Dimanche 23 octobre 2016
Il fait encore un soleil magnifique mais la température a du mal à monter, le vent est toujours présent. Nous souhaitons nous poser à nouveau quelques jours. Il faut que nous trouvions un garage pour Tranquiloublou qui perd de l’huile. RP 28. Belle piste très roulante..................
................et nous retrouvons la nationale 3. Cette route fastidieuse, entourée de maquis. I Muvrini nous accompagne. Ce maquis n’a rien de ressemblant à celui que l’on trouve en Corse. Il est moins haut, moins dense et surtout beaucoup moins odoriférant, ne possédant pas les mêmes arbustes. Si en Corse, au printemps, il est couvert de fleurs, ici il n’y pousse que des sacs plastiques. 160 kms sur un plateau sans rien voir que cette horrible garrigue parsemée de bouteilles plastiques ou de canettes.
RN3, Argentine en camping-car
Seule l’arrivée sur Comodoro Rivadavia devient intéressante. Une gigantesque descente nous ramène de 550m pratiquement au niveau de la mer. Elle est limitée à 60 km/H. Nous roulons à 80 km/h et les semi nous doublent sans aucune hésitation en franchissant bien évidemment les lignes continues.
Un contrôle de police juste en bas de la côte. Nous sommes arrêtés alors qu’ils laissent les semi-remorques passer. Une jeune fille charmante, veut simplement savoir d’où nous venons et elle est encore plus joyeuse dès que nous lui disons que nous venons de France. Il s’agit apparemment d’un contrôle pour des statistiques sur le tourisme. Nous traversons Comodoro Rivadavia. Rada-Tilly est encore à 14 kms et nous repérons sur notre passage un super marché, le garage Fiat et le garage Ivéco.
RN3, Argentine en camping-car
Nous nous arrêtons dans un supermercado à l’entrée de Rada-Tilly et pour la première fois nous trouvons un « pan francès » qui a le gout de pain français. C’est certainement pour cela qu’il y a une queue énorme pour acheter le pain. Il est long comme nos baguettes mais préformé en petit pain comme cela se fait couramment ici.
Nous arrivons au camping en début d’après-midi. Nous nous installons pour déjeuner. De nombreux argentins ont envahi les lieux pour la journée et en fin d’après-midi cela devient beaucoup plus calme. Le wi-fi beaucoup trop lent et certainement trop utilisé dans la journée devient enfin utilisable. J’arrive à travailler un peu sur mon blog. Mais il n’est pas assez rapide pour poster des vidéo. Cela me demande 2h30 alors qu’à la maison pour une vidéo identique cela doit mettre une dizaine de minutes. Les vidéo sur les pistes de Valdès et sur la piste de Punta Ninfas viendront plus tard lorsqu’il nous sera possible de trouver un Wi-Fi qui soit un Wi-Fi.
Lundi 24 octobre 2016
Le beau temps est toujours là et la température un peu plus élevée ce matin. Première chose aujourd’hui, recherche d’un garage pour réparer Tranquiloubilou. Je vais payer le camping ; camping indiqué sur Ioverlander avec des prix intéressants. J’aurai mieux fait de m’abstenir. Ils ne m’avaient pas enregistré et de plus c’est très cher pour le peu de prestations fournies, 320 pesos. Les vidanges à faire dans les toilettes, eau non potable, électricité ok mais wi-fi lamentable. Leurs standards ne sont pas les nôtres.
Nous nous arrêtons chez Bosch service Union Australe à l’entrée de Comodoro Rivadavia. Super accueil. Lucas le fils du patron mandate un mécano qui diagnostique :joint spi de volant moteur. Lucas téléphone à son oncle qui dirige le garage Ivéco. C’est y pas chouette ça ? Nous arrivons chez Ivéco avec un petit mot de recommandation de Lucas. Nous sommes tout de suite pris en charge. On nous offre un café. Tranquiloubilou est parti pour un lavage moteur. Il est déjà midi, nous allons déjeuner et revenons à 13h30. A 14 heures, on nous confirme la défectuosité du joint spi et la nécessité de désaccoupler la boite de vitesse. Rendez-vous est pris pour demain 8h. Tranquiloubilou sera immobilisé 2 jours. Nous réservons une chambre dans un hôtel proche et nous retournons au camping. Mise à jour du blog en attendant le retour de Gérard et Martine.
Nous prenons l’apéritif et passons notre dernière soirée ensemble. Ils prennent demain la direction de la nationale 40 afin de rejoindre l’Uruguay. Ils vont laisser Tanasinh à Colonia del sacramento et rejoindre Montargis jusqu’en Février.
