Le blog de charisma45

Mercredi 13 décembre 2017

Nous quittons l’hôtel vers 7h00 et prenons la BR-418. La route est un vrai billard. Tout serait parfait s’il n’y avait une fois de plus ce ciel chargé de nuages gris et ce petit crachin. Un temps de Bretagne avec la chaleur en plus. Quelques nids d’autruches tout de même avant de récupérer la BR-101 mais heureusement nous sommes derrière un gros camion et le chauffeur est super. Il allume ses feux de détresse à chaque fois pour les signaler et je suis tous les écarts qu’il fait. 

Nous récupérons donc la BR-101. Elle, elle est pourrie et maintenant il pleut vraiment fort. On ne voit pas grand-chose. 50 kms sur cette route merdique avant de quitter l’état de Bahia et de trouver une route sous concession. Simone la patronne de l’hôtel avait dit, à partir de là c’est un tapis. Nous ne devons pas avoir la même conception du tapis. Le sien est plutôt mité et rapiécé mais bon c’est quand même mieux que les 50 kms précédents. Quel dommage qu’il n’y ait pas de soleil, nous traversons des endroits qui doivent être superbes. Nous arrivons près de Vitoria après avoir passé quelques péages. Payer pour des routes comme celles-ci, même si c'est 3 fois rien, c’est plutôt chiant. Nous nous arrêtons dans un garage Iveco, sur le bord de la BR-101 qui fait le tour de Vitoria. Ici, on ne vous demande pas si vous avez pris rendez-vous! on ne vous fixe pas un rendez vous pour dans quinze jours en vous disant qu'on est surbouqué et ils acceptent de vérifier tout le système de freinage ainsi que les amortisseurs arrière. Les garnitures avaient été mal réglées à Foz de Iguazu et les plaquettes sont certainement fatiguées.

Le camion entre dans l’atelier vers 16h00. Sans rien demander, le chef d’atelier me montre la prise 220 pour brancher le camion. Même pas besoin de raccord ce sont des IP44. A 18h00 tout le système de freinage fonctionne. Ils ont démonté un amortisseur arrière et apparemment ils en ont trouvé à Vitoria. Nous repartirons donc demain avec des amortisseurs arrière neufs. En attendant nous allons passer une fois de plus une nuit dans un garage.

Jeudi 14 décembre 2017

Ciel gris et pluie, nous commençons à nous habituer. Les ouvriers arrivent à 8h00 et le chef d’atelier nous confirme que les amortisseurs sont sur la route. Il est un peu plus de 10h00 lorsque nous quittons le garage Iveco avec des amortisseurs en bon état.

Heureusement car dire que la BR101, déviation de Vitoria est pourrie ne serait pas le bon mot. Je ne pense pas qu’il y ait un mot pour qualifier une telle route et la pluie est de plus en plus forte.

Comme hier c’est peu après midi que la pluie cesse de tomber et que le ciel s’éclaircit sans toutefois laisser apparaître le moindre rayon de soleil. La chaleur est toujours présente. La BR-101 s’améliore, et nous arrivons maintenant sur un morceau de 4 voies. Nous hésitons à aller stationner à Buzios et nous continuons notre route. Plus vite nous serons à Montévidéo, mieux ce sera. C’est vers 17h00 que le soleil apparaît et évidemment nous allons plein ouest. Nous nous arrêtons vers 19h00 dans une station-service à 60 kms de Rio.

Vendredi 15 décembre 2017

Ce matin la température à nettement baissée, il n’y a plus que 24° dans le CC. A 6h30 nous sommes sur la route. Ciel bleu et grand soleil. Du coup on se pose la question d’aller voir le pain de sucre et le Corcovado. Pour Rio où nous avons déjà passé une journée l'an dernier, nous avions, au départ, prévu de stationner Tranquiloubilou dans un camping et d’aller 3 jours à l’Hôtel mais il n’est plus question de perdre 3 jours.

La circulation à l’approche de Nitéroi nous dissuade de toute incursion dans Rio et nous continuons la BR101, en 6 voies dans Rio.

Ici aussi tout a le droit de rouler

Il est près de 11h00 lorsque nous arrivons à nous extirper de l’agglomération de RIO et récupérons la 2 voies peu après Itaguai. La BR-101 depuis Salvador n’est qu’une suite de côtes et de descentes. Elle traverse des paysages de Montagne sans jamais dépasser 250m d’altitude mais en retrait de l’océan.  Après Rio la montagne se jette dans l’océan et la BR101 offre des vues magnifiques que nous garderons dans notre tête car il n’y a pas la moindre possibilité de stationner à moins de le faire à la brésilienne, sur la bande d’arrêt d’urgence. Ce n’est pas mon truc.

