Lundi 07 janvier 2019
Et voilà après avoir passé un super réveillon de Noël chez mon frère, un autre super réveillon pour le nouvel an chez mon fils.......
......après avoir passé 3 jours chez mon oncle à Menton où nous avons profité d’un superbe soleil et où pour la première fois depuis que nous allons sur la côte nous avons pu assister à un phénomène qui ne se produit que l’hiver au lever du soleil.
Et bien après tout cela c’est enfin le départ. Maintenant que Dominique a repris le boulot, je file au supermarché faire les pleins, gasoil et alimentation et je prends la route. Direction le Maroc et ma première étape sera chez mon beau-frère et ma belle sœur en Charente.
Mardi 08 janvier
C’est à 8h30 que je prends congés de mon beau-frère et de ma belle-sœur, qui elle, attends avec impatience sa retraite. Pas comme sa sœur qui a repris le boulot.
Le Gps me fait rejoindre la nationale 10 par un dédale de petites routes et me permet d’éviter Angoulême.
La Rn 10 tout comme la nationale 45 hier est bourrée de semi-remorques essentiellement espagnols et portugais.
L’A63, malheureusement n’est pas gratuit et je quitte les 4 voies pour des petites routes de campagne qui me permettent de voir quelques migrateurs. Arrêt casse-croûte à Sabres et traversée des forêts landaises afin de rejoindre Tartas, Saint-Paul les Dax, Bayonne et c’est vers 15h30 que je passe la frontière à Irun.
Je fais de suite le plein de gasoil. Non seulement on me sert mais 1.10€/l contre 1.32€ avant le frontière, cherchez l’erreur !
Nationale 1 direction Vitoria Gasteiz, une belle route en 4 voies, limitée à 100 km/h voire 80 par endroits, truffées de virages et de radars automatiques.
Peu avant 17h je décide de trouver un stationnement et je rejoins l’aire de camping-car de Beasain. Mauvaise idée, il s’agit d’un grand parking, mitoyen avec le stade de foot, sur lequel siègent 6 places pour camping-cars et une aire de service fonctionnant avec jetons à prendre chez les commerçants. Un bel étal de fruit dans l’épicerie juste en face. Je vais donc en acheter un peu, mais là encore mauvaise idée, car on ne se sert pas seul et les fruits qui paraissaient beau de loin sont loin d’être beau.
Il y a bien une bonne quinzaine de camping-car espagnols sur le parking mais un seul à côté de moi sur les parkings réservés aux camping-cars. La rue qui longe la voie ferrée est, elle aussi, pleine de camping-car. Enfin ce n’est pas très calme et en plus je m’aperçois que j’aurai pu rouler une heure de plus, la nuit ne tombant pas avant 18h. Il brouillasse, je n’ai donc pas envie d’aller faire le tour du parc et j’en profite pour commencer mes textes.
Repas et film sur l’ordi.
Mercredi 09 janvier 2019
Une très forte pensée pour ma fille qui fête son 31ème anniversaire. Levé de bonne heure, comme d’habitude, et à 7 heures je suis prêt à partir, vidanges faites. Je ne vais quand même pas rester 1 heure, là, à attendre le jour ! Tant pis, même si je n’aime pas rouler de nuit en camping-car je pars. Il pleut, il fait nuit noire et je comprends très vite que j’aurai mieux fait d’attendre le jour. Je me trouve coincé derrière 2 semi-remorques dans une côte de 5 kms. 30km/h dans les 2 épingles à cheveux qui termine la côte à 8%. Je n’ai pas osé prendre le risque de doubler par peur de manquer de puissance et de ralentir dangereusement le flot de circulation sur la voie de gauche.
En haut de la côte une station-service et un hôtel où je vais prendre un café et attendre que le jour se pointe. Et dire que j’aurai pu monter jusqu’ici hier soir. Endroit où j’aurai pu être en contact avec des gens, être au calme en stationnant au fond du parking derrière la station-service et j’aurai donc pu apercevoir le paysage.
Je ne repars que peu avant 9 heures, le ciel étant tellement bas qu’il fait tout juste jour.
Je m’arrête faire le plein et prendre un nouveau café vers 10 heures, c’est mon heure. Houlala,ai-je bien fait? Il y a 2 flics au bout de la station, je le sens mal. Une fois servi, 1.17€/l je suis la madame à l’intérieur de la station pour payer et je vois les deux flics s’approcher du camion. Ils vont me casser les c……s.
