Dimanche 15 octobre 2017
Inutile de vous dire que ce matin à la douche, j’ai ausculté tous les recoins. Le ménage est fait tous les après-midis mais si les coins en veulent il faut qu’ils approchent, l’araignée que j’ai estourbie hier est toujours là. Je n’en vois pas de vivante, je peux prendre ma douche tranquille. Journée calme au camping Paudimar, internet piscine, les vacances, quoi!
Lundi 16 octobre 2017
Nous avons reçu une réponse de Dangel et nous avons la référence Fiat du joint spi.
Nous filons au garage ou le père de Fernando passe 2 heures au téléphone pour essayer de trouver le joint, ce n’est pas dispo chez Fiat mais il obtient les dimensions du joint.
Lorsque l’on voit les installations électriques, cela fait peur et ferait certainement mourir de crise cardiaque un inspecteur du travail français. Par contre le sol du garage est dans une espèce de granit lisse comme une pierre tombale et les mécanos nettoient constamment après chaque véhicule. Il y a bien 5 ou 6 mécanos, je ne peux pas savoir car il semble qu'il y ait aussi des particuliers qui viennent travailler sur leur voiture. Ce type de service commence à exister chez nous aussi. En tout cas les mécanos travaillent sur n'importe quel type de véhicule, poids-lourds, bus, voitures. Nous filons au super marché et repassons au garage en début d’après-midi. Fernando dit pouvoir trouver les pièces pour demain.
Nous retournons au camping, nous sommes mieux au bord de la piscine en attendant le résultat des recherches. Internet, piscine.
Mardi 17 octobre 2017
Détente, en attendant la réponse du garage. En début d’après-midi le réceptionniste du camp vient me laisser un message du garage. Je ne comprends rien à ce qu’il raconte et je lui demande de m’appeler un taxi pour me rendre au garage. Fernando a les pièces, il me donne rendez-vous demain 8h00 et me raccompagne au camping.
Internet, piscine et en soirée une petite caipirinha pour fêter cela.
Mercredi 18 octobre 2017
Nous sommes au garage peu après 8h00.
A midi nous sommes installés dans le garage et Tranquiloubilou est branché sur le 220V. Même si l'installation laisse à désirer cela fonctionne très bien et l'on ne prend pas de coup de jus lorsque l'on touche au camion, comme dans les précédents pays d'Amérique du sud que nous avons visités.
Le mécano a démonté le moyeu de roue et les freins arrière sont très limite. Ils peuvent les refaire donc je leur donne l’accord. J’ai bien l’impression que nous allons passer la nuit dans le garage, une fois de plus.
A 14h30 le combat cesse faute de combattants. Ils n’arrivent pas à démonter une pièce. Tous les mécanos viennent voir, ils sont bien 6 + Fernando et son père. En fait tous ceux qui portent des tee shirt au nom de l'entreprise. Contact avec Dangel mais il est déjà trop tard pour aujourd’hui, compte tenu du décalage horaire. Contact avec le forum Debucquoi et les explications fusent. Espérons que demain ils pourront continuer. En tout cas à 19h00 nous sommes seuls devant le garage. Le portail n’est pas encore fermé. Nous espérons qu’ils nous préviendront quand le chien sera en liberté. Ah il y a encore un ouvrier en train de polisher un 4x4. Un peu de discussion, un charabia anglais/espagnol et si j’ai bien compris, lui et le peintre ne font pas parti des ouvriers du garage ; ils sont indépendants et profitent des locaux.
Il m’explique que de nombreux argentins et paraguayens font réparer leur véhicule ici car la main d’œuvre est beaucoup moins chère au Brésil et que le garage a une excellente réputation. J'espère qu'il dit vrai mais cela explique peut-être le nombre de voitures immatriculées en Argentine et au Paraguay présentes dans le garage.
A 21h00 il y a encore 37° dans le camping-car. Heureusement le ventilateur que nous a prêté Fernando nous permet de supporter cette chaleur. Il m’a dit que le chien serait lâché à 22h00 mais je préfère fermer la porte et heureusement car il n’y a pas 10 mn qu’elle est fermée que le bestiaux aboie à notre porte. Quelques jappements et il se calme.
