Lundi 24 Février 2020
L’an dernier en revenant du Maroc avec Tranquiloubilou, j’avais déjà stationné sur ce parking et cette fois-ci aussi la nuit a été calme malgré la proximité de la RN202. La boulangerie ouvrant de bonne heure, nous avons du pain frais pour le petit déjeuner et nous filons au super marché de Super Gattières, juste de l’autre côté du Var après le pont de la Manda. Nous faisons le plein de course pour la semaine et je refais le plein du Concorde, les accès aux pompes ne sont pas pratiques dans les villes du bord de mer. Les radios ne parlent que du coronavirus et cela commence à devenir gonflant. Seulement ils annoncent 4 cas à Alassio. Alassio se trouve à une soixantaine de bornes de Latte où nous devons stationner pendant 4 jours pour aller voir la fête des citrons de Menton. Nous filons dans le centre de Carros pour acheter des masques. Dominique trouve que les côtes se sont accentuées depuis que nous avons quitté la région. C’est plus certainement dû à l’âge, nous sommes partis il y a maintenant 37 ans. 2 km de côte, nous récupérons 2 masques par personnes et 2 kms de descente pour retrouver le camping-car.
Nous déjeunons tranquillement et nous reprenons la route pour rejoindre le camping-car-club-Beauce-Gâtinais.
Il y a la queue pour entrer au camping. Je devais normalement stationner à l’entrée du camp mais le patron m’a réservé une grande place près des autres camping-cars du club.
Effectivement elle est grande mais pour y accéder avec le Concorde, bonjour ; heureusement que Denis était là pour me guider afin de me garer en marche arrière. Une fois garé, je sais déjà que j’ai fait une c…..ie. Cela aurait été plus facile de rentrer en marche avant et de ressortir jusqu’en bas du terrain en marche arrière car maintenant il faudra que je sorte en marche avant en tournant à gauche et il faudra échapper un muret qui ne demande qu’à être détruit par un véhicule trop long. Enfin je demande déjà à Denis d’être là pour me guider lorsque l’on repartira.
Plus de 10 mètres, il vaut mieux rester en bas du camping, il y aurait apparemment 3 places pour des 12m mais je ne les ai pas vu.
Après-midi tranquille en attendant la réunion d’information pour les 2 jours que nous passerons à Nice pour le carnaval.
Mardi 25 février 2020
Départ 9h........
......par le bus et le tram pour rejoindre.....
...... la place Masséna afin de repérer les lieux. Nous devons tous nous retrouver à 20h à l’entrée de la tribune où nos places sont réservées.
Un petit tour en bord de mer.
Nous sommes au départ de 11h du petit train touristique qui nous fait faire un petit tour de la vieille ville et de la promenade du Paillon.
Tout comme à Lyon pendant la fête des lumières, des militaires patrouillent dans les rues.
Déjeuner au restaurant avec quelques membres du club et après-midi libre.
Nous allons faire un tour dans le vieux Nice......
.... avant de rejoindre la promenade des anglais.
Cette manie qu’ont les communes de flanquer des morceaux de ferraille rouillée au milieu d’un trottoir et d’appeler cela de l’art. Je serais curieux de savoir combien la mairie de Nice a déboursé pour cette horreur.
Le jardin Albert 1er et la place Masséna sont entièrement fermés par des barrières. Les CRS et des agents de sécurité prennent place en fin d’après-midi
A 19 heures toute la zone fermée par les barrières est évacuée. Nous ne pourrons rentrer qu' à partir de 20h00. Direction le casse croûte. Il est 20 heures lorsque nous nous retrouvons à l’entrée prévue pour rejoindre notre tribune. Juste l’heure de l’ouverture du passage. Fouille rapide et en quelques minutes nous sommes accompagnés à nos places : organisation parfaite, il n’y a rien à dire.
A 21 heures lancement du carnaval 2020 consacré à la mode et aux grands couturiers.
Tiens, en voilà 3 que j’ai déjà vu quelque part, mais je ne me rappelle plus où !
Toutes les photos dans le lien ci-dessous
Ci-dessous une grande partie du spectacle en 4 films
Spectacle magnifique, superbe ambiance. 7000 personnes dans les tribunes et un monde fou sur le parcours.
Nous rejoignons le musée d'art moderne où nous attend, à 23h00, un car réservé par le club pour nous ramener au camping. Les équipes de nettoyage sont prêtes à entrer en action.
Mercredi 26 février
Au programme, la bataille de fleurs à 14h00. Nous devons être à la même entrée qu’hier soir à 13 heures afin de retrouver nos places à la même tribune. Départ 10 heures par bus et tram afin de rejoindre le centre de Nice. Dominique n’a pas trop envie de marcher. Nous allons manger nos sandwichs sur un banc dans la promenade du Paillon.
Un petit café à une terrasse et les chars qui se dirigent vers leur lieu de départ s’arrêtent juste devant nous. Nous en profitons pour faire quelques photos. Et heureusement car lorsque nous arrivons à l’entrée réservée pour l’accès aux tribunes, c’est pour apprendre que la bataille de fleurs est annulée compte tenu de la force du vent. Il n’y a plus qu’a renter au camp de camping.
