Dix neuvième jour
Au camping nous achetons les tickets de bus, 1.30 Lei aller/personne (0.30€). 20mn de bus, le 301, et nous voila "Piata Romana" à Bucarest. Nous prenons le bld Dacia pour nous rendre à la Caléa Victoriei. Nous suivons le sens de visite donné par "le guide du routard". Nous remontons toute la rue.
En Roumanie on retrouve les mêmes problèmes qu'en Albanie: les fils.
Par contre, les roumains sont très bien équipés pour la collecte des ordures ménagères et ils pratiquent le tri sélectif. Dans les campagnes, à la place du container jaune, on trouve des grands paniers en fil de fer, cela ressemble un peu à une nasse, pour la récupération des bouteilles en PVC.
Bucarest est une ville propre même si l'on y voit des choses comme cela. Chez nous, on voit la même chose.
Nous arpentons les rues de Bucarest afin de découvrir, les monuments, les immenses boulevards, les places gigantesques et le palais
l'église Cretulescu et le parc Cretulescu
Ce boulevard que nous remontons jusqu'à la place de l'union est très agréable; de grand trottoirs ombragés bordés de boutiques. Certaines sont malheureusement fermées. Cette avenue à Bucarest pourrait correspondre à nos Champs-Elysées à Paris...
... d'ailleurs on y trouve le même genre de véhicule.
le pasajul bijutéria, superbe passage comme l'on trouve à Paris bordé de boutiques et de terrasses de café.
Nous arpentons la rue Lipscani, la rue Smardan, la rue Franceza ...
... jusqu'au palais de Curtéa veche que nous visitons.
Une petite faim et envie de manger français. Nous n'avons pas pu le faire à Brasov. C'est avec une certaine appréhension que je me mets à table. J'ai la trouille de tomber dans les pommes à nouveau. Nous commandons 2 jus d'orange bien frais, 2 steak tartare, bien qu'annoncés pour 300g, cela nous semble beaucoup, 2 bouteilles d'eau plate.
Après un certain temps, je dirais même plus, après un temps certain arrivent enfin les jus d'orange; chaud! heureusement que j'ai demandé de la glace, le verre de 33cl de glaçon y est passé. L'apothéose, le steak tartare ! une petite masse de viande 100 g au plus, 4 toasts grillés, 5 frites infectes, 1 salade verte ( en sachet désinfecté à l'eau de javel de chez crudette) le tout pour 40€. 300G c'est l'ensemble du plat. Je suis dégoutté car les roumains qui viennent ici doivent penser manger français. Seul les prix sont français!
Nous reprenons notre marche, traversons la Dumbrovita et passons devant "hanul manuc" une superbe auberge où nous regrettons de ne pas être venu déjeuner entourés de musiciens. Si nous revenons à Bucarest, nous n'oublierons pas d'essayer cette auberge.
Nous faisons le tour de l'immense ministère des finances, institut de la statistique. Cela doit être comme chez nous , il doit y en a voir un paquet là dedans qui ne servent à rien.
Nous arrivons enfin sur le boulevard de la libération face au palais du parlement. Nous allons voir pour la visite mais là encore "le guide du routard est à côté de la plaque, il n' a pas de visite en français. Cela ne fait rien nous avons quand même vu cet imposant bâtiment que nous avons trouvé plutôt beau surtout vu du boulevard de l'union avec toutes les fontaines.
Nous traversons la place de l'union sans imiter cette vielle femme. Nous nous demandons si elle arrivera vivante de l'autre côté. Elle devait avoir l'habitude de traverser tranquillement du temps des charrettes à cheval. A Bucarest la circulation est importante.
Nous rejoignons la "Piata Romana" par le rue Ion Bratianu, la rue Nicolae Balescu et la rue du général Magheru, 3 grandes avenues commerçantes. Les stations de taxi feraient baver beaucoup de parisiens. Ici on n'attends jamais le taxi. Le taxi nous attend. Nous arrivons à l'arrêt de bus, trempé; il fait une chaleur épouvantable et je pense que nous avons fait une bonne dizaine de kms. Bus 301 direction "restaurant Baesana". Vers 17 heures nous sommes de retour au camping-car ou le chat nous attend sur la banquette.
Retour accueil Retour (Voyages en camping-car) De Bucarest à Sibiu.
Commenter cet article