Vendredi 29 septembre 2017
Notre première visite est pour Ivéco Montévidéo où on doit nous installer nos nouveaux amortisseurs pneumatiques. Rendez-vous est pris pour mardi et mercredi, et une chambre d’hôtel est réservée pour mardi soir. Direction Carasco et après un déjeuner rapide nous faisons le plein d’alimentation avant d’aller voir le sellier qui doit refaire les coussins d’assise de la cellule. Nous déposerons les coussins lundi soir puisque le véhicule sera immobilisé 2 jours. Si tout se passe bien nous pourrons reprendre notre route jeudi ou vendredi. Nous sommes de retour chez Emmanuel juste avant la nuit.
Samedi 30 septembre 2017
Journée « travaux ». Installation des nouveaux spots, remplacement des leds et des modules d’alarme défectueux, des caoutchoucs de fixation du silencieux d’échappement. Je veux laver le camping-car mais impossible. Si j’ai vécu un remake des 12 travaux d’Astérix à notre arrivée, .........
...... aujourd’hui c’est un remake de « les oiseaux ». Je suis harcelé par un groupe de vanneaux tero qui nichent près de l’endroit où est situé le point d’eau. Ils attaquent en permanence et je suis constamment obligé de faire de grands mouvements avec le balai pour les empêcher de me piquer. Donc pas de lavage et nous finissons la journée au Rummy.
Dimanche 01 octobre 2017
Si nous avions un beau soleil depuis notre arrivée, aujourd’hui il tombe des hallebardes et le ciel est très sombre. Arrivée de 2 camping-cars allemands. Après-midi pluvieux nous sommes bloqués dans le camping-car. Heureusement nous avons internet, jeux et films.
Lundi 02 octobre 2017
Il a plu toute la nuit et il pleut encore ; Nous quittons le terrain d’Emmanuel et direction, l’usine Acodyke pour faire le plein de gaz. Notre bouteille remplie à Osorno, n’est qu’à moitié vide mais nous serons certains de ne pas avoir besoin de gaz pour tout notre deuxième voyage. Ici ce n’est pas comme dans les usines de Coyhaique. Le gardien sait pourquoi l’on vient et nous fait stationner juste devant sa guérite. Je n’ai même pas le temps de sortir la bouteille de son logement qu’un ouvrier est à côté de moi. On voit qu’ils ont l’habitude de recevoir les camping-cars débarquant d’Europe avec des bouteilles vides. Nous filons ensuite à la « casa de Alfombra » pour trouver un morceau de moquette qui soit de meilleure qualité que celle que nous avions installée avant de partir. Une fois le produit choisi le vendeur nous fixe rendez-vous pour l’après-midi devant une maison, à Punta Caretas ; où officie un de ces poseurs.
Après un déjeuner au phare de Punta caretas......
....nous sommes au rendez-vous et en rien de temps celui-ci fait des découpes parfaites et le vendeur peut repartir pour les faire surfiler.
Direction le sellier chez qui nous déposons nos coussins d’assise et nous allons nous installer à Bucéo pour la nuit.
Mardi 03 octobre 2017
A 9h00 nous sommes chez Iveco. Les ouvriers se mettent au boulot.
Un petit café et matinée internet. A midi toute la suspension arrière a été démontée et un mécano frotte toutes les lames de ressort à la brosse métallique. Les supports des coussins pneumatiques ont été refabriqués et peints.
Le chef d’atelier qui s’occupe de nous depuis notre premier contact en juin dernier nous conduit à notre hôtel. C’est un hôtel d’un groupe français près de la rambla. Il est en parfait état, grande chambre avec salle de bain, très propre et calme. Par contre pour la cuisine il vaut mieux l’éviter, cela tient plus du Mac Do en moins bon que d’un restaurant.
L’après-midi il nous faut tuer le temps. Nous flânons dans les rues de Montevideo.......
Ils ne se cassent pas la tête pour les raccord d'eau....
...et dire que chez nous il faut les mettre à l'intérieur.....
............et nous allons visiter le musée du gaucho et de la moneda.
Jolie exposition mais à 15h on nous dit que cela ferme alors que les horaires sont de 10h à 16h. Original.
Une petite glace, qu’auraient aimé Monique et Eric, assis sur un banc d’une place du centre.
Nous trouvons pour le soir un super restaurant près de l‘hôtel, « la Cocina de Pedro». Excellent.
Mercredi 4 octobre 2017
La encore il faut faire passer le temps. Nous attendons midi dans le hall de l’hôtel, nous ne voulons pas aller nous balader avec nos bagages.
Le soleil est bel et bien là, aujourd’hui, et il y a déjà 25°avec un vent fort et chaud.
