Vendredi 08 décembre 2017
Depuis près de 2 semaines le temps est bizarre. Le jour se lève à 5h00 du matin et le soleil arrive très vite jusqu’à environ 8h00. Ensuite le ciel se couvre et le soleil revient vers midi pour le reste de la journée. Ce matin c’est différent le jour arrive avec une petite pluie. Petite, pas plus de 2mn mais par contre le ciel est vraiment très gris. Nous en aurons certainement pour la journée.
Après un rapide nettoyage de Tranquiloubilou nous allons faire un petit tour dans Itacaré et sur la « Prahia da concha ». Jolie plage mais lorsque l’on voit où monte l’eau et les installations des plagistes, on se demande comment font ceux qui veulent aller se baigner et qui n’ont pas les moyens de payer un emplacement. Le manque de soleil ne donne de toute façon pas envie d’aller à l’eau, même s’il fait chaud. J’ai du chopé sur le bateau un bon coup de vent dans les oreilles car j’ai de plus en plus mal à l’oreille droite. L’après-midi je vais faire un tour au petit hôpital pour obtenir une ordonnance. Quand tu vois l’hôpital, tu n’as plus mal nulle part. J’y vais quand même et après avoir attendu une bonne demi-heure un jeune toubib me fait une ordonnance sans même regarder mon oreille. Nous terminons la journée en jeux en écoutant la radio française.
Samedi 09 décembre 2017
Seconde soirée bruyante et Dominique ne s’est encore pas couchée avant 2h00 du matin. Je n’ai rien entendu. Nous quittons le camping à 9h00 lorsque le gardien qui devait être là à 7h00 émerge enfin. Nous sommes au Brésil. Tranquilo ! comme ils disent. Enfin cela nous a permis de suivre l’hommage populaire à notre ami Jojo, sur RTL.
Nous récupérons la BA001 qui longe l’océan jusqu’à Ilheus, un peu moins belle en revêtement mais toujours avec de beaux paysages.
BR415 vers Itabuna et nous filons plein ouest vers l’intérieur du Brésil.
Itabuna et là comme pour traverser toutes les villes du Brésil, c’est l’anarchie. Tout le monde se gare n’importe où n’importe comment. Nous récupérons enfin la BR-001, 1h30 pour faire 79 kms. La route est belle mais truffée de radars automatiques et de « gendarmes couchés à chaque traversée de village. La campagne verdoyante est magnifique et nous avons de plus en plus de mal à supporter ces déchets qui trainent un peu partout. Nous suivons un bus et nous voyons d’un coup une canette voler. Le Brésil n’est pas plus propre que les pays d’Amérique du sud précédemment visités. Il y a pourtant des panneaux partout invitant à ne pas jeter d’ordure, à préserver la faune et la nature. Comme nous le disait William tout cela est une question d’éducation. Je crois qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. La preuve en est que, en discutant de ce problème avec des personnes bien concernées par la nature, alors que nous nous déplaçons, Dominique et moi, d’une dizaine de mètres pour jeter les bâtons d’esquimaux dans une poubelle, eux les jettent à terre. Nous nous arrêtons dans une station-service et nous déjeunons à la churasquéria. Cela ne vaut pas le coup de perdre son temps à faire à manger les jours ou l’on roule, nous déjeunons d’une super viande cuite comme nous l’aimons pour Rs21 et nous pouvons reprendre la route rapidement.
Il est près de 17h00 lorsque nous nous installons sur le camping de Porto Seguro. Une longue avenue pleine d’hôtels et de restaurants comme on en trouve dans toutes les stations balnéaires et le camping se trouve, à 4 kms du centre-ville, face à une immense plage. Les vagues ici aussi sont importantes mais ce n’est pas grave il y a, dans ce camping, une piscine dans laquelle nous allons nous rafraîchir. Le ciel est toujours aussi gris, pas un rayon de soleil et la chaleur est lourde. Nous sommes décidés à rentrer et nous allons essayer de prendre le bateau prévu pour le 18 février, au départ de Montévidéo. Nous irons donc tout droit en longeant la côte en portant notre choix sur des campings avec piscine. Nous oublierons à regret plusieurs endroits prévus comme, Ouro-Preto, Diamantina, Cogonhas et Tiradentes et le canyon d’Itambaizinho.