Réunion, apéro à 19h00 pour la suite du programme. Certains commencent à baliser, suite à de nouveaux cas de coronavirus en Italie, et se demandent s’il faut aller au camping à Latte pour la fête des citrons. Mais tout se règle rapidement puisque le patron du camping prévient le président du club que la fin du carnaval de Nice et la fête des citrons sont annulés. Il n’y a plus qu’à rentrer chez soi.
On annule le carnaval de Nice et la fête des citrons mais on laisse 3000 « bas de plafond » en provenant d’Italie s’entasser dans un stade pour regarder 22 gugusses jouer à la baballe. Vive la France.
Jeudi 27 février
Nous, nous irons quand même au camping de Latte car nous avions prévu d’aller voir ma tante, à Menton, qui est maintenant seule, suite au décès de mon oncle en novembre dernier.
Denis m’aide à m’extirper de cette place. Heureusement qu’il était là ainsi que deux autres spectateurs. Je ne sais pas combien j’ai fait de manœuvres, j’ai été obligé de recharger 2 fois les bouteilles d’air. J’ai bien cru que je ne sortirai pas sans emporter ce p….n de muret.
Nous arrivons au camping « Por la Mar » de Latte peu avant midi. C’est l’endroit idéal pour stationner tranquillement lorsque l’on veut se rendre à Menton, il n’est qu’4.5 kms de la frontière. Accueil super sympa, les patrons parlent français. Plus de 10 mètres, il vaut mieux éviter sauf si le camping est vide.
Ce camping où nous étions déjà venus avec le Concorde est pratiquement vide. Les français se barrent les uns derrière les autres car ils ont peur que la frontière soir fermée. Après déjeuner nous allons faire nos provisions, de Prosecco, pâtes et autres spécialités italiennes, comme d’habitude, au super marché Conad, juste en face du camping. Je n’ai jamais vu cela. Nous sommes venus des dizaines de fois dans ce magasin, il y avait toujours un monde fou. Totalement vide, pas un français. Il n y a plus un français dans ce super marché italien mais la moitié des commerces de Menton sont tenus par des italiens qui viennent d'Italie tous les matins. Beaucoup d'Italiens travaillent tout le long de la côte jusqu'à Monaco.
Vendredi 28 février
Les rumeurs de fermeture de frontière étant de plus en plus forte, nous quittons, nous aussi, comme les deux autres camping-cars français, le camping et allons nous installer à Menton. Je me trouve une place comme l’an dernier avec Tranquiloubilou sur le petit parking juste à côté de chez ma tante. Seulement là avec le Concorde je suis obligé de monter la côte en marche arrière.
Nous allons rester quelques jours avec ma tante avant de reprendre notre voyage. Nous devons être rentrés pour le 10 avril. Nous voulons donc traverser la France d’est en ouest en visitant, Avignon, Nîmes, Béziers, Narbonne, remonter le canal du midi jusqu’à Toulouse et un petit tour en Charente chez ma belle-sœur et mon beau-frère. Nous devons y retrouver nos amis Lise et Alain.
Mercredi 4 Mars 2020
La fête des citrons a été annulée et ils ont même interdit l'accès aux jardins de Biovès. Je fais quand même des photos du haut des chars.
Jeudi 5 Mars 2020
Raté, ma belle-mère est hospitalisée depuis deux jours, nous devons rentrer. Elle n’a pas le coronavirus même si elle a séjourné en janvier dans l’Oise mais une très forte grippe et compte tenu de son âge elle est HS. Peut-être que l’année prochaine elle se décidera à se faire vacciner.
Départ 7 heures, autoroute jusqu’à Nice, je n’ai pas le choix, Rn202 direction Digne.
Nous passons devant le camping à la ferme où nous résidions, en caravane, lorsque nous habitions dans le coin. C’est devenu un vrai camping, maintenant, tenu par le fils cadet des gens qui dirigeaient la ferme à l’époque.
Bonson, toujours aussi impressionnant.
De la neige pour le col de Toutes Aures, nous ne sommes pourtant qu’à 1100 mètres. Nous ne passerons donc pas par Grenoble. Arrêt déjeuner une nouvelle fois à Saint-André des Alpes puis nous reprenons à peu près la même route qu’à l’aller.
J’en profite pour noter les endroits qu’il faudra que nous venions visiter, Les Mées, Mane, Forcalquier.
Jolie route plantée de platanes mais attention aux rétroviseurs.
Quand pourrons-nous enfin, nous dire, l’endroit est sympa, je reste un jour ou deux ?
Le soleil fait son apparition vers 18h00 sur les coteaux de Tain l’hermitage
Nous stoppons à la tombée de la nuit sur l’aire de Beausemblant.
Vendredi 6 mars 2020
Tout comme hier départ 7h00. Rn7, puis Annonay, col de la République, Saint-Etienne, Lapalisse et arrêt déjeuner sur l’aire de Saint Pierre le Moutiers juste derrière son petit frère ; le même Concorde que le nôtre immatriculé en Suède. C’est vers 17h00 que nous réintégrons nos pénates.
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