Jeudi 04 avril 2019
Cela caille ce matin, j’allume le chauffage et je retourne au chaud sous la couette. Je n’ai même pas le courage d’aller regarder la température.
Par contre le soleil est de retour et à 9h00 je stationne sur le parking face aux carrières de lumières au Baux de Provence. Des kilomètres de parking tout autour du python rocheux indiquent que cela doit être une vraie galère pour visiter ces lieux, le week-end ou en période de vacances. En arrivant de très bonne heure le matin, aucun problème pour trouver une place. Il y a 2 choses à voir ici, le village et les carrières de lumières.
Le site n’ouvre qu’à 09h30. Il y a bien une cafétéria mais elle est à l’intérieur. Dès l’ouverture je fonce pour prendre un petit café mais cela n’ouvre qu’à 10h30. Il y a là, le directeur du site et quelques employés qui boivent leur café alors évidemment je râle, comme d’habitude.
- Il n’y a qu’en France qu’on voit cela
- Les gens n’arrivent pas avant 10h30, on ne peut pas ouvrir plus tôt.
- Moi je vois que nous étions une dizaine devant la porte à attendre l’ouverture.
Du coup il m’offre le café. Il faudra que j’essaie cette méthode involontaire, autre part.
Je retourne voir le spectacle que je regarde 2 fois tellement c’est surprenant. Van gogh, la vie étoilée et Japon rêvé.
Projection des œuvres sur les parois de la carrière accompagnée de musique classique ou de blues, c'est bluffant.Les photos ne rendent pas grand chose, je ne sais pas du tout comment il faut régler l'appareil pour immortaliser ce genre de spectacle et de toute façon je ne vois pas assez clair pour tenter d'effectuer des réglages.
Pour quelqu’un qui comme moi ne comprend rien à la peinture, c’est parfait; la peinture comme cela, j’aime. Ce spectacle est vraiment magnifique et à ne pas manquer lors d'un passage dans la région. Sûr que je reviendrai avec Dominique, le plus dur sera de stationner avec le Concorde.
Je quitte les carrières de lumière quand les cars de tourisme commencent à déverser leur lot de tamalou et je me dirige maintenant vers le village, Les Baux de Provence.
Joli village, un des plus beaux de France, au milieu des Alpilles, qui ne vit certainement que par le tourisme. Je serai curieux de connaître le chiffre d’affaire réalisé par les parcmètres qui entourent le pied du village et les agents municipaux qui veillent au grain. Près de 2 heures de promenade à travers les ruines du château des Baux de Provence et dans le village avec un froid !!!! Non, je ne dirai pas polaire, il ne faut quand même pas exagérer, mais je me caille les meules. Arrêt pour déjeuner dans un petit resto du village mais il va falloir que je perde ces habitudes. Ce ne sont plus les prix du Maroc et le restaurant tous les jours aura vite fait de bouffer ce qui reste de ma retraite après les vols effectués par notre gouvernement.
Je ne suis pas loin de Fontvieille, je vais donc faire un petit tour au Moulin de Daudet.
Je m’installe en fin d’après-midi au ‘’camping de l’amandaie’’, petit camping à la ferme à l’est de Mouriès.
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