l’intérieur, elle est quand même très belle.
Dominique souhaite que l’on reste au bord de la place pour la nuit. C’est désert, on devrait y être au calme. Nous discutons un petit peu avec un chauffeur de bus mais notre espagnol est toujours beaucoup trop léger, dommage.
Au moment de se coucher, débarquent 2 jeunes qui viennent picoler, chanter et jouer de la guitare sur un banc à côté du camping-car. Il y a des bancs tout le tour de la place qui doit bien faire 1000m², mais c’est le banc à côté du camping-car qu’ils choisissent.
Jeudi 12 janvier 2017
Une pensée particulière pour notre fils cadet, Gaël qui fête ses 33 ans aujourd’hui.
Quand je dors, je dors et j’ai plutôt bien dormi. Dominique me dit en se levant, réveillée par les bus qui déposent et rechargent des travailleurs, que nos apprentis braillards ont beuglé jusqu’à au moins 3h30 du matin et que même la pluie ne les a pas fait fuir. S’en est suivi vers 5h00 un concert donné par les ibis à face noir. Je n’ai rien entendu. Ce matin il pleut. Mais une vraie pluie pas une petite averse.
Nous quittons ce bivouac, à déconseiller, vers 10h00 et nous rejoignons Dalcahué. Le ferry est à quai et nous embarquons de suite pour l'ile de Quinchao. La côte en descendant du ferry !!!! En plus derrière un semi, 3 kms en première. Un petit arrêt sur le belvédère de Achao et nous continuons jusqu’à Quinchao.
Visite de l’église « Nuestra Senora de Gracia de Quinchao qui est la plus grande de toutes les églises de Chiloé. Nous allons ensuite déjeuner dans le petit resto à côté de l’église. Très simple mais bon 8€40 pour deux avec la boisson, on ne peut pas se plaindre.
C’est avec hantise que je lance Tranquiloubilou à l’assaut de la côte qui permet de s’extraire de Quinchao. C’est une piste raide et cendrée, détrempée par la pluie et qui débouche à 90° sur une côte bitumée toute aussi raide. Oui mais voilà pour corser le tout, de nombreux trous ont été formés par les véhicules qui patinent pour redémarrer suite à un arrêt à la jonction des 2 pistes. On s’en sort bien nous n’avons pas à nous arrêter en haut de la côte.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Nous nous arrêtons au belvédère où l'on a une vue à de chaque côté de l'île.
Nous rejoignons Achao et nous allons visiter « Nuestra Senora de Loreto de Achao ». Juste à temps car dès notre sortie arrive un cortège pour des obsèques.
Chiloé, (Chili en camping-car)
Un petit tour dans Achao.....
.......et nous filons à Curacao de vélez pour passer la nuit. Nous visitons l’église et faisons un petit tour sur la place où sont exposés de produits régionaux.
Nous goûtons à la Chochoca qui vient de cuire à la braise. Très bon.
Nous sommes installés pour la nuit sur la jetée face à la mer. Très agréable surtout que le soleil est de retour.
Je vais acheter quelques huîtres que nous dégustons accompagnées du petit blanc que Werner et Cornélia avait offert à Dominique pour son anniversaire.
Dominique prépare de la cuisine pour demain et à nouveau nous avons le droit à la visite de tous les chiens du coin.
Vendredi 13 janvier 2017
Beau temps ce matin. Nous quittons Curaco de Velez et arrivons juste pour monter les derniers sur le ferry. Nous arrivons à Dalcahué vers 10h et nous apercevons en nous garant près de l’église....
.......au fond près du port un pick-up avec une cellule. Ce sont Jack et Christine que nous retrouvons avec plaisir. Nous fixons un rendez-vous pour le bivouac du soir.
Nous allons visiter « Nuestra Senora de los Dolores de Dalcahué »....
...... puis un petit tour en ville et nous partons en direction de Iglésia de San Juan. A l’office de tourisme de Castro, on nous avait dit toutes les routes en rouge sur la carte sont goudronnées. Eh bien ils ont pris de l’avance sur la carte, ou du retard sur la création de la route car 17 kms avant San Juan. La route est en travaux et alterne piste, goudron. San Juan à droite 7 kms mais de piste. Nous décidons de laisser tomber San Juan et d’aller voir....
« Nuetra Senora del Patrocinio de Tenaün ». Nous y arrivons en tout début d’après-midi.
Nous déjeunons sur place...........
.....et prenons la route de Quemchi afin de rejoindre la presqu’île de Aucar où nous avons rendez-vous avec Christine et Jack.
Nous faisons un petit tour sur la presqu’île qui est un petit parc botanique. Toute la baie est un lieu de transit pour des oiseaux migrateurs.
Jack et Christine nous rejoignent en fin d’après-midi. Nous prenons évidement l’apéro et nous dinons ensemble.
Samedi 14 janvier 2017
Encore du beau temps ce matin. L’été serait-il enfin arrivé sur l’ile de Chiloé ? Nous prenons un petit café avec Christine et Jack et parlons de nos routes à venir. Nous décidons de nous contacter afin de se retrouver pour les pistes difficiles, Désert d’Atacama, Sud Lipez, Salar d’Uyuni etc…. Nous nous séparons en fin de matinée.
Nous partons direction Ancud afin de trouver un bivouac avec Wifi. Jolie petite route de campagne puis nous récupérons la panaméricaine. 30 kms de plaques de bétons complètement pourries, des joints de dilatations rafistolés tous les 3 mètres. Je crois que j’aurai préféré une piste.
Ancud est une ville très touristique. C’est bourré de monde mais le coin ne nous intéresse pas. Nous voulons juste du wifi pour joindre la famille et les amis. Nous trouvons un camping avec une superbe vue mais ils sont un peu secoués, Clp18000 (€26) la nuit et en plus ils annoncent du wifi que l’on ne trouve évidemment pas. Nous n'y restons pas et nous nous arrêtons sur une station essence en sortie de ville. Nous déjeunons sur place faisons les pleins et comme le wifi fonctionne bien nous y restons pour joindre la famille, les amis et mettre le blog à jour. Oui mais à 18h00 plus de wifi et a cette heure je ne reprends pas la route. Nous voilà bloqués sur une station-service pour la nuit et je n’ai pas réussi à publier un seul article. Et en plus l’endroit n’est pas très agréable.
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