Il y a à côté de nous un camping-car américain et arrive Linaldo qui vient se présenter. Il pensait que nous parlions portugais et se demande comment nous faisons pour visiter son pays sans parler le portugais. Nous allons au bar du camping siroter une petite caipirinha. Cela nous manquera certainement lorsque nous serons rentrés. Nous sommes à peine de retour dans tranquiloubilou que Linaldo nous invite à boire un verre de vin et nous nous retrouvons attablés avec Norma, Linaldo et leurs amis, Célia et Angelo. En fait d’un verre de vin, 2 bouteilles y passent, un carménère du Chili et un excellent vin de la Rioja rapporté d’Espagne par la fille de Linaldo. Il est près de 22h00 lorsque nous les quittons pour nous mettre à table. Eux vont se coucher. Nous voulions continuer notre route dès demain matin mais c’est raté. Nous sommes invités à déjeuner et cela aurait été très impolis de refuser devant tant d’insistance. Linaldo a fini par nous dire qu’il est dangereux de conduire le dimanche.
Dimanche 10 décembre 2017
La nuit a été très dure. La chaleur bien évidemment mais la caipirinha et le vin n’ont certainement pas arrangé les choses. Ciel toujours aussi gris. Un petit tour sur l’immense plage de Porto Séguro et matinée « piscine ». A midi nous nous retrouvons à table avec 4 couples de camping-caristes brésiliens. Ils sont tous retraités, du sud ou de Brasilia et viennent passer les mois d’été à Porto Seguro. Ce camping serait le seul de ce niveau dans l’état de Bahia. Emplacements avec eau, électricité, évacuation, wifi. Les emplacements ne sont pas très grands et il n’y a ici que de gros camping-car. Nous sommes donc 10 à table et seul un des brésiliens dit quelques mots de français. Il a vécu un an à Orsay mais n’avait pas prononcé un mot de français depuis 27 ans. Inutile de vous dire que google traduction fonctionne à plein. Après-midi piscine et enfin l’orage arrive avec la nuit.
Lundi 11 décembre 2017
Toujours pas de soleil. Nous quittons le camping vers 8h30 et nous nous arrêtons dans un garage poids lourds que nous a indiqué un des brésiliens. Il faut que l’on remplace les amortisseurs arrière qui n’en peuvent plus. Il n’y en a pas en stock. Nous quittons Porto Seguro et tentons notre chance chez Fiat à Eunapolis. Si vous n’avez besoin de rien, c’est là qu’il faut aller.
Nous récupérons la BR101, ses trous et ces camions qui font n'importe quoi. Ces chauffeurs sont des fous furieux. Promis je ne critiquerai plus les chauffeurs de PL français, ce sont des enfants de coeur. Nous nous arrêtons à nouveau dans une churrasquéria. On y mange vraiment très bien pour pas cher.
BA-489 direction Prado. Route dangereuse car le revêtement est très beau et on prend de la vitesse mais d’un seul coup la route est affaissée et cela plusieurs fois sur le trajet. Après Prado, la route n’est pas encore transformée en piste mais cela va venir. Les paysages de plaine d’élevage sont très beaux et toujours très verts. Nous récupérons la BA-001 quelques kms avant Caravelas. Enfin une belle route qui évite à Tranquiloubilou de sauter de l’arrière.
Il est passé 16h00 lorsque nous nous arrêtons à l’Hôtel « Marina Porto Abrolhos ».
Le propriétaire est français mais nous n’avons pas de chance, il y a eu énormément de monde le week-end passé et la piscine est en entretien.
Une petite caipirinha et discussion avec le propriétaire qui nous offre une deuxième caipirinha. Il est près de 22h00 lorsque nous rejoignons Tranquiloubilou pour dîner et la seconde caipirinha est vraiment de trop.
Mardi 12 décembre 2017
Toujours ce ciel gris et 27° le matin à 7h00.
L’hôtel donne directement sur la plage et nous allons y faire un tour.
Nous allons même jusqu’au petit village de Barra de Caravelas.
En fin de matinée et l’après-midi nous pouvons enfin profiter de la piscine propre. Sous la pluie mais avec 33° cela ne pose pas de problème.
Nous dînons au restaurant de l’hôtel, énorme et délicieuse pizza et nous filons nous coucher pour partir de bonne heure demain matin.
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