Le blog de charisma45

Et le combat cessa,faute de combattant!!!!

Nous avons parcouru 40031 kms en Amérique du sud dont 3915 kms de pistes.

Tous les problèmes survenus à Tranquiloubilou ont été sur la partie Fiat. Le seul problème sur la partie Dangel a été la fuite sur un joint spi de différentiel arrière et incombe pour moi à une mauvaise manipulation chez Ivéco Montévidéo lorsqu’ils ont démonté les suspensions arrière, puisque la fuite est survenue de suite en sortant du garage.

A refaire avec ce véhicule ?

Oui, c’est un super petit véhicule, même si quelques chevaux supplémentaires auraient été les bienvenus. Les seules choses  à revoir seraient, une meilleure préparation des suspensions arrière avant le départ et faire une séparation fixe avec porte entre la cellule et la cabine de conduite afin d’avoir beaucoup moins de déperdition de chaleur lorsque le chauffage est allumé.

Vous l’aurez compris le Brésil n’aura pas été une réussite pour nous. Cela n’est pas la faute du Brésil et des Brésiliens mais d’un ensemble de circonstances qui ont fait que nous en avons eu assez.

D’abord cette impression, après avoir vu les chutes d’Iguazu......

......que depuis un an nous avions vu les plus belles choses et que nous ne verrions rien de plus beau en Amérique du sud. Que, à nos yeux, mis à part le Macchu Pichhu et la vallée des Incas nous avions vu les incontournables. Les problèmes de suspension du camion qui ont repris dès Iguazu. Ensuite le décès d'un petit-neveu alors que nous étions à 12000 kms de la maison avec l’impossibilité de rentrer nous a fait penser que cela pourrait arriver à quelqu’un d’encore plus proche et nous ne pouvions supporter cette idée. Déjà un de mes oncles très proche de nous est décédé l’an dernier le jour de notre arrivée à Montévidéo. Dans la première partie du voyage nous avions eu la chance de rencontrer de nombreux camping-caristes européens. Cette fois-ci, seulement Marcel et Véronique à Bonito et l’essentiel de nos discussions a donc été avec des brésiliens seulement lusitanophones. Autant dire qu’elles ont été très limitées. A partir du 9 décembre le temps s’est mis à la pluie et nous avions plus l’impression d’être en Normandie ou en Bretagne qu’au Brésil, même si les températures sont restées élevées. Maybelline, notre fille qui, avec son ami a eu un accident de voiture, sans gravité mais comme elle ressent quelques douleurs, son assurance lui conseille de déposer plainte et en allant à pieds au commissariat, elle se fait renverser par une voiture.  Cette fois c’était décidé, nous prenions la direction du retour.

Il est évident que le Brésil est un beau pays et qu’il y a encore beaucoup de chose à voir. Nous y reviendrons certainement mais en avion, location de voiture et pousada, afin de visiter ce que nous avons loupé, Manaus et la descente de l’Amazonie, Santarem, Belem, Sao Luis, Lençois Marhanese, ainsi que le Minas gerais. Cette autre façon de voyager devrait nous permettre de visiter les choses essentielles plus rapidement. Nous pourrons faire de même pour le Pérou.

Nous avons par-contre beaucoup aimé la première partie du voyage, Argentine, Chili, Bolivie, Paraguay et Uruguay. La langue y est déjà beaucoup plus facile et les gens font un peu plus d’effort pour parler lentement. Nous avons beaucoup aimé l’Uruguay mais il est vrai que c’est le pays d‘Amérique du sud le plus européanisé. C’est aussi le pays où le coût de la vie est le plus cher et plus élevé qu’en France, mis à part le prix de la viande qui est de loin la meilleure que nous ayons mangée.

L’Argentine et le Chili, nous avons adoré. Même si nous avons pesté contre ce maudit vent de Patagonie.  Le coût de la vie en Argentine, là aussi mise à part la viande est aussi élevé qu’en France. Au Chili le coût de la vie nous a semblé plus intéressant et surtout c‘ est là que nous avons trouvé le plus grand choix de marchandise.

Ce que nous avons vu de la Bolivie était superbe et les paysages que nous avons traversés resteront certainement longtemps dans nos mémoires. Les photos sont de toute façon là pour nous les rappeler. Nous regretterons quand même certainement de ne pas avoir vu la route des missions et le lac Titicaca.

Pour l’instant je pense que nous ne bougerons pas trop. Nous reprendrons certainement nos voyages en camping-car mais en ne dépassant pas quelques battements d’ailes, il est, pour nous en tout cas, préférable de rester près des gens que l’on aime.

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