Le blog de charisma45

Mercredi 09 novembre 2016

Nous quittons notre emplacement à 8 h30. Il n’y a qu’à traverser la route pour faire le plein de gasoil et à nouveau le plein d’eau. Il ne manquait pas grand-chose, mais je refais le plein à chaque fois que je le peux.  Un petit café à la station où nous discutons un peu avec les Suisses.

Direction une banque, il nous faut, un peu d’espèces pour changer contre des Pesos Chiliens, et quelques courses. Ce passage dans le centre-ville, après avoir vu le bord de mer et la banlieue, nous confirme que le détour par Rio Gallégos n’a d’intérêt qu’en cas de problème.

Par contre lorsque nous retournons au camping-car, je m’aperçois qu’il y a encore une tâche de gasoil sous le véhicule. Je me souviens que Loic avait eu énormément de mal, à la dernière révision, avec le filtre à huile. J’ai bien l’impression que l’on va avoir le même problème. Retour chez le Diéséliste qui met fin au problème. Enfin, normalement ! Nous verrons bien par la suite. Il est passé 10 heures quand nous quittons Rio-Gallégos. Nous retrouvons la nationale 3 pour 60 kms et nous arrivons peu avant midi à la Laguna Azul où nous apercevons quoi ? Un petit Mitsubishi jaune. Peter et Meret sont sur le point de partir pour le Chili. Les Suisses rencontrés ce matin sont aussi sur les lieux. Il y a bien évidemment un vent épouvantable mais un soleil radieux.

La laguna Azul est le cratère d’un ancien volcan dans lequel s’est formée une lagune. L’endroit est superbe et cela change un peu du paysage de garrigue. Bivouaquer ici, a deux intérêts. D’une part la promenade et la vue autour cratère, d’autre part manger le reste des aliments interdits d’importation au Chili. On sait déjà qu’ils vont nous piquer le miel car nous ne pouvons avaler un pot de miel dans l’après-midi. Comme si du miel dans un pot en verre ou de la viande dans un camping-car pouvait contaminer la flore et la faune Chilienne. Si un scientifique pouvait m’expliquer les bienfaits de cette mesure, j’en serais très content.

Une petite promenade autour de la Laguna Azul. Nous dérangeons cet oiseau que je n’arrive pas à photographier dans un premier temps. Retour au camping-car et après-midi Rummy cub. Le vent redouble de violence et si je tenais celui qui a écrit sur Ioverlander que le lieu est à l’abri du vent !!!!!!!! En fin d’après-midi le ciel passe du bleu au gris foncé et les couleurs changent. La pluie commence à tomber et le camping-car se rafraîchit à la vitesse grand V. Il bouge énormément, cela annonce une bonne nuit. Une demi-heure après c’est le beau temps puis un nuage et 5 minutes de petits grêlons. Les suisses quittent l’endroit. Devons-nous en faire autant ?

En fin d’après-midi 2 VW arrivent et voici le bivouac du soir en plein soleil, mais toujours ce vent infernal. Et voici notre oiseau que j’ai enfin réussi à immortaliser sur la pellicule.

Il est temps de cuisiner. Puis soirée jeu, en se demandant si nous pourrons dormir ; pas de bruit de voiture et de camion, mais le bruit du vent.

Jeudi 10 novembre

Finalement la nuit a été très bonne mais ce matin il y a 5° dans le camping-car. J’ai juste à tendre le bras pour allumer la chaudière et retour sous la couette pour un petit quart d’heure, juste ce qu’il faut pour avoir une température adéquate. Départ 8h45, il reste 8 km pour arriver au Paso international de Monte Aymond, la frontière argentino-chilienne. Un seul bâtiment regroupe les formalités de sortie d’Argentine et d’entrée au Chili.

Il y a déjà pas mal de monde. Nous remplissons la déclaration de détention de produit végétal ou animal nécessaire pour l’entrée au Chili et nous nous présentons à l’immigration côté Argentin. 5mn tout est réglé et nous nous présentons au bout du guichet côté Chilien. Il est 10 heures et les douaniers sont en grève. Ils ne travaillent qu’une heure toutes le 4 heures. Ils ne reprendront qu’à 13 heures. C’est gai ! Et il n’y a même pas de N° de file d’attente, nous ne pouvons donc pas nous éloigner du guichet afin de ne pas perdre notre tour. IL a fallu que cela ferme juste devant nous. Ils ne pouvaient pas fermer juste après les deux seuls Français présents dans la salle.

Bienvenidos à Chile, c’ est l’affiche au-dessus du guichet qui le dit.

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