- Hablo espanol
- No
- Englès
- No, solo francès
et le garde civil ouvre la porte du camion et me dit qu’en Espagne il faut absolument fermer le camion lorsque l’on va payer.
Ouf rien de grave, je peux aller prendre mon café et repartir.
Ici aussi elles poussent un peu partout. Au moins il n' y a pas besoin de les arroser.
Ici au moins ils n'ont pas de technocrates débiles. Les voies rapides même en 2 voies sont limitées à 100 km/h.
Ce c.. de GPS me fait sortir de la nationale pour traverser Burgos, il est complètement nase. Après Burgos, même s’il est un peu pale des genoux le soleil réponds, présent.
Je m’arrête pour casser la croûte sur « l’aréa de descanso de Cigalès » peu avant Valladolid. Une petite croûte vite fait bien fait, je veux absolument être à Cacéres ce soir. Le raisin et les clémentines achetés hier soir sont finalement excellents.
Le Gps veut encore me faire sortir de l’A62 pour traverser Salamanque. Ici le soleil est vraiment au rendez-vous et il fait bon dans le camion, même sans chauffage. J’ai enlevé le pull, cela commence à me plaire.
Je refais le plein juste avant Cacéres et je retrouve le service que l’on avait en Amérique du sud, le pompiste lave le pare-brise et les vitres latérales ; impeccable ! 1.17€/l.
C’est peu avant 17h que j’arrive sur l’aire de camping-car de Cacéres. Elle est pleine mais l’on peut stationner dans l’herbe derrière l’auberge. Impeccable !
Beasain-Cacérès (A1, A62, A66) 615 kms, cela ira bien pour aujourd’hui et de toute façon je voulais visiter Cacérès.
Cacérès (Espagne en camping-car)
Séville (Espagne en camping-car)
Vendredi 11 janvier 2019
Je quitte mon emplacement à 9 heures et je prends la nationale IV en direction de Cadix. C’est la première route rapiécée depuis le début du trajet. Heureusement, une dizaine de kms seulement. Les routes empruntées depuis le passage en Espagne sont bien meilleures que chez nous et surtout limitées à 100 sur les 2 voies et 120 sur les 4 voies. Moi qui roule toujours entre 95 et 105 km/h, c’est quand même super agréable de ne pas avoir à se soucier de savoir si on dépasse ou pas la limite de vitesse.
Je récupère le E05 une trentaine de bornes avant Cadix puis A381.
Même si l’altitude n’est pas élevée, environ 150m, le paysage est de plus en plus montagneux, des côtes et des descentes impressionnantes. Cela me rappelle certaines côtes en Amériques du sud. Des éoliennes sur des kilomètres.
C’est pile midi lorsque j’arrive à la Linéa. Je voulais aller visiter Gibraltar mais j’oublie. Une concentration d’immeuble sur un rocher, un autre Monaco, quoi, mais en plus sous un ciel tout gris. Je rebrousse chemin.
Je file à l’agence Gutierrez cherchez mon billet pour la traversée vers le Maroc. Si depuis le début de mon voyage je n’avais rencontré qu’un seul camping-car français faisant route vers le Maroc, ici sur le parking de cette zone commerciale il y en a des dizaines. Je récupère un billet sans problème. Je ne voulais qu’un aller simple mais comme l’aller simple est pratiquement au même prix que l’aller/retour je pends donc un aller/retour. Je serais donc obligé de remonter par l’Espagne. Le bateau part à 15 heures. J’ai juste le temps d’aller enlever un paquet chez le distributeur américain de mal bouffe, une fois de temps en temps pour dépanner, cela passe.
A 14h30 je suis à l’embarquement et je me fais avoir comme un bleu. Je me fais refiler par un marocain super sympa, pour 5€ le document nécessaire à l’importation du véhicule et qu’il me remplit. J’apprendrai à l’arrivée que ce document n’est plus valable, qu’il est fait informatiquement par le douanier. Le pire c’est que je crois l’avoir lu sur un forum.
Le bateau quitte Algéciras peu après quinze heures. Il est au 3/4 plein. Il y en a plusieurs par jours.
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