Enfin un stationnement!

A Angra dos Reis, il y a enfin un parking d’où nous pouvons admirer le paysage et faire quelques photos. Nous sommes encore à 100 bornes de Paraty mais nous continuons et il est passé 14h00 lorsque nous nous installons dans le camping Rancho de Paraty après avoir négocié le prix. Rs40/pers. Il est fou celui-là ! Je lui dis que nous n’avons jamais payé plus de Rs30 que ce soit à Iguazu, Salvador, Brasilia et il baisse son prix à Rs30.

Nous cassons la croûte et allons faire un tour sur la praia de Jabaquara. L’eau est plutôt grise et loin d’être rafraîchissante. Je ne dirai pas qu’elle est aussi chaude que la température extérieure mais presque.

En fin d’après-midi nous allons visiter le centre historique et trouvons un tour en bateau dans les îles afin de se baigner dans les criques où il y aurait soi-disant des eaux turquoises, nous commençons à en douter. Nous réservons pour demain. Visite de paraty, très joli..........

....... et nous nous installons sur la terrasse d’un café pour un petit apéro.

• Falar portugués ?

C’est marrant nous ne devons pas avoir une tête à parler portugais. La serveuse nous envoie un jeune serveur très sympa parlant français.  2 caipirinha. La table et les chaises sont bancales, mais elles sont installées sur les pavés , et quand on voit les pavés…………..Finalement nous nous installons à l’intérieur pour dîner. Le serveur apprend le français avec son patron qui est français. Les prix aussi sont français mais au moins ici c’est de la musique brésilienne que l’on peut écouter, et c’est bien agréable.

Retour en taxi.

Samedi 16 décembre 2017

Nous devrions apparemment avoir beau temps. Nous filons à l’agence de voyage pour retirer nos billets.

Nous nous présentons sur le bateau avec un bon quart d’heure d’avance ce qui nous permet de nous choisir une bonne place. Le bateau peut recevoir 40 personnes et première surprise le déjeuner n’est pas compris dans le prix. Nous nous en doutions un petit peu car le prix de la sortie en mer était vraiment peu élevé, seulement lorsque nous avons demandé si le déjeuner était compris le vendeur nous a dit, oui. Il n’a certainement pas compris notre question. Ce n’est pas que le prix du repas soit élevé mais c’est surtout que par sécurité nous n’avons emmené qu’un peu d’espèces et laissé papiers et cartes bancaires dans le coffre. Les bateaux quittent le port les uns derrière les autres et certains doivent emmener le double de personnes que le nôtre, voir plus. Espérons qu’ils n’aient pas tous la même destination !  Le bateau est enfin plein et nous pouvons partir peu avant midi.

Une heure de voyage.............

...........et il est amarré à côté des autres, partis avant nous. Tout le monde se baigne devant ces rochers où les poissons, nourris par le patron du bateau, viennent nager autour de vous, dans les odeurs d’échappement des bateaux qui partent et de ceux qui arrivent. L’attrape couillons ! Et nous sommes tombés dedans, bien évidemment. L’eau est quand même claire, c’ est vrai et je fais quand même un petit plongeon. Pas facile de remonter dans le rafiot. Certains sont équipés d’échelles fixes type piscine, pas le nôtre. Elle est articulée et oscille comme une échelle de corde.

Le bateau redémarre et nous amène en quelques minutes vers une petite plage. Là c’est très agréable, il n’y a pratiquement pas de bateaux. Un plongeon et je rejoins la plage à la nage alors que Dominique y va avec le dinghy. Par contre nous revenons ensemble à la nage. Une bonne demi-heure d’arrêt avant de rejoindre la laguna azul. L’endroit est joli mais rien de plus « azul » que le reste, nous ne voyons pas la différence, l’eau est claire comme aux deux endroits précédents. Notre salade nous est servie à cet endroit et nous avons un peu l’impression de manger comme des lapins puisqu’il n’y a pas de vinaigrette.

Direction la prahia vermelho. Là aussi jolie plage où je fais un dernier plongeon. Une petite demi-heure d’arrêt à nouveau et le bateau rejoint Paraty vers 17h00. Quelques courses et nous regagnons le camping en taxi. Dodo de bonheur afin de partir tôt demain matin.

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Brésil en camping-car