Jeudi 13 avril 2017
Nous arrivons enfin au poste frontière de Tambo Quemado vers 13h00. C’est un vrai foutoir, il y a des dizaines de camions dans tous les coins. Formalité migration et senasag à peine 10 mn mais là où cela se corse c’est à la douane. Nous tombons sur une emmerdeuse de première qui a en plus un petit sourire narquois qui me donne envie de mettre des baffes. Il faut lui remplir un tas de documents, cela c’est normal mais elle s’est mise dans la tête de vérifier le numéro de châssis de Tranquiloubilou. J’ai beau lui montrer la plaque du constructeur, non ce qu’elle veut c’est la gravure sur le châssis. Comme si je m’étais intéressé de savoir où se trouve ce p….n de numéro. Elle repart à son bureau et je finis par trouver avec l’aide des gendarmes, super sympas, ce fichu numéro. Je retourne donc au guichet où cette tordue, il n’y a pas d’autres mots, termine de remplir les papiers sans même aller vérifier le numéro de châssis. 1 heure avec cette illustre andouille, il y a vraiment des baffes qui se perdent.
Nous pouvons enfin reprendre la routa 4 après nous être acquittés de 10 bolivianos de péage. Nous avons maintenant 6 heures de décalage avec la France. Les paysages de ce côté sont tout aussi magnifiques mais tout aussi saccagés par les détritus.
Le Sajama, et dire que si nous n’avions pas eu tous ces contre-temps, nous l’aurions vu dégagé, tout comme nous avons vu le Parinacota.
Tambo Quemado - Curahuara de Carangas (Bolivie en camping-car)
C’est vers 16h00, heure chilienne, que nous stationnons sur la place de Curahuara de Carangas, soit 7 heures pour parcourir 161 kms et nous sommes complètement vannés. L’énervement de l’attente et il faut dire que cette douanière m’a particulièrement tapé sur le système. Nous sommes garés juste devant l’église et la caserne militaire. Cela doit être tranquille.
Nous voulons voir l’église de Curahuara de Carangas mais celle-ci est fermée. A l’épicerie on me dit.
- La camionetta del padre no esta acqui, espérar.
Nous espérons tout l’après-midi en jouant au Rummy et en écoutant les militaires chanter. Ce n’est que peu avant 20h00 qu’arrive un pick-up. Nous pourrons visiter demain matin 8h00. Ce soir un aspirine et 20h30 tout le monde au lit.
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Tranquiloubilou aux Amériques Bolivie en camping-car
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