Mardi 25 Octobre 2017
Ce matin branle-bas de combat de bonne heure. Un "aurevoir" à Gérard et Martine et à 8 heures nous sommes devant le garage Iveco. Nous y laissons Tranquiloubilou et un taxi nous conduit à l’hôtel Suestrella. Il est déjà ancien mais bien entretenu et même si un « trois étoiles argentin » ne correspond pas aux standards européens, ce n’est pas mal quand même. C’est propre et l’accueil y est sympa. Nous y déjeunons. Le vin argentin est décidément excellent. Je passe la journée sur la mise à jour du blog. Le wi-fi me demande 5h30 pour poster une vidéo de 3minutes alors qu’il faut 20mn chez nous. J’ai 4 vidéo à poster, ce sera bien si je peux en passer une. La deuxième vidéo me demande 11h. Je tente.
Mercredi 26 Octobre 2017
Evidemment la vidéo n’est pas passée. J’ai bien peur de ne pouvoir les poster qu’à notre retour en France. La journée va être belle mais ce petit vent qui est tout le temps présent maintient une certaine fraîcheur. Nous quittons l’hôtel en taxi vers 10h30. Nous nous installons au garage pour la journée et je profite du wi-fi sécurisé pour pointer le compte bancaire. Nous allons déjeuner à la station-service en face le garage. En Argentine dans les stations -services on trouve souvent un self et ici la cuisine est particulièrement bonne. Nous mangeons un carré de porc, épais et goûteux avec une sauce au miel, carottes et oignons accompagnés de pommes de terre sautées. C’est excellent mais beaucoup trop copieux, il fois de plus nous aurions dû prendre un plat pour 2. Nous retournons au garage et n’ayant plus rien à faire, l’attente devient très longue (pour ceux qui me connaissent bien). A 17 heures le chef d’atelier nous annonce que le camion ne sera terminé que demain matin, mais comme j’avais dit dès le départ que nous ne passerions qu’une nuit à l’hôtel
Voici notre bivouac très romantique pour ce soir.
Jeudi 27 octobre 2016
Les mécanos sont à pied d’œuvre à 8h30 et nous attendons comme hier dans la « sala de espéra ». Joli nom pour « salle d’attente » et surtout cela rappelle qu’il faut avoir l’espoir de récupérer son véhicule en état de marche. Il fait encore beau temps et plus chaud, le vent a tourné. Nous récupérons Tranquiloubilou à 14h30. Si tout fonctionne bien au niveau moteur-boite, au niveau direction, ce n’est pas le cas. Le véhicule flotte sur la route et le point mort du volant n’est plus au centre quand les roues sont droites. Nous retournons au garage. Gaston le chef d’atelier ne comprends pas. Il dit qu’ils n’ont pas touché à la direction pour démonter la boite. Il m’emmène chez un spécialiste de l’alignement. Il s’intéresse à notre voyage et me demande si nous avons « fesses de bouc ». Je lui dis que non et lui donne les coordonnées du blog. Quelques mots en espagnol, les traductions google et l’on s’en sort. Gaston me montre des photos d’un vieux bus Mercédès qu’il a transformé en camping-car. Décidément ! Il est vrai que l’on en voit beaucoup sur les routes. Tout est remis en ordre en une demi-heure mais Gaston dit qu’il y a aussi un problème avec les freins avant droit. Il entend quelque chose frotter. La roue avant droite est bouillante et voici
notre bivouac pour ce soir. La température extérieure est de 29° à 20 heures. La nuit risque d’être difficile.
Vendredi 28/10/2016
Finalement cela a été supportable.
C’est notre 4ème jour d’immobilisation et nous espérons que cela sera le dernier. Le mécano doit vérifier le système de freinage. Les disques avant et les plaquettes ont 9000 kms. Est-ce l’étrier qui est grippé ? Nous nous installons une fois de plus dans la salle d’attente. Les employés nous ont adoptés, café, capuccino. Tout cela est bien mais 4 jours cela suffit. Nous récupérons le camion à 9h30. Tout semble correct. Nous partons en ville pour faire divers achats. En premier il nous faut poster des cartes postales. Nous allons ensuite dans une agence officielle Claro pour recharger notre carte de téléphone. La charmante demoiselle fait cela en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Cela me confirme que dans l’agence précédente où cela m’a été refusé, le type ne voulait pas s’em…..r. Je ne me laisserai pas faire la prochaine fois. Puis viennent les courses que nous faisons dans un super marché d'une famille originaire de Marcq en baroeuil. Super marché que j'évite en France mais si l'on veux trouver quelques produits français, nous n'avons pas le choix. Il n’y a absolument plus rien dans le réfrigérateur. Et ce n’est finalement que vers 15 heures que nous nous mettons à table sur le camping de Rada-Tilly que nous avions quitté mardi matin. 27° avec un vent très chaud. Dominique en profite pour laver le linge et tout est sec en moins de 2 heures. Nous allons rester un jour ou deux dans le coin avant de reprendre la route vers le sud.
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