Vendredi 23 août 2013
Nous quittons Kampen vers 10 heures et nous nous dirigeons cette fois-ci vers le parc de Véluwzoom près de Arnhem. N50, A50 sortie29 puis nous prenons la petite route qui longe l’Ijssel . Nous roulons sur la digue. La route est belle, mais pas large et pleine de cycliste. Les paysages sont magnifiques mais impossible de trouver un emplacement pour stationner avec un grand CC. Nous récupérons la N790 à Deventer puis la N345 et la N348 jusqu’à Desteeg
Nous loupons la petite route à droite à l’entrée de DeSteeg mais il y a un parking tout en longueur juste après le pont sous la voie ferrée. Nous stationnons là pour déjeuner puis nous partons pour une petite balade en vélo dans le parc de Veluwzoom.
Dans le parc de Véluwzoom, nous nous trouvons sur une colline couverte de forêt et de bruyère. Avec le ciel bleu et le soleil qui règne aujourd’hui, on pourrait se croire dans le massif des Monnédières.
La côte est dure et il faut finir à pieds. Par contre la descente sur Redhen est vertigineuse. Une bonne petite balade 1h30.
Il nous faut maintenant choisir. Nous avons fini notre programme en Hollande, j’aurai peut-être dû prévoir un peu plus, et nous n’aurons pas assez de temps pour faire le programme prévu en Belgique. Soit nous en faisons une partie, soit nous décidons de revenir l’an prochain en Belgique. Nous décidons de rentrer. Nous appelons nos amis Francis et Nicolle et décidons de se retrouver près de l’ascenseur à bateau à Strépy-Thieu samedi midi pour passer le week-end ensemble et ensuite passer à Tournai faire un petit bonjour à Gilbert et Marie-Thérèse.
Nous reprenons donc l’autoroute, A325, A15, A50, A59, A2, N65, A58, A16 direction Anvers.
Boom ! Encore une explosion mais moins forte que celle de Veendam. Le pneu avant droit du CC a éclaté. Nous sommes sur le périphérique d’Anvers R1. Impossible de se garer. Heureusement pris dans un bouchon nous ne roulions qu’à 10 km/h et nous ne faisons pas 2 kms avant de trouver un stationnement d’urgence.
Incompréhensible, le camion sort de Chez MAN ou il m’a été dit que les pneus sont en bon état et ne pose pas de problème car il n’y aucune fissure apparente malgré leurs 6 ans, confirmé par le contrôle technique. Ils sont en permanence bâchés lors d’arrêts prolongés afin d’éviter les effets néfastes du soleil et de la lune. Un petit bout de caoutchouc de 20cmX10 s’est décollé de la carcasse sur le flanc du pneu et laisse échapper un petit filet d’air. Le pneu met plus d’une heure pour se dégonfler totalement. J’aurai sûrement pu sortir du périphérique sans problème. Pas de roue de secours suite au problème de Veendam, nous appelons l’assistance qui nous envoie un dépanneur.
Malgré tous ses efforts, le chauffeur ne peut atteler notre CC. Son système d’attelage risque d’abimer le carter moteur et la carrosserie avant du CC.
Après appel du chauffeur, un deuxième camion arrive mais cette fois–ci son système de levage du train avant n’est pas assez long compte-tenu du porte à faut avant du CC.
L’assistance nous envoi donc un troisième véhicule qui arrive à 21h. Nous sommes stationnés sur le bord du périphérique depuis 18h15 et nous nous apercevons là que nous avons peut-être échappé à une catastrophe. En effet le chauffeur attèle le camion mais lui me dit qu’il faut qu’il démonte l’arbre de transmission pour ne pas détériorer la boîte automatique. Les 2 autres chauffeurs ne m’ont pas parlé de cette précaution. Peut-être l’auraient-ils fait mais j’ai quand même un gros doute et là cela aurait été plus que grave.
Le chauffeur tracte notre camion à 90 kms sur l’autoroute. Inutile de vous dire à quel point je flippe même si dans le rétro droit je vois que le Concorde est super bien aligné derrière cet énorme DAF de 400CV qui peut tracter des semi de 44T.
Le chauffeur nous dépose à 22h30 dans la zone industrielle de Wilrijk devant la porte d’une centrale de pneumatiques. Eh bien, incroyable, absolument rien n’a bougé dans le CC. Après avoir remonté l’arbre de transmission, il nous confirme qu’il n’y a aucun risque dans cette zone alors qu’une voiture vient juste de s’arrêter devant nous, en travers de la route et dans un grand crissement de pneu. Le chauffeur descend du véhicule, et commence à uriner en plein milieu du trottoir. Heureusement il repart à la vitesse grand V. Inutile de vous dire que nous avons eu du mal à nous endormir.
kms parcourus : 276 kms
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