Mardi 15 janvier 2019
Temps superbe mais comme tous les matins, la chaleur est fraîche, je dirais même plus; fraîche.
Je sors du camping à 9 heures et je rejoins l’autoroute. J’ai eu un aperçu, hier de la conduite en ville, il n’est donc pas question de passer par la nationale 1. Pour visiter Casablanca j’appliquerai le même principe et je prends donc la direction de Mohammédia.
Le réseau autoroutier est plus que correct avec de jolies architectures et des aires de services relativement bien entretenues. Certains panneaux sont toutefois indéchiffrables.
Je m’installe au camping « L’océan bleu » à El Mansouria. Très agréable, pensé et aménagé pour les camping-cars. Il y en a un paquet d’ailleurs. Il est 11h30, j’ai juste le temps d’aller lancer une machine à laver..............
..................et je file déjeuner au petit restaurant juste entre le camping et la plage.
Tajine kefta sur fond d’océan, thé à la menthe sous le soleil; le pieds quoi!!!
Promenade sur la plage. El Mansouria est une station balnéaire en construction. Beaucoup de petits immeubles face à l’océan.
Le linge en plein soleil est sec en 1h30. Après-midi communications avec la famille et mise à jour du blog.
Mercredi 16 janvier 2017
A 9 heures je suis sur le boulevard en direction de Mohammédia avec l’espoir de trouver un taxi. 5 mn de marche et encore une vieille Mercédès s’arrête. Il reste une place et il ne faut que très peu de temps pour arriver à la gare. Pas de chance, je viens de louper le train et le prochain est dans une heure. Je reprends un taxi pour aller au départ des grands taxi. J’aurai mieux fait d’y aller directement mais je voulais éviter de renouveler l’expérience. Une petite guérite ou je peux payer ma place, 15 Mad, et l’on me dirige vers un taxi en partance pour Casablanca. Encore une vieille 240D et me voilà assis entre un couple et une grosse dame. Va-t-elle réussir à fermer la porte ? Le rabatteur vient à sa rescousse. Je suis complètement écrasé. Au premier carrefour un autre taxi grille le stop et notre taxi est obligé de faire un écart en pilant et se retrouve coincé contre le trottoir. La Mercédès, dont le silencieux est certainement percé, rugit et en un rien de temps elle a rattrapé le taxi désobligeant, le double par la droite et le stoppe au milieu de la route. Le chauffeur descend et çà s’engueule. Je ne sais pas ce qu’ils se disent mais je ne pense pas que cela soit des gentillesses. On finit par repartir mais au feu suivant, rebelote le chauffeur descend et ça hurle pendant au moins 5 mn. Un concert de klaxon vient à bout de l’altercation et enfin on reprend notre trajet. Même style de conduite que le taxi de Rabat à Kénitra et la voiture est dans le même état. Pas de mano en état de marche, pas de compteur de vitesse, un fil de fer en guise de poignée de porte. Il y a pourtant des contrôles techniques au Maroc. A se demander si les taxis y sont soumis?
Enfin j’arrive au centre de Casablanca alors que le train n’est pas encore parti de Mohammédia. Il me reste à prendre un petit taxi pour arriver à rallier........
...............la grande mosquée Hassan II.
Il y a un an nous pouvions voir l’autre côté, nous étions sur le bateau, de retour d'Amérique du sud.
Je ne visite pas l’intérieur, Mad 120.
Je reprends un petit taxi pour aller voir le quartier Habous.
Un village dans la ville. L’endroit est superbe et c’est bien dommage que les voitures aient le droit d’entrer dans cette enceinte.
Je découvre parmi tous les souk où les commerçants et artisans exposent leur marchandise, un souk uniquement consacré aux olives. J’achète un peu d’olives vertes piquantes et un peu d’olives noires aux herbes. Un délice ! Avec un petit pastis bien frais ce sera extra.
Casablanca, c’est la ville ! Cela ne me branche pas trop et je prends le chemin du retour. Je passe devant le palais royal, un flic, un militaire tous les 10m et photos interdites. Sur mon chemin un carrefour market où je peux racheter du café. Une société générale ouverte. Je peux donc effectuer mon premier retrait à un distributeur. A l’étranger cela a toujours été une hantise pour moi et j’utilise toujours un distributeur d’une agence bancaire ouverte.
Un café moderne sert un plat du jour, Rfissa. Le genre de café-restaurant qui reçoit, le midi, les employés et cadres des sociétés voisines. Il faut bien découvrir, je tente le plat du jour. C’est très bon mais ce serait encore meilleur avec un petit rosé bien frais. Je me contente du thé à la menthe, c’est pas mal non plus.
Je file à la ‘’gare voyageurs’’ de Casablanca et j’arrive juste pour monter dans le train. Impeccable ! 17 mn pour rejoindre Mohammédia et je trouve de suite un taxi pour me ramener au camping. Cette fois-ci tout s’est bien déroulé.
Les camping-cars rentrent les uns derrière les autres et tous les soirs, je suis étonné de la quantité de camping-cars qui arrivent pour repartir le lendemain matin. S’ils vont tous au sud, il ne va plus y avoir de place.
Une légère pluie vient me bercer juste lorsque je me glisse dans les draps.
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