Mercredi 2 novembre 2016
Le ciel bleu et le soleil sont au rendez-vous mais le vent est de retour. A croire qu’il ne s’est arrêté que pour notre sortie Toninas, merci à lui. Nous n’aurions pas voulu être à la place du groupe d’allemands, avant-hier. Ils sont rentrés trempés.
Nous quittons Puerto Déséado en fin de matinée après avoir fait tous les pleins, alimentation, gasoil, eau. Nous reprenons la RN281 mais cette fois ci-nous avons le vent de ¾ face sur 130 kms. Il nous faut 2 heures pour effectuer les 130 kms. Tranquiloubilou a du mal à tenir les 90kms. J’ai fait beaucoup de route dans ma vie, je peux compter les kms en million, mais je crois que je n’ai jamais été aussi stressé. Ce vent très fort est épuisant. Il entre par tous les interstices, s’engouffre sous mes lanterneaux, empêche l’écoute de la musique. On n'entend plus le bruit du moteur. Nous nous arrêtons à nouveau à Fitz Roy, nous y trouvons un endroit à l’abri du vent pour déjeuner.
Nous reprenons la route à 14 heures et cette fois le vent est de trois quart arrière droit à latéral droit et Tranquiloubilou se balade de droite à gauche poussé par les rafales de vent.
70 kms sur la nationale 3 avant de prendre la piste RP49. Quand ce n’est pas le vent, c’est le ripio. La joie quoi ! Et en plus il faut faire très attention, car il y a pas mal de guanacos.
Nous arrivons au Parque nacional Bosqués pétrificados de Jaramillo vers 17 heures. (Comme dit dans un guide, ne pas oublier le sel, Jaramillo est à 140 kms)
Impossible de bivouaquer sur place, mais la balade ne dure qu’une heure, ou 2 si l’on prend tout son temps, 2 kms. Nous partons donc à travers ce paysage de fin du monde. C’est tout simplement superbe, on a vraiment l’impression d’être seul au monde dans cet endroit immense. Le vent est toujours présent et chaud, ici. Un passage dans le petit musée ou la jeune garde du parc nous explique, en espagnol, le site. Inutile de vous dire que l’on n’a pas tout compris. En tout cas ce lieu est magnifique mais cela doit être totalement différent sans soleil. Je n’ose imaginer la visite avec un ciel gris et un vent glacial.
On ne voit pas que des guanacos.
Il y a sur la piste un camping, la Paloma, 16 kms avant le parc mais nous ne nous y arrêtons pas.
Nous rejoignons la station YPF de Très Céros, 40 kms plus au sud, soit 106 kms du parc. Hôtel, restaurant, station-service, douches, et même poste de police. Tout ce qu’il faut. Nous stationnons là pour la nuit.
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