Nous avons tellement aimé l’agneau cuit au feu de bois hier soir que nous décidons d’aller goutter au bœuf et nous retournons à « la Cocina de Pedro ». C’est vraiment une adresse à ne pas louper à Montévidéo, le pavé de bœuf y est succulent. Nous avons aimé l’accueil et la déco, seul défaut à notre goût, cela manque un peu de lumière.
A 14h00, comme prévu nous sommes chez Ivéco et je vois qu’un ouvrier est affairé au lavage de Tranquiloubilou, il est donc prêt et semble bien horizontal. Le chef d’atelier m’appelle pour faire le tour des travaux effectués et nous descendons dans la fosse.
Les butées de suspension ont été remplacées. Aie aie, quelle misère !! Si l’amortisseur pneumatique droit a bien 2 cm de garde par rapport à son socle, celui de gauche touche le socle. Manifestement celui-ci est mal monté. Si l’on gonfle le droit, le véhicule monte à droite. Si l’on gonfle le gauche, il ne se passe rien. Comment le véhicule pouvait-il être horizontal ? Le chef d’atelier démonte l’amortisseur pneumatique qui avait été décomprimé pendant le voyage et le comprime à nouveau d’une façon différente. Rien y fait il faudra re-démonter encore une fois. Nous sommes 4 autour de ce poumon à se demander comment il faut le rouler pour qu’il fonctionne. C’est grâce à la réflexion du jeune mécano, qui, hier, a aussi refabriqué les supports des coussins pneumatiques manquants que le chef d’atelier trouve la solution. 10 mn après tout fonctionne parfaitement et le chef d’atelier reprends point par point tout ce qui a été fait sur le véhicule.
Nous pouvons repartir avec un véhicule en bon état. Toutes les vidanges ont été faites, tous les filtres ont été changés et il n’y a aucune fuite, la courroie d’accessoire a été changée et surtout nous avons retrouvé une suspension pneumatique qui fonctionne. Il faut maintenant filer chez le sellier. Nous récupérons nos coussins et après quelques courses dans un magasin Disco.............
....nous retournons à Bucéo. Il ne faut vraiment pas rouler la nuit, c’est hyper dangereux. Cela fourmille de partout, des véhicules mal éclairés, des animaux, des gens à cheval, une femme s’est faite renverser par un véhicule, des bus conduits comme des motos se faufilant d’une file à l’autre entre les voitures, 26 kms d’extrême attention avant d’arriver sur le parking des stades. Plein à craquer, nous trouvons une place devant la guérite du gardien du port. Un peu plus venteux mais tant pis.
Jeudi 5 octobre 2017
Nous passons récupérer la moquette.
Moquette, découpe et surfilage me coûte le même prix que le seul surfilage en France pour une moquette de qualité nettement supérieure à ce que j’avais trouvé chez « saint….. » Encore une enseigne de ces gens propriétaires d’innombrables marques de grandes surfaces, qui ne paient pas leurs impôts en France et dont le seul intérêt est la marge qu’il dégage plutôt que la qualité des produits qu’ils diffusent à leur clientèle. Enfin passons, je n’avais qu’à choisir un autre magasin, mais cela devient difficile en France.
Encore un petit détour dans les rue de Montévidéo pour trouver des bandes réfléchissantes, je vais en mettre des rouges et blanches à l’arrière, on verra ce que nous dirons les flics ripoux argentins.Après avoir fait le plein et surtout après une semaine d’intendance nous pouvons enfin prendre la route vers Iguazu. Arrêt rapide pour déjeuner devant le cimetière de San José de Mayo et nous reprenons la route. Je voudrais quand même pouvoir profiter de certains lieux intéressant chemin faisant et donc bivouaquer ce soir aux « Termas de Guaviyu ». Tranquiloubilou file 100/110, j’avais oublié comme il était agréable à conduire avec la suspension pneumatique et il n’y a plus ce grincement désagréable provoqué par la troisième lame de renfort. La vitesse est limitée à 90 mais personne ne la respecte. Personne non plus ne respecte les lignes continues.
Le Rio negro, mais sous le soleil, cette fois-ci. En juin dernier nous l'avions traversé dans le brouillard.
C’est après 440 bornes parcourues que nous nous installons dans le camping des « Termas de Guavyu », peu avant 19h00. Dominique fait la cuisine et j’en profite pour faire un tour des bassins. Seul dans une piscine à 36°. Comme c’est bon de pouvoir nager dans une baignoire. La température extérieure est de 24°.
Vendredi 5 octobre 2017
Un peu de repos dans les divers bassins, 3 à 33°, 3 à 36° mais en fin de matinée l’arrivée de bus de gamins nous fait fuir. Après un déjeuner rapide nous quittons les «Termas de Guaviyu» et .......
il nous faut un peu plus d’une heure pour nous présenter au poste frontière Argentino-Uruguyen de Salto Grande après avoir traversé le Rio Uruguay sur le barrage de Salto Grande.
Retour accueil En route vers d’Iguazu Tranquiloubilou aux Amériques
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