Dimanche 19 novembre 2017
A peine quittons nous notre bivouac que la pluie se met à tomber. Léger mais quand même, il pleut et il fait 23° dehors. Ce n’est pas aussi bouché qu’hier mais c’est quand même bien gris. Nous reprenons la BR153 sur environ 30kms, tout ce qu’il y a de plus pourri, puis à gauche la GO431, route toute neuve. Là aussi il y a de belles côtes qui ralentissent sacrément la progression mais pas un camion. Nous arrivons à Pirénopolis vers 10H00. Le soleil aussi, quand on vous dit que l’on a du bol pour toutes nos visites. Pourvu que cela dure car le moral n’y est pas.
Les rues de Pirénopolis sont garnies de petits pavés rectangulaires. C’est très joli mais très désagréable en voiture d’autant plus que rien n’est de niveau. Nous stationnons à la gare routière.
Nous filons directement à l’office de tourisme dans le centre historique. Nous savons par Martine que le directeur parle français. Pas de chance, il n’est pas là mais la secrétaire nous l’appelle au téléphone. Il nous donne toutes les explications nécessaires et nous pouvons visiter tranquillement cette jolie ville.
C’est effectivement un très beau centre historique mais j’ai un mal fou à comprendre comment on peut avoir une aussi belle ville, avec autant de potentiel, et ne pas faire que cela soit parfaitement entretenu. J’essaie d’imaginer Saint Paul de Vence ou Saint Guilhem du désert avec des canapés, des bouteilles de bières et diverses ordures un peu partout dans les rues. Nous nous installons dans un restaurant pour déjeuner. Pas facile de se faire comprendre mais nous arrivons à avoir un très bon plat. Depuis que nous sommes au Brésil, nous n’avons encore jamais réussi à obtenir du vin au verre. Pas de réponse de Martine pour le camping. Tant pis nous irons au camping Sombra da mata car il est sur la route des cascades que nous a indiquée le directeur de l’office de tourisme.
Nous flânons un peu encore dans la vieille ville et rejoignons le camping-car pour une petite glace et un petit café. Direction le camping.
Joli camping avec rivière et 2 cascades, immense piscine naturelle, bar. En camping-car c’est bien mais je me mets à la place du campeur qui doit payer Rs50/pers. (14€) pour avoir des sanitaires aussi dégueulasses, c’est lamentable. En tout cas, nous, nous y sommes un dimanche et nous sommes obligés de supporter les joutes stéréophoniques de 3 guimbardes du siècle dernier remplies de haut-parleur, stationnées près du bar. Evidemment ce sont 3 musiques différentes sans cela ce ne serait pas drôle. Les canettes et les gobelets un peu partout autour de la piscine. Ici les gens consomment et laissent tout sur place. Comment peut-on être aussi dégueulasse et avoir aussi peu de respect pour la nature et pour le personnel d’entretien.
Je crois que nous ne voyons plus que les mauvais côtés. Il serait tant que nous nous reprenions ou que nous quittions le pays. Nous ne nous sentons pas aussi bien au Brésil, excepté à Foz de Iguaçu, que dans les précédents pays traversés. Mail de Martine qui nous confirme qu’ils étaient dans ce même camping.
Lundi 20 novembre 2017
Nous montons ce matin à la Réserva Ecologica Vargem Grande. La route se transforme rapidement en piste. Et quelle piste ? Plus pourrie tu meurs, on en oublie de prendre des photos. 6 kms de côtes avec des bosses et des trous. Impossible de faire demi-tour. Tranquiloubilou monte tranquillement en première mais cela saute de partout.
Nous nous arrêtons a « Mirante Ventilador » un point de vue sur Pirenopolis et la vallée. Là je peux faire demi-tour mais nous ne sommes plus qu’à 500m. Ce serait idiot.
500m, oui mais seulement de l’entrée car d’après le garde il reste 2 kms avant d’arriver au parking. La pente n’est pas supérieure à 8%. Ok nous y allons, d’autant plus que c’est moitié prix pour nous, plus de 60 ans.
La route est en partie pavée mais c’est raide. 2kms de descente et si c’est maximum 8% moi je suis évêque.
La promenade s’annonce agréable et notre première rencontre est pour ce beau lézard. Pour la deuxième Dominique ne veut plus avancer.
Dommage pour ce lézard qui va servir de casse-croûte à ce petit boa au bord de l'allée.
Nous commençons par la cascade Lazaro, c’est la plus éloignée. 1,3.kms entièrement pavé, joli boulot..........
......nous conduisent à cette belle cascade et surtout à son trou d’eau. Enfin une baignade qui rafraîchit.
Nous reprenons le chemin à l’envers et bifurquons vers la cascade Santa Maria.
Là c’est vraiment très chouette. Nous n’y restons pas trop longtemps, de gros nuages gris s’avancent vers nous et je préfère remonter jusqu’à la piste avant la pluie.
Nous reprenons donc le chemin dans l’espoir de voir le boa engloutir le lézard mais il a déjà disparu.
Nous attaquons la côte qui nous mène vers la sortie. Tranquiloubilou monte les 2 kms en première et je suis obligé de rouler à fond de première pour les 3 parties les plus raides.
Ouf ! Nous y sommes et voici les photos que nous avons oublié de faire en montant. 5/8 km/h maxi en première, le pieds constamment sur le frein. Camping-car non 4x4, oubliez ! Et s’il pleut il est à mon avis préférable de rester en ville.
Enfin la route et nous retournons nous installer au camping Sombra da mata. Demain nous prendrons la route pour Brasilia.
Retour accueil Brasilia Tranquiloubilou aux Amériques
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