Jeudi 19 octobre 2017
31° dans le camping-car à 6h30, le ventilateur a tourné toute la nuit. A 8h00 les ouvriers sont là. Fernando dit qu’ils vont démonter l’essieu, c’est aussi ce qui est conseillé sur le forum Dangel. Fernando dit qu’il part dépanner un véhicule avec le mécano qui s’occupe de notre camion, qu’à leur retour ils se mettront tous les deux dessus et que nous serons partis ce soir. Je ne demande qu’à le croire mais j’en doute.
Vers 9h00 un violent orage s’abat sur Foz de Iguaçu. Plus d’électricité, le vent s’engouffre avec force sous les tôles ondulées qui couvrent le bâtiment et cela fait un bruit effroyable. Nous sommes obligés de fermer les fenêtres à projection et les lanterneaux. Seules, la porte et la fenêtre coulissante peuvent rester ouvertes. La pluie battante est projetée sur au moins 3 m à ‘l’intérieur du garage. C’est impressionnant mais cela a au moins un avantage c’est qu’en une heure il n’y a plus que 20° dans le camping-car et nous sommes obligés de mettre un petit pull. Les mécanos travaillent dans ce vacarme et à la lampe torche. Ce n’est que vers onze que tout redevient normal.
Fernando et le mécano sont de retour. Je leur explique les conseils du forum Dangel et il ne faut pas un quart d’heure pour que l’arbre et le joint spi soient sortis.
En Amérique du sud on sait quand on rentre dans un garage, on ne sait jamais quand on en sortira. Il suffit qu’un de leurs clients se présente pour qu’ils le dépannent, on ne peut pas leur en vouloir, nous ne sommes que clients de passage. Nous allons donc passer une deuxième nuit dans le garage mais bon il ne reste plus que les garnitures de freins à remonter. Cela devrait aller vite.
Le chien qui monte la garde toute la nuit est en colère ce matin. A 8h00 Fernando nous dit que le mécano va monter de suite les garnitures de frein. Oui mais voilà, les garnitures, ils ne sont pas aller les chercher. Le père de Fernando fait donc un aller-retour à Puerto Iguazu en Argentine et il est 11h00 quand le mécano s’occupe de notre véhicule. A midi tout est remonté, il ne reste plus qu’à purger les freins et régler le frein à main. Après-midi catastrophe car le poumon droit fuit bel et bien. Il est percé et il n’y a donc rien à faire, mis à part le changer. Nous roulerons comme cela et c’est quand même bien dommage car la conduite est nettement plus agréable avec ces renforts pneumatiques.
Nous faisons goûter un petit pastis au mécano et au père de Fernando. Visiblement ils ne raffolent pas, ils préfèrent le whisky. Nous attendons le retour de Fernando afin de lui dire "au revoir" et nous quittons le garage, au bout de trois longues journées, vers 17h00. Nous y étions entrés pour trois heures.
Nous retournons donc nous installer au camping Paudimar. 4 gros camping-cars brésiliens sont installés mais nous retrouvons notre place. Nous pouvons une dernière fois profiter de la piscine, car la chaleur est revenue. Il y a encore 30° ce soir sous un ciel tout gris. Une petite caipirinha, que c’est bon !
Samedi 21 octobre 2017
L’orage nous réveille de bonne heure. 3 autres gros camping-cars brésiliens arrivent, mais la place se fait rare. Nous quittons le camp peu après 8h00, le plein de gasoil (grosse erreur, le gasoil est 0.25€ plus cher qu’au Paraguay) et.............
.............. nous arrivons dans le bouchon avant la frontière à 9h00. Un bordel ! On est accroché de partout par des gens qui font de la pub pour les parkings et les magasins à Cuidad del Este. Cette ville est Zone franche et il y a un trafic énorme entre les trois villes frontières, Puerto Iguazu, Fos de Iguaçu et Ciudad del este. Apparemment tous les véhicules du coin passent sans contrôle et nous arrivons au bureau de migration Brésilien très rapidement. Il n’y a personne et la douanière super sympa nous tamponne nos passeports. 5mn et tout est